Abidjan - Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a présidé, jeudi, à Abidjan, l’installation de l’Observatoire national de l’Equité et du Genre(ONEG) qui a pour mission de suivre, évaluer et formuler des propositions tendant à promouvoir l'égalité des genres.
Le chef de gouvernement a affirmé en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, et de plusieurs personnalités que l’existence de l’ONEG témoigne de la volonté du président Alassane Ouattara de mettre en place des mécanismes permettant d’œuvrer à la promotion et à l’intégration "systématique du genre" dans tous les programmes de développement.
Félicitant Mme Ouloto pour le travail abattu en vue de l&rs quo;avancement des questions liées au genre, M. Duncan a souligné que l’approche genre est un outil de développement, de programmation, de planification et de budgétisation qui sert à réduire les disparités entre les hommes et les femmes.
"L’approche genre nous amène à capitaliser les intelligences et les forces de travail des femmes et des hommes. Toutes et tous, bénéficient ainsi de l’égalité de chances et d’opportunités. Elles et ils deviennent de véritables actrices et acteurs de développement. Ensemble, ils participent à la création des richesses, à la croissance économique et bénéficient de ses retombées", a-t-il indiqué.
En outre, il a affirmé que le gouvernement ivoirien s’est engagé à poursuivre les avancées visant l’application des dispositions de sa loi fondamentale en faveur du principe de l’égalité des droits et des chances entre toutes les personnes, en particulier entre les hommes et les femmes, en signant et ratifiant tous les instruments internationaux et régionaux promouvant le genre et en élaborant plusieurs documents de référence sur la condition de la femme .
"Au niveau des acquis, nous pouvons comptabiliser, comme exemple concret récent, les dispositions prises en matière de code civil pour le mariage. L’homme n’est plus le chef de famille. Nous pouvons également comptabiliser la réduction de l’impôt général sur le revenu chez les femmes fonctionnaires, étant donné qu’elles ont désormais le statut de chef de famille, au même titre que l’homme", a-t-il expliq ué.
Le Premier ministre a aussi insisté sur l’élaboration récente de la base de données du Compendium des compétences féminines qui aidera, "à renforcer la participation et la visibilité des femmes dans notre société".
Toutefois, le chef de gouvernement a constaté qu’à l’instar de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire a quelques difficultés à évaluer l’ampleur exacte des inégalités entre les sexes dans les sociétés, et à s’assurer qu’elles sont effectivement en voie de réduction. D’où la création par décret du 17 décembre 2014, de l’ONEG.
Un instrument qui contribue à la quête d’une meilleure qualité de vie des populations, hommes et femmes, filles et ga rçons et garantit également leur bien-être et la justice sociale, à travers la prise en compte de leurs besoins spécifiques.
(AIP)
amak/akn/ask
Le chef de gouvernement a affirmé en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, et de plusieurs personnalités que l’existence de l’ONEG témoigne de la volonté du président Alassane Ouattara de mettre en place des mécanismes permettant d’œuvrer à la promotion et à l’intégration "systématique du genre" dans tous les programmes de développement.
Félicitant Mme Ouloto pour le travail abattu en vue de l&rs quo;avancement des questions liées au genre, M. Duncan a souligné que l’approche genre est un outil de développement, de programmation, de planification et de budgétisation qui sert à réduire les disparités entre les hommes et les femmes.
"L’approche genre nous amène à capitaliser les intelligences et les forces de travail des femmes et des hommes. Toutes et tous, bénéficient ainsi de l’égalité de chances et d’opportunités. Elles et ils deviennent de véritables actrices et acteurs de développement. Ensemble, ils participent à la création des richesses, à la croissance économique et bénéficient de ses retombées", a-t-il indiqué.
En outre, il a affirmé que le gouvernement ivoirien s’est engagé à poursuivre les avancées visant l’application des dispositions de sa loi fondamentale en faveur du principe de l’égalité des droits et des chances entre toutes les personnes, en particulier entre les hommes et les femmes, en signant et ratifiant tous les instruments internationaux et régionaux promouvant le genre et en élaborant plusieurs documents de référence sur la condition de la femme .
"Au niveau des acquis, nous pouvons comptabiliser, comme exemple concret récent, les dispositions prises en matière de code civil pour le mariage. L’homme n’est plus le chef de famille. Nous pouvons également comptabiliser la réduction de l’impôt général sur le revenu chez les femmes fonctionnaires, étant donné qu’elles ont désormais le statut de chef de famille, au même titre que l’homme", a-t-il expliq ué.
Le Premier ministre a aussi insisté sur l’élaboration récente de la base de données du Compendium des compétences féminines qui aidera, "à renforcer la participation et la visibilité des femmes dans notre société".
Toutefois, le chef de gouvernement a constaté qu’à l’instar de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire a quelques difficultés à évaluer l’ampleur exacte des inégalités entre les sexes dans les sociétés, et à s’assurer qu’elles sont effectivement en voie de réduction. D’où la création par décret du 17 décembre 2014, de l’ONEG.
Un instrument qui contribue à la quête d’une meilleure qualité de vie des populations, hommes et femmes, filles et ga rçons et garantit également leur bien-être et la justice sociale, à travers la prise en compte de leurs besoins spécifiques.
(AIP)
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