Abidjan - La série de naufrages au large de la Libye, des migrants qui tentent de franchir la Méditerranée, parfois au péril de leur vie, "est une question qui préoccupe", a affirmé à Libreville le président gabonais Ali Bongo.
Le président du Gabon, qui inaugurait le quatrième New York Forum Africa, a d’entrée de jeu abordé ce sujet, revenant également par la suite sur la question du sommet sur le changement climatique de Paris.
Pour lui, "aucun discours, aucune barrière ne peuvent empêcher un homme d’aspirer au bonheur", d’où cette tentative de traversée de la Méditerranée, qui est devenue un grand cimetière. A son avis, "l’Europe, qui subit l’arrivée continue de migrants d’Afrique, d&rsquo ;Asie, du Proche-Orient, a raison d’essayer d’apporter une réponse concertée à ce qui est clairement devenu une crise. Mais aucune solution définitive ne sera trouvée sans la contribution des pays de départ".
Ali Bongo a proposé la tenue d’un sommet Europe-Afrique sur les migrants.
"M. le président, ce sommet aura lieu à Malte, les 11 et 12 novembre prochain", lui a répondu Ségolène Royal, la ministre française de l’Ecologie, venue représenter la France au Forum de Libreville.
"Deux tiers des migrants sont des réfugiés climatiques", a-t-elle indiqué, faisant remarquer que c’est "parce qu’ils ne peuvent plus cultiver leurs champs"
"Il n’y a plus à manger. Il n’y a aucun revenu", a-t-elle expliqué.
Pr ésent également au sommet, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit que la question des migrants est "à la fois une catastrophe, mais aussi une honte". La question des jeunes, population majoritaire sur le continent, a aussi focalisé les discours à Libreville.
Mais il ya eu aussi une attention particulière apportée au sommet sur le changement climatique de Paris, la COP 21 qui doit avoir lieu à partir du 30 novembre en France. "Après l’échec de Copenhague, Paris ne doit pas échouer", a souhaité Ali Bongo.
"La France compte sur l’Afrique", a répondu Ségolène Royal.
aaa/ask
Le président du Gabon, qui inaugurait le quatrième New York Forum Africa, a d’entrée de jeu abordé ce sujet, revenant également par la suite sur la question du sommet sur le changement climatique de Paris.
Pour lui, "aucun discours, aucune barrière ne peuvent empêcher un homme d’aspirer au bonheur", d’où cette tentative de traversée de la Méditerranée, qui est devenue un grand cimetière. A son avis, "l’Europe, qui subit l’arrivée continue de migrants d’Afrique, d&rsquo ;Asie, du Proche-Orient, a raison d’essayer d’apporter une réponse concertée à ce qui est clairement devenu une crise. Mais aucune solution définitive ne sera trouvée sans la contribution des pays de départ".
Ali Bongo a proposé la tenue d’un sommet Europe-Afrique sur les migrants.
"M. le président, ce sommet aura lieu à Malte, les 11 et 12 novembre prochain", lui a répondu Ségolène Royal, la ministre française de l’Ecologie, venue représenter la France au Forum de Libreville.
"Deux tiers des migrants sont des réfugiés climatiques", a-t-elle indiqué, faisant remarquer que c’est "parce qu’ils ne peuvent plus cultiver leurs champs"
"Il n’y a plus à manger. Il n’y a aucun revenu", a-t-elle expliqué.
Pr ésent également au sommet, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit que la question des migrants est "à la fois une catastrophe, mais aussi une honte". La question des jeunes, population majoritaire sur le continent, a aussi focalisé les discours à Libreville.
Mais il ya eu aussi une attention particulière apportée au sommet sur le changement climatique de Paris, la COP 21 qui doit avoir lieu à partir du 30 novembre en France. "Après l’échec de Copenhague, Paris ne doit pas échouer", a souhaité Ali Bongo.
"La France compte sur l’Afrique", a répondu Ségolène Royal.
aaa/ask