Excellence Monsieur Yemi OSINBAJO, Vice-Président de la République Fédérale du Nigéria, représentant Son Excellence Monsieur Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria
Monsieur le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Daniel Kablan
DUNCAN,
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République de Côte
d’Ivoire,
Monsieur le Président des Conseils des Gouverneurs du Groupe de la Banque
Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des
Organisations Internationales,
Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,
Messieurs les anciens Présidents de la Banque Africaine de Développement,
Eminents Membres des délégations des pays membres,
Mesdames et Messieurs les Administrateurs du Groupe de la Banque Africaine de
Développement,
Mesdames et Messieurs les Membres de la Haute Direction et du personnel de la
Banque Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé et de la Société Civile,
Chers amis de la Presse,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je vous accueille à Abidjan, à l’occasion de l’investiture du nouveau Président de la Banque Africaine de Développement.
Je voudrais, au nom du peuple ivoirien, du Gouvernement et en mon nom personnel, vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire. AKWABA à toutes et à tous !
Je voudrais remercier tous ceux qui ont fait le déplacement pour prendre part à cette belle cérémonie qui clôture la décennie de gestion de mon frère et ami Donald KABERUKA en même temps qu’elle marque le début de la mission du tout nouveau Président de la Banque Africaine de Développement, le Docteur Akinwumi ADESINA.
Je salue en particulier la présence remarquée de Monsieur le Vice-Président de la
République Fédérale du Nigéria et de la forte délégation qui l’accompagne, composée de membres du Gouvernement et de Gouverneurs des Etats de la République Fédérale du Nigéria.
Au-delà du soutien à leur compatriote, la présence de la délégation Nigériane est le symbole de l’intérêt, maintes fois démontré, que ce pays porte à l’importante mission de la Banque Africaine de Développement. C’est aussi la réaffirmation de la qualité des relations qui lient nos deux pays, relations que le Président BUHARI et moi même sommes déterminés à intensifier au profit de la CEDEAO et du continent Africain.
Je ne reviendrai pas sur le leadership et l’important travail accompli par le Président KABERUKA à la tête du Groupe de la Banque Africaine de Développement durant cette décennie qui s’achève.
Je voudrais cependant réitérer mes remerciements et mes félicitations au Président KABERUKA et à toute son équipe pour le soutien que la Banque Africaine de Développement a apporté à notre continent durant cette décennie.
Je suis convaincu que le Dr Akinwumi ADESINA et son équipe ont la volonté et la
capacité de poursuivre tous ces grands chantiers qui ont positionné le Groupe de la Banque, très haut sur l’échelle des Institutions multinationales de financement du développement.
En renouvelant mes félicitations à l’ensemble du personnel de la Banque, je voudrais réaffirmer la disponibilité de la Côte d’Ivoire à contribuer à l’amélioration des performances de la Banque sous le mandat du nouveau Président.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs
Le changement de leadership à la tête de la Banque Africaine de Développement
intervient dans un environnement particulier, où l’Afrique fait face à de nouveaux
challenges sur les plans : sécuritaire, économique, démographique et
environnemental.
Le monde est confronté à des problèmes de sécurité, particulièrement marqué par le terrorisme et certaines poches de conflits. Ce contexte d’insécurité international n’épargne malheureusement pas notre continent. Il pourrait avoir pour conséquence de contrarier les bonnes perspectives que présente l’Afrique pour les années à venir.
Nous devons également faire face à d’autres défis comme le chômage et la désespérance de nombreux jeunes qui amplifient le phénomène migratoire vers
l’occident ainsi que les maladies endémiques telles que la fièvre à virus Ebola.
Sur le plan économique, alors que l’Afrique présente de bonnes perspectives de
croissance, les marchés boursiers internationaux montrent des signes de faiblesse quant aux perspectives de croissances de certaines grandes puissances
économiques.
