Dimbokro - Cheick Oumar, 24 ans, domicilié à Abobo (Abidjan), admis à la ferme pénitentiaire de Saliakro (18 Km de Dimbokro) pour y apprendre un métier pour sa réinsertion sociale à l’issue de sa peine dont il purge les huit derniers mois, a écopé d’un mois de plus, mercredi, pour tentative d’évasion.
Faisant fi de la maxime "la patience est un chemin d’or’’, Cheick Oumar a jugé insupportable de croupir encore en prison huit mois durant. Aussi, a-t-il tenté une évasion, le jeudi 20 août, pour humer l’air de la liberté. Malheureusement rattrapé, il y a été reconduit pour passer un mois en plus des huit qu’il lui restait à purger.
Condamné au départ par le tribunal de Daloa à trois ans de prison ferme pour le viol d’une dame, Cheick Oumar presqu’en fin de peine a été admis à la ferme pénitentiaire de Saliakro. Prétextant une maladie, il a été admis à l’infirmerie de la ferme-prison pour des soins et profitant de l’inattention des gardes, il s’échappe discrètement pour regagner la ville de Dimbokro où, se sentant désormais en liberté, il s’adonne à des ballades nocturnes comme un citoyen sans reproche.
Mais cette liberté retrouvée sera de très courte durée, car aperçu au quartier Dioulakro puis appréhendé, Cheick Oumar est mis à nouveau sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de corre ction de Dimbokro, d’où il a comparu à l’audience du mercredi 26 août.
Au tribunal, il a reconnu les faits mis à sa charge, justifiant cependant son acte par le fait qu’il serait victime de nombreuses maltraitances de la part du régisseur notamment l’exécution des tâches les plus difficiles, le refus pour lui de tout repos.
Ces explications n’ont guère ému les juges qui ont ajouté un mois ferme de détention sur la peine de Cheick Oumar.
(AIP)
Zgrp/ask
Faisant fi de la maxime "la patience est un chemin d’or’’, Cheick Oumar a jugé insupportable de croupir encore en prison huit mois durant. Aussi, a-t-il tenté une évasion, le jeudi 20 août, pour humer l’air de la liberté. Malheureusement rattrapé, il y a été reconduit pour passer un mois en plus des huit qu’il lui restait à purger.
Condamné au départ par le tribunal de Daloa à trois ans de prison ferme pour le viol d’une dame, Cheick Oumar presqu’en fin de peine a été admis à la ferme pénitentiaire de Saliakro. Prétextant une maladie, il a été admis à l’infirmerie de la ferme-prison pour des soins et profitant de l’inattention des gardes, il s’échappe discrètement pour regagner la ville de Dimbokro où, se sentant désormais en liberté, il s’adonne à des ballades nocturnes comme un citoyen sans reproche.
Mais cette liberté retrouvée sera de très courte durée, car aperçu au quartier Dioulakro puis appréhendé, Cheick Oumar est mis à nouveau sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de corre ction de Dimbokro, d’où il a comparu à l’audience du mercredi 26 août.
Au tribunal, il a reconnu les faits mis à sa charge, justifiant cependant son acte par le fait qu’il serait victime de nombreuses maltraitances de la part du régisseur notamment l’exécution des tâches les plus difficiles, le refus pour lui de tout repos.
Ces explications n’ont guère ému les juges qui ont ajouté un mois ferme de détention sur la peine de Cheick Oumar.
(AIP)
Zgrp/ask
