En attendant que la justice rende son verdict dans l’affaire Dao Mamadou et autres contre Sidy Diallo et son comité exécutif, l’Intelligent d’Abidjan s’est plongé dans les textes réglementant la faitière du football.
Les statuts actuels de la Fédération Ivoirienne de football ont été adoptés le 9 juillet 2011, sous la mandature du Président Jacques Anouma. Ces textes sont entrés en vigueur dès leur adoption. 106 articles issus de sept titres constituent les statuts et règlement de la FIF. Ajouter à cela un 8e titre qui fait mention des dispositions transitoires. Ces dispositions exigent la tenue d’une élection en 2015 et non en 2016. Selon le premier point des dispositions transitoires, l’Assemblée Générale de 2012 devra élire une commission électorale. « Lors de l’Assemblée Générale de l’année 2012, l’Assemblée Générale de la FIF élira une commission électorale composée de 7 membres dont un président et un vice-président (…) Les compétences de la commission électorale de la FIF seront définies dans le Code électoral de la FIF que le Comité Exécutif de la FIF établira dès la fin de l’Assemblée Générale 2011», précise le texte la FIF. Trois ans après, aucune commission électorale n’a vu le jour. Encore moins le code électoral. Un tort reproché au comité exécutif de la FIF par les prétendants à la présidence de la FIF. Mieux, le point trois des dispositions transitoires évoque la tenue ‘’ des élections en 2015’’. « Les élections 2015 au sein de la FIF seront organisées et supervisées par ladite commission électorale et selon le futur code électoral de la FIF », relève ce point des dispositions transitoires. Alors pourquoi cette commission n’a-t-elle pas été mise en place. Pourquoi, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de la FIF, la question du code électorale et celle de la commission n’a point été évoqué dans l’ordre du jour ? A ces questions, le premier vice-président de la FIF, Sory Diabaté n’a point voulu se prononcer. « Nous allons répondre au moment opportun. Et dans un cadre formel. Pour l’instant, permettez-moi de ne rien dire sur le sujet », a laissé entendre le président de la Ligue professionnelle de football. Se fondant sur l’article 42 : « L'élection du Président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat », les adversaires de Sidy ne le reconnaissent plus en tant que président de la maison de verre. A ce niveau, voici la réponse du porte-parole de la FIF, Pierre Gondo à Afrikipresse. « La date du 30 juin est une date-boussole pour toutes les fédérations du monde. Elle a été indiquée par la FIFA afin d’amener les fédérations à ne pas aller au-delà de cette date si le mandat expire avant. Mais si le mandat d’un président commence après le 30 juin comme celui de la Côte d’Ivoire avec le président Sidy Diallo, quatre années après, ce président a jusqu’à six mois après pour organiser les élections. Il ne tient plus compte du 30 juin de l’année civile en cours mais de l’année civile prochaine. Cela est écrit dans les textes ».
Ange K
Les statuts actuels de la Fédération Ivoirienne de football ont été adoptés le 9 juillet 2011, sous la mandature du Président Jacques Anouma. Ces textes sont entrés en vigueur dès leur adoption. 106 articles issus de sept titres constituent les statuts et règlement de la FIF. Ajouter à cela un 8e titre qui fait mention des dispositions transitoires. Ces dispositions exigent la tenue d’une élection en 2015 et non en 2016. Selon le premier point des dispositions transitoires, l’Assemblée Générale de 2012 devra élire une commission électorale. « Lors de l’Assemblée Générale de l’année 2012, l’Assemblée Générale de la FIF élira une commission électorale composée de 7 membres dont un président et un vice-président (…) Les compétences de la commission électorale de la FIF seront définies dans le Code électoral de la FIF que le Comité Exécutif de la FIF établira dès la fin de l’Assemblée Générale 2011», précise le texte la FIF. Trois ans après, aucune commission électorale n’a vu le jour. Encore moins le code électoral. Un tort reproché au comité exécutif de la FIF par les prétendants à la présidence de la FIF. Mieux, le point trois des dispositions transitoires évoque la tenue ‘’ des élections en 2015’’. « Les élections 2015 au sein de la FIF seront organisées et supervisées par ladite commission électorale et selon le futur code électoral de la FIF », relève ce point des dispositions transitoires. Alors pourquoi cette commission n’a-t-elle pas été mise en place. Pourquoi, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de la FIF, la question du code électorale et celle de la commission n’a point été évoqué dans l’ordre du jour ? A ces questions, le premier vice-président de la FIF, Sory Diabaté n’a point voulu se prononcer. « Nous allons répondre au moment opportun. Et dans un cadre formel. Pour l’instant, permettez-moi de ne rien dire sur le sujet », a laissé entendre le président de la Ligue professionnelle de football. Se fondant sur l’article 42 : « L'élection du Président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat », les adversaires de Sidy ne le reconnaissent plus en tant que président de la maison de verre. A ce niveau, voici la réponse du porte-parole de la FIF, Pierre Gondo à Afrikipresse. « La date du 30 juin est une date-boussole pour toutes les fédérations du monde. Elle a été indiquée par la FIFA afin d’amener les fédérations à ne pas aller au-delà de cette date si le mandat expire avant. Mais si le mandat d’un président commence après le 30 juin comme celui de la Côte d’Ivoire avec le président Sidy Diallo, quatre années après, ce président a jusqu’à six mois après pour organiser les élections. Il ne tient plus compte du 30 juin de l’année civile en cours mais de l’année civile prochaine. Cela est écrit dans les textes ».
Ange K