La Couverture maladie universelle (Cmu) a été présentée à l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci), à son siège sis à Abidjan (Plateau), hier vendredi. C’est en présence du Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie(Cnam), Bamba Karim, de la vice-présidente de l’Apbef-Ci, Lala Moulaye Ezzedine, des responsables des ressources humaines de ladite association que s’est tenue cette cérémonie. Au cours de ce déjeuner-débat, le directeur de la Cnam a exposé aux professionnels des banques et des établissements financiers le projet du gouvernement sur la Cmu. Le patron de la Cnam a, à travers une projection de diapositifs, montré l’architecture organisationnelle de la Couverture maladie universelle. Précisons que la Caisse nationale d’assurance maladie a à sa charge la mise en œuvre de cette assurance maladie.
Cette structure a été créée par décret, en application de la loi promulguée le 26 mars 2014 portant sur la Cmu. La Cmu comprend deux formes de régimes. Le premier régime dit contributif propose un ensemble de produits minimum de soins offerts à toutes les populations résidant en Côte d’Ivoire (nationaux et non nationaux). Chaque adhérent ou assuré doit s’acquitter en contrepartie d’une contribution mensuelle de 1000 Fcfa soit 12.000 F par an. Le deuxième régime dit non-contributif concerne les personnes en situation d’indigence. Pour ceux-là, l’Etat va injecter près de 49 milliards de F dans les caisses de la Cnam. Le directeur de la Cnam a fait mention des ministères et structures qui interviennent dans la gestion du Cnam. Ce sont les ministères en charge de l'Economie, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Santé. A ces quatre départements ministériels, il faut ajouter les organismes de gestionnaires délégués (Ogd) tels que la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), la Caisse générale de retraite des agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Cgrae), la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Mugef-Ci) et les planteurs d'hévéa et de palmier à huile et biens d’autres. La Société nationale d’édition de documents administratifs et de l’identification (Snedai), a été présentée comme le partenaire technique de la Cmu, chargé de l’enrôlement biométrique et l’identification des assurés. Ainsi, les pièces comme la Carte nationale d’identité (Cni), l’extrait de naissance original, le bulletin de décisions pour les retraités, l’attestation de travail ou de présence au poste, seront sollicités à l’enrôlement.
La signature d’un partenariat public-privé a été annoncée par l’orateur. «Nous travaillerons avec les pharmaciens du secteur privé.», a-t-il ajouté. Bamba Karim a exhorté les membres de L’Apbef-CI à soutenir le projet. «Faisons-nous vite enrôler gratuitement dans le site le plus proche afin de bénéficier de soins de qualité à moindre coût», a-t-il demandé. Répondant aux préoccupations des intervenants, l’administrateur du Cnam a tenu à les rassurer. «Le gouvernement et le patronat sont tombés d’accord. L’employé paie 50% et son employeur paie l’autre moitié. La Cmu n’est pas là pour remplacer vos assurances habituelles. C’est une solidarité nationale, c’est un système obligatoire pour tous et chaque travailleur doit contribuer», a-t-il précisé. L’objectif, a indiqué Bamba, c’est d’enrôler 4 millions d’assurés dans la base de données dont 800 mille pour la Fonction publique, 2,5 millions pour le secteur privé, 200 mille retraités et 500 mille dans le secteur agricole. Le projet qui concerne pour l’instant le secteur formel, prévoit un taux de couverture compris entre 70 et 80 %. D’ici le premier trimestre 2016, la phase test va démarrer.
Constant TOBO
Cette structure a été créée par décret, en application de la loi promulguée le 26 mars 2014 portant sur la Cmu. La Cmu comprend deux formes de régimes. Le premier régime dit contributif propose un ensemble de produits minimum de soins offerts à toutes les populations résidant en Côte d’Ivoire (nationaux et non nationaux). Chaque adhérent ou assuré doit s’acquitter en contrepartie d’une contribution mensuelle de 1000 Fcfa soit 12.000 F par an. Le deuxième régime dit non-contributif concerne les personnes en situation d’indigence. Pour ceux-là, l’Etat va injecter près de 49 milliards de F dans les caisses de la Cnam. Le directeur de la Cnam a fait mention des ministères et structures qui interviennent dans la gestion du Cnam. Ce sont les ministères en charge de l'Economie, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Santé. A ces quatre départements ministériels, il faut ajouter les organismes de gestionnaires délégués (Ogd) tels que la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), la Caisse générale de retraite des agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Cgrae), la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Mugef-Ci) et les planteurs d'hévéa et de palmier à huile et biens d’autres. La Société nationale d’édition de documents administratifs et de l’identification (Snedai), a été présentée comme le partenaire technique de la Cmu, chargé de l’enrôlement biométrique et l’identification des assurés. Ainsi, les pièces comme la Carte nationale d’identité (Cni), l’extrait de naissance original, le bulletin de décisions pour les retraités, l’attestation de travail ou de présence au poste, seront sollicités à l’enrôlement.
La signature d’un partenariat public-privé a été annoncée par l’orateur. «Nous travaillerons avec les pharmaciens du secteur privé.», a-t-il ajouté. Bamba Karim a exhorté les membres de L’Apbef-CI à soutenir le projet. «Faisons-nous vite enrôler gratuitement dans le site le plus proche afin de bénéficier de soins de qualité à moindre coût», a-t-il demandé. Répondant aux préoccupations des intervenants, l’administrateur du Cnam a tenu à les rassurer. «Le gouvernement et le patronat sont tombés d’accord. L’employé paie 50% et son employeur paie l’autre moitié. La Cmu n’est pas là pour remplacer vos assurances habituelles. C’est une solidarité nationale, c’est un système obligatoire pour tous et chaque travailleur doit contribuer», a-t-il précisé. L’objectif, a indiqué Bamba, c’est d’enrôler 4 millions d’assurés dans la base de données dont 800 mille pour la Fonction publique, 2,5 millions pour le secteur privé, 200 mille retraités et 500 mille dans le secteur agricole. Le projet qui concerne pour l’instant le secteur formel, prévoit un taux de couverture compris entre 70 et 80 %. D’ici le premier trimestre 2016, la phase test va démarrer.
Constant TOBO