Notre continent qui continue de subir les effets de la volatilité des cours des matières premières pourrait être davantage affecté par les soubresauts actuels des marchés financiers internationaux.
Honorables invités,
Mesdames et messieurs,
La société africaine est en pleine mutation avec une population jeune, en forte
croissance. Il est projeté qu’en 2050, l’Afrique sera le plus jeune continent de la
planète. Cette jeunesse constitue un énorme potentiel pour l’Afrique et il nous
revient à nous, les dirigeants africains, de donner à nos jeunes l’espoir de
lendemains meilleurs. Ceci ne sera possible que si nous leur offrons une éducation qui les prépare à entrer dans le monde du travail et qui leur permet de contribuer au développement de leur pays.
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Nous devons par conséquent mettre en place un système éducatif solide, qui
s’adapte, en permanence, aux besoins du marché du travail.
En outre, l’Afrique a accumulé un très grand retard en matière d’infrastructures et les
investissements à réaliser dans ce secteur sont énormes. Il est important, si l’on veut
que les économies africaines soient compétitives au plan international, que des
investissements massifs soient effectués. Ceci ne sera possible que si le secteur privé
joue un rôle de plus en plus important dans le développement de ces infrastructures.
L’Afrique devra donc accélérer ses réformes afin de mettre en place un
environnement des affaires aux standards internationaux. C’est ainsi qu’elle pourra attirer davantage d’investisseurs pour améliorer les flux d’investissements directs étrangers.
Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,
Comme vous pouvez le constater, vous prenez vos fonctions à un moment où notre continent doit faire face à des défis majeurs, avec toutefois, d’importantes et réelles opportunités de croissance économique et de développement.
Je suis convaincu qu’avec votre expérience, votre expertise, votre leadership
reconnu, ainsi que votre talent ; tous ces atouts qui vous ont porté à la tête de notre Institution, vous serez en mesure d’aider l’Afrique à relever les défis qui se
présentent au continent.
Pour ce faire, nous comptons sur vous pour nous faire partager l’expertise dont
regorge la Banque Africaine de Développement, en apportant l’assistance technique nécessaire aux Etats Membres pour promouvoir notre développement.
La Banque Africaine de Développement devra également continuer à accroitre le
niveau de ses ressources concessionnelles car les besoins de financement sont en forte croissance.
Au regard de l’ampleur des besoins de financement de l’Afrique, il est clair que le secteur public à lui seul ne saurait avoir la capacité de financer ces besoins. Nous nous devons donc de travailler avec le secteur privé afin d’accroitre la part de son financement aux besoins de développement de nos économies.
Il est donc important que la Banque Africaine de Développement contribue à attirer des financements privés en Afrique et qu’elle établisse des partenariats forts avec le secteur privé africain et international.
Enfin, vous aurez à contribuer à la défense des intérêts de l’Afrique à l’occasion des négociations à venir sur le réchauffement climatique dans le cadre de la CoP21. Il
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s’agit d’apporter une contribution substantielle au cours de ces négociations pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en préservant la croissance économique et le développement de l’Afrique.
En effet, l’Afrique contribue de façon marginale au réchauffement climatique mais
elle en subit considérablement les conséquences.
Monsieur le Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement,
Nous fondons beaucoup d’espoir dans la capacité de votre institution et de votre
équipe à nous soutenir dans nos efforts de développement. Sachez que vous avez tout notre soutien et que nous vous accompagnerons dans vos actions.
Dans la même veine, l’appui de la Banque dans les échanges en cours sur l’agenda post 2015 et les Objectifs de Développement Durable (ODD) sera apprécié et permettra de mobiliser les ressources nécessaires à la transformation structurelle des économies des pays africains.
Nous vous souhaitons plein succès dans le cadre de ce mandat qui démarre
aujourd’hui avec votre prestation de serment.
Vive la Banque Africaine de Développement.
Vive la Côte d’Ivoire.
