Les autorités ivoiriennes ont décidé de tout mettre en œuvre pour éradiquer la grippe aviaire.
La grippe aviaire est présente en Côte d’Ivoire. Les zones concernées sont Bouaké, Grand-Bassam, Bingerville, le District d’Abidjan précisément à Port-Bouët et Koumassi. Ce sont 52 marchés de volailles qui ont été désinfectés. Plus de 27 919 espèces confondues ont été abattues. Cette information a été révélée aux journalistes mercredi dernier. C’était lors d’un atelier d’information, de sensibilisation et de formation sur la grippe aviaire organisé par le ministère des Ressources animales et halieutiques. A la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation des journalistes, Méité Zoumana, directeur cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, représentant le ministre Adjoumani Kouassi, a souligné que cette rencontre entre les techniciens des ressources animales et les journalistes est le symbole du renforcement du partenariat naturel que le ministère a toujours eu avec la presse. Grâce aux médias, les populations connaissent les différentes actions menées par le ministère des Ressources animales et halieutiques lors des crises sanitaires telles que la peste porcine africaine en 2014, l’intoxication des poissons dans la zone de Dabou et la fièvre à virus Ebola. La crise sanitaire que connaît le pays depuis mai 2015, à savoir l’infection de volailles par le virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène, suscite un traitement minutieux et équilibré des informations aussi bien au niveau du ministère que de la presse nationale et internationale. Depuis que le gouvernement ivoirien a déclaré officiellement la présence du virus en Côte d’Ivoire, des actions ont été menées. C’est dans ce sens que des panélistes ont successivement abordé des modules définissant la grippe aviaire, ses apparitions sur le territoire ivoirien et la problématique qu’elle pose à l’économie de la filière, l’équilibre de la sécurité alimentaire et bien d’autres impacts. Depuis 2012, il existe un dynamisme très positif dans le développement de la filière avicole. La production qui était d’environ 8 400 tonnes de viande et 311 millions d’unités d’œufs de consommation en 2006 est passée respectivement à près de 40 000 tonnes de viande et 1,033 milliard d’unités d’œufs en 2014. Cette filière, qui s’est développée aujourd’hui, constitue une source de revenus pour des milliers de personnes. Cette filière permet de couvrir le déficit de protéines provoqué par la crise liée à la fièvre à virus Ebola. Le gouvernement et tous les Ivoiriens ont donc le devoir de la préserver. Les docteurs panélistes Oulaï Jonas, Essoh Franck et Komissi Ri ont tous reconnu que ce sont les professionnels du secteur qui peuvent véhiculer le virus et que le risque de contamination des consommateurs peut être considéré comme nul. Les Ivoiriens, à en croire les panélistes, doivent consommer la viande de poulet. Car le virus ne peut résister à plus de 70° C, selon eux.
Romaric SAKO
La grippe aviaire est présente en Côte d’Ivoire. Les zones concernées sont Bouaké, Grand-Bassam, Bingerville, le District d’Abidjan précisément à Port-Bouët et Koumassi. Ce sont 52 marchés de volailles qui ont été désinfectés. Plus de 27 919 espèces confondues ont été abattues. Cette information a été révélée aux journalistes mercredi dernier. C’était lors d’un atelier d’information, de sensibilisation et de formation sur la grippe aviaire organisé par le ministère des Ressources animales et halieutiques. A la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation des journalistes, Méité Zoumana, directeur cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, représentant le ministre Adjoumani Kouassi, a souligné que cette rencontre entre les techniciens des ressources animales et les journalistes est le symbole du renforcement du partenariat naturel que le ministère a toujours eu avec la presse. Grâce aux médias, les populations connaissent les différentes actions menées par le ministère des Ressources animales et halieutiques lors des crises sanitaires telles que la peste porcine africaine en 2014, l’intoxication des poissons dans la zone de Dabou et la fièvre à virus Ebola. La crise sanitaire que connaît le pays depuis mai 2015, à savoir l’infection de volailles par le virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène, suscite un traitement minutieux et équilibré des informations aussi bien au niveau du ministère que de la presse nationale et internationale. Depuis que le gouvernement ivoirien a déclaré officiellement la présence du virus en Côte d’Ivoire, des actions ont été menées. C’est dans ce sens que des panélistes ont successivement abordé des modules définissant la grippe aviaire, ses apparitions sur le territoire ivoirien et la problématique qu’elle pose à l’économie de la filière, l’équilibre de la sécurité alimentaire et bien d’autres impacts. Depuis 2012, il existe un dynamisme très positif dans le développement de la filière avicole. La production qui était d’environ 8 400 tonnes de viande et 311 millions d’unités d’œufs de consommation en 2006 est passée respectivement à près de 40 000 tonnes de viande et 1,033 milliard d’unités d’œufs en 2014. Cette filière, qui s’est développée aujourd’hui, constitue une source de revenus pour des milliers de personnes. Cette filière permet de couvrir le déficit de protéines provoqué par la crise liée à la fièvre à virus Ebola. Le gouvernement et tous les Ivoiriens ont donc le devoir de la préserver. Les docteurs panélistes Oulaï Jonas, Essoh Franck et Komissi Ri ont tous reconnu que ce sont les professionnels du secteur qui peuvent véhiculer le virus et que le risque de contamination des consommateurs peut être considéré comme nul. Les Ivoiriens, à en croire les panélistes, doivent consommer la viande de poulet. Car le virus ne peut résister à plus de 70° C, selon eux.
Romaric SAKO