Face à la psychose due à la découverte de cas de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a souligné, mercredi, que la consommation de la viande de volaille locale n’est pas interdite.
« Notre mission est de rassurer les populations. La Côte d’Ivoire dispose de suffisamment d’expériences pour faire face à la grippe aviaire » , a rassuré Dr Franck Essoh, Coordonnateur du programme d’appui à la production avicole nationale au ministère des ressources animales et halieutiques au cours d’un atelier qui a réuni plusieurs professionnels des médias nationaux et internationaux exerçant en Côte d’Ivoire.
‘’Le gouvernement, n’a pas encore pris de mesures interdisant la consommation de la volaille locale sur le territoire national’’, a-t-il souligné.
Pour prévenir la sérieuse menace qu’elle constitue pour l’économie ivoirienne, de nombreuses actions sont menées par les experts du ministère en charge des ressources halieutiques afin de préserver la filière avicole, notamment, ‘’les abattages sanitaires, la désinfection des locaux, la compensation des éleveurs…’’.
« Ce sont 27 919 oiseaux qui ont été abattus dans 40 fermes dans les villes d’Abidjan, de Bouaké, Bassam et Bingerville où des cas ont été signalés », a révélé Jonas Oulaï, Sous directeur de la santé animale.
La population a, à cette occasion été invitée à déclarer toute anomalie dans les fermes et leurs environnements.
En 2014,l’on a noté une production de 40 000 tonnes de production de volailles avec un chiffre d’affaire évalué à 240 milliards FCFA créant ainsi 50 000 emplois directs et 170 000 non directs selon l’Inter Profession avicole ivoirienne (IPRAVI)
La filière avicole présente un intérêt particulier pour « la sécurité alimentaire en matière de protéines animales en Côte d’Ivoire. A l’horizon 2020, nous devons produire au moins 60 000 tonnes de viande de volaille et 1 678 000 000 d’unité d’œuf de consommation », a souligné Zoumana Méïté, Directeur de cabinet du ministère des ressources animales et halieutiques.
Pour rappel depuis le 28 mai dernier, le gouvernement ivoirien a déclaré officiellement la présence de virus de l’influenza aviaire hautement pathogène sur le territoire national ivoirien.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) va aider la Côte d’Ivoire à éradiquer la grippe aviaire, à travers un appui financier de près de 300 millions FCFA qui a fait l’objet d’une signature de convention mardi entre les deux parties.
SY/hs/ls/APA
« Notre mission est de rassurer les populations. La Côte d’Ivoire dispose de suffisamment d’expériences pour faire face à la grippe aviaire » , a rassuré Dr Franck Essoh, Coordonnateur du programme d’appui à la production avicole nationale au ministère des ressources animales et halieutiques au cours d’un atelier qui a réuni plusieurs professionnels des médias nationaux et internationaux exerçant en Côte d’Ivoire.
‘’Le gouvernement, n’a pas encore pris de mesures interdisant la consommation de la volaille locale sur le territoire national’’, a-t-il souligné.
Pour prévenir la sérieuse menace qu’elle constitue pour l’économie ivoirienne, de nombreuses actions sont menées par les experts du ministère en charge des ressources halieutiques afin de préserver la filière avicole, notamment, ‘’les abattages sanitaires, la désinfection des locaux, la compensation des éleveurs…’’.
« Ce sont 27 919 oiseaux qui ont été abattus dans 40 fermes dans les villes d’Abidjan, de Bouaké, Bassam et Bingerville où des cas ont été signalés », a révélé Jonas Oulaï, Sous directeur de la santé animale.
La population a, à cette occasion été invitée à déclarer toute anomalie dans les fermes et leurs environnements.
En 2014,l’on a noté une production de 40 000 tonnes de production de volailles avec un chiffre d’affaire évalué à 240 milliards FCFA créant ainsi 50 000 emplois directs et 170 000 non directs selon l’Inter Profession avicole ivoirienne (IPRAVI)
La filière avicole présente un intérêt particulier pour « la sécurité alimentaire en matière de protéines animales en Côte d’Ivoire. A l’horizon 2020, nous devons produire au moins 60 000 tonnes de viande de volaille et 1 678 000 000 d’unité d’œuf de consommation », a souligné Zoumana Méïté, Directeur de cabinet du ministère des ressources animales et halieutiques.
Pour rappel depuis le 28 mai dernier, le gouvernement ivoirien a déclaré officiellement la présence de virus de l’influenza aviaire hautement pathogène sur le territoire national ivoirien.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) va aider la Côte d’Ivoire à éradiquer la grippe aviaire, à travers un appui financier de près de 300 millions FCFA qui a fait l’objet d’une signature de convention mardi entre les deux parties.
SY/hs/ls/APA