Vive l’Afrique !
Je vous remercie.
Monsieur le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Daniel Kablan
DUNCAN,
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République de Côte
d’Ivoire,
Monsieur le Président des Conseils des Gouverneurs du Groupe de la Banque
Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des
Organisations Internationales,
Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,
Messieurs les anciens Présidents de la Banque Africaine de Développement,
Eminents Membres des délégations des pays membres,
Mesdames et Messieurs les Administrateurs du Groupe de la Banque Africaine de
Développement,
Mesdames et Messieurs les Membres de la Haute Direction et du personnel de la
Banque Africaine de Développement,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé et de la Société Civile,
Chers amis de la Presse,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je vous accueille à Abidjan, à l’occasion de l’investiture du nouveau Président de la Banque Africaine de Développement.
Je voudrais, au nom du peuple ivoirien, du Gouvernement et en mon nom personnel, vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire. AKWABA à toutes et à tous !
Je voudrais remercier tous ceux qui ont fait le déplacement pour prendre part à cette belle cérémonie qui clôture la décennie de gestion de mon frère et ami Donald KABERUKA en même temps qu’elle marque le début de la mission du tout nouveau Président de la Banque Africaine de Développement, le Docteur Akinwumi ADESINA.
Je salue en particulier la présence remarquée de Monsieur le Vice-Président de la
République Fédérale du Nigéria et de la forte délégation qui l’accompagne, composée de membres du Gouvernement et de Gouverneurs des Etats de la République Fédérale du Nigéria.
Au-delà du soutien à leur compatriote, la présence de la délégation Nigériane est le symbole de l’intérêt, maintes fois démontré, que ce pays porte à l’importante mission de la Banque Africaine de Développement. C’est aussi la réaffirmation de la qualité des relations qui lient nos deux pays, relations que le Président BUHARI et moi même sommes déterminés à intensifier au profit de la CEDEAO et du continent Africain.
Je ne reviendrai pas sur le leadership et l’important travail accompli par le Président KABERUKA à la tête du Groupe de la Banque Africaine de Développement durant cette décennie qui s’achève.
Je voudrais cependant réitérer mes remerciements et mes félicitations au Président KABERUKA et à toute son équipe pour le soutien que la Banque Africaine de Développement a apporté à notre continent durant cette décennie.
Je suis convaincu que le Dr Akinwumi ADESINA et son équipe ont la volonté et la
capacité de poursuivre tous ces grands chantiers qui ont positionné le Groupe de la Banque, très haut sur l’échelle des Institutions multinationales de financement du développement.
En renouvelant mes félicitations à l’ensemble du personnel de la Banque, je voudrais réaffirmer la disponibilité de la Côte d’Ivoire à contribuer à l’amélioration des performances de la Banque sous le mandat du nouveau Président.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs
Le changement de leadership à la tête de la Banque Africaine de Développement
intervient dans un environnement particulier, où l’Afrique fait face à de nouveaux
challenges sur les plans : sécuritaire, économique, démographique et
environnemental.
Le monde est confronté à des problèmes de sécurité, particulièrement marqué par le terrorisme et certaines poches de conflits. Ce contexte d’insécurité international n’épargne malheureusement pas notre continent. Il pourrait avoir pour conséquence de contrarier les bonnes perspectives que présente l’Afrique pour les années à venir.
Nous devons également faire face à d’autres défis comme le chômage et la désespérance de nombreux jeunes qui amplifient le phénomène migratoire vers
l’occident ainsi que les maladies endémiques telles que la fièvre à virus Ebola.
Sur le plan économique, alors que l’Afrique présente de bonnes perspectives de
croissance, les marchés boursiers internationaux montrent des signes de faiblesse quant aux perspectives de croissances de certaines grandes puissances
économiques.
Notre continent qui continue de subir les effets de la volatilité des cours des matières premières pourrait être davantage affecté par les soubresauts actuels des marchés financiers internationaux.
