x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mercredi 2 septembre 2015 | Le Nouveau Réveil

Investiture du nouveau président de la Bad, hier/Le président Alassane Ouattara : « Nous devons faire face à des défis comme le chômage et l’Ebola »

© Le Nouveau Réveil Par Marc Innocent
Investiture du Président de la BAD: Akinwumi Adesina prend officiellement fonction
Mardi 1er Septembre 2015. Abidjan. M. Akinwumi A. Adesina, Nouveau Président de la Banque Africaine de Développement a officiellement pris fonction ce jour en prêtant serment devant SEM. Alassane Ouattara et Yémi Osibadjo Vice PRésident de la République Fédérale du Nigéria.
Elu nouveau président de la Banque africaine de développement (Bad), en mai dernier, Dr Akinwumi Adesina, a été investi, hier. La Cérémonie s’est déroulée au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire, en présence du président Alassane Ouattara, du Premier ministre Kablan Duncan, du vice-président du Nigéria, Pr Yemi Osinbajo, des présidents d’Institutions et des membres du gouvernement de Côte d’Ivoire, des présidents honoraires de la Bad et des représentants des pays membres. En prêtant serment pour son premier quinquennat, le nouveau et le 8ème président de la Bad a dit « accepter de prendre cette charge avec beaucoup de responsabilité, enthousiasme, dévouement et un engagement total ». Dr Akinwumi Adesina a pris l’engagement, avec son équipe, de marcher dans les pas de Dr Kaberuka, auquel il succède et dont il a rappelé le travail abattu, durant les 10 dernières années, pour aider l’Afrique à relever les défis qui plombent son développement. Lesquels défis ont été rappelés par le président ivoirien. « Le changement de leadership à la tête de la Banque africaine de développement intervient dans un environnement particulier, où l’Afrique fait face à de nouveaux challenges sur les plans sécuritaire, économique, démographique et environnemental. Le monde entier est confronté à des problèmes de sécurité, particulièrement marqués par le terrorisme et certaines poches de conflits. Ce contexte d’insécurité international n’épargne malheureusement pas notre continent. Il pourrait avoir pour conséquences de contrarier les bonnes perspectives que présente l’Afrique, pour les années à venir. Nous devons également faire face à d’autres défis comme le chômage et la désespérance de nombreux jeunes qui amplifient le phénomène migratoire vers l’Occident, ainsi que les maladies endémiques telles que la fièvre à virus Ebola. Sur le plan économique, alors que l’Afrique présente de bonnes perspectives de croissance, les marchés boursiers internationaux montrent des signes de faiblesse, quant aux perspectives de croissance de certaines grandes puissances économiques », a relevé le chef de l’Etat. D’autres défis relatifs au retard en matière d’infrastructures et l’emploi des jeunes ont été également évoqués. En ce qui concerne l’emploi des jeunes, le président a émis le vœu « d’un système éducatif solide qui s’adapte, en permanence, au marché de l’emploi. » Au regard de ces nombreux défis, le chef de l’exécutif ivoirien, qui a été élevé dans la cour des grandes institutions internationales, a recommandé ceci : « il est important, si l’on veut que les économies africaines soient compétitives, au plan international, que des investissements massifs soient effectués. Ceci ne sera possible que si le secteur privé joue un rôle, de plus en plus, important dans le développement de ses infrastructures. L’Afrique devra donc accélérer ses réformes, afin de mettre en place un environnement des affaires aux standards internationaux. C’est ainsi qu’elle pourra attirer davantage d’investisseurs pour améliorer les flux d’investissements directs étrangers. La Bad devra également continuer à accroître le niveau de ses ressources concessionnelles. Car, les besoins de financement sont en forte croissance. (...) Il est clair que le secteur public, à lui seul, ne saurait avoir la capacité de financer ces besoins. Nous devons donc travailler avec le secteur privé, afin d’accroître la part de son financement aux besoins de développement de nos économies... »

Par JB KOUADIO
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