Honorables invités,
Mesdames et messieurs,
La société africaine est en pleine mutation avec une population jeune, en forte
croissance. Il est projeté qu’en 2050, l’Afrique sera le plus jeune continent de la
planète. Cette jeunesse constitue un énorme potentiel pour l’Afrique et il nous
revient à nous, les dirigeants africains, de donner à nos jeunes l’espoir de
lendemains meilleurs. Ceci ne sera possible que si nous leur offrons une éducation qui les prépare à entrer dans le monde du travail et qui leur permet de contribuer au développement de leur pays.
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Nous devons par conséquent mettre en place un système éducatif solide, qui
s’adapte, en permanence, aux besoins du marché du travail.
En outre, l’Afrique a accumulé un très grand retard en matière d’infrastructures et les
investissements à réaliser dans ce secteur sont énormes. Il est important, si l’on veut
que les économies africaines soient compétitives au plan international, que des
investissements massifs soient effectués. Ceci ne sera possible que si le secteur privé
joue un rôle de plus en plus important dans le développement de ces infrastructures.
L’Afrique devra donc accélérer ses réformes afin de mettre en place un
environnement des affaires aux standards internationaux. C’est ainsi qu’elle pourra attirer davantage d’investisseurs pour améliorer les flux d’investissements directs étrangers.
Monsieur le Président de la Banque Africaine de Développement,
Comme vous pouvez le constater, vous prenez vos fonctions à un moment où notre continent doit faire face à des défis majeurs, avec toutefois, d’importantes et réelles opportunités de croissance économique et de développement.
Je suis convaincu qu’avec votre expérience, votre expertise, votre leadership
reconnu, ainsi que votre talent ; tous ces atouts qui vous ont porté à la tête de notre Institution, vous serez en mesure d’aider l’Afrique à relever les défis qui se
présentent au continent.
Pour ce faire, nous comptons sur vous pour nous faire partager l’expertise dont
regorge la Banque Africaine de Développement, en apportant l’assistance technique nécessaire aux Etats Membres pour promouvoir notre développement.
La Banque Africaine de Développement devra également continuer à accroitre le
niveau de ses ressources concessionnelles car les besoins de financement sont en forte croissance.
Au regard de l’ampleur des besoins de financement de l’Afrique, il est clair que le secteur public à lui seul ne saurait avoir la capacité de financer ces besoins. Nous nous devons donc de travailler avec le secteur privé afin d’accroitre la part de son financement aux besoins de développement de nos économies.
Il est donc important que la Banque Africaine de Développement contribue à attirer des financements privés en Afrique et qu’elle établisse des partenariats forts avec le secteur privé africain et international.
Enfin, vous aurez à contribuer à la défense des intérêts de l’Afrique à l’occasion des négociations à venir sur le réchauffement climatique dans le cadre de la CoP21. Il
5
s’agit d’apporter une contribution substantielle au cours de ces négociations pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en préservant la croissance économique et le développement de l’Afrique.
En effet, l’Afrique contribue de façon marginale au réchauffement climatique mais
elle en subit considérablement les conséquences.
Monsieur le Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement,
Nous fondons beaucoup d’espoir dans la capacité de votre institution et de votre
équipe à nous soutenir dans nos efforts de développement. Sachez que vous avez tout notre soutien et que nous vous accompagnerons dans vos actions.
Dans la même veine, l’appui de la Banque dans les échanges en cours sur l’agenda post 2015 et les Objectifs de Développement Durable (ODD) sera apprécié et permettra de mobiliser les ressources nécessaires à la transformation structurelle des économies des pays africains.
Nous vous souhaitons plein succès dans le cadre de ce mandat qui démarre
aujourd’hui avec votre prestation de serment.
Vive la Banque Africaine de Développement.
Vive la Côte d’Ivoire.
Vive l’Afrique !
Je vous remercie.