Le Premier ministre ivoirien a annoncé que la Côte d’Ivoire se donne les moyens de figurer parmi les 50 meilleures destinations pour faires des affaires à brève échéance. Pour Mme Cassandra Colbert, représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale, « ces ambitions sont louables mais démesurées ».
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a annoncé que l’ambition de la Côte d’Ivoire est de figurer parmi les 50 pays les mieux classés par la Banque mondiale dans le cadre du Doing Business. Ce qui explique selon lui que de nombreuses réformes aient été faites. « C’est une ambition démesurée », a lâché Cassandra Colbert, représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale. C’était à l’occasion de la remise officielle de l’agenda des réformes 2016, focus Doing business 2017, par le Cepici au Premier ministre Daniel Kablan Duncan, lundi 7 septembre dernier, dans un hôtel de la place. Cette réaction de Mme Colbert fait suite au faible niveau des réformes impulsées par la Côte d’Ivoire pour assainir son climat des affaires. « La Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint la moyenne des réformes. Nous sommes à 38% », a regretté le directeur général du Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire. Dans sa mission qui est de réfléchir sur un package de réformes utiles pour rendre compétitif l’environnement des affaires, le Cepici, aux dires de Esmel Essis Emmanuel est confronté à d’énormes difficultés : manque de collaboration de certains acteurs de l’administration publique, la forte résistance de nombreuses structures, le faible niveau de synergie de nombreux intervenants et de problèmes de leadership mais également l’indisponibilité de ressource de fonctionnement. « Il est malheureusement difficile pour nous d’accomplir notre travail dans cet environnement austère », s’est presque plaint le Premier responsable du Cepici avant de remettre l’agenda des réformes 2016 à Daniel Kablan Duncan. Ce qui expliquerait que certaines réformes tardent à être concrétisées. En ce qui concerne le package de réformes 2016, ce sont 44 projets de réformes répartis sur les dix indicateurs Doing business, et 4 réformes institutionnelles qui ont présentés au cours de l’atelier qui a précédé la remise officielle de l’agenda au chef du gouvernement. Plusieurs recommandations ont été faites à l’issue des deux ateliers nationaux qui ont permis de valider ces nouvelles réformes. Il s’agit entre autre autres de la mise en place d’un cadre institutionnel de l’environnement des affaires, la planification et la responsabilisation, l’adoption d’une gestion axée sur les résultats, la mise sur pieds d’un budget conséquents dans les délais requis… Au titre des facteurs clés de succès, il a été suggéré l’implication et le soutien constant des plus hautes autorités gouvernementales, la disponibilité des ressources financières… Pour rappel, la Côte d’Ivoire occupe actuellement la 147ème place dans le dernier Doing Business.
Dieudonné Wognin
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a annoncé que l’ambition de la Côte d’Ivoire est de figurer parmi les 50 pays les mieux classés par la Banque mondiale dans le cadre du Doing Business. Ce qui explique selon lui que de nombreuses réformes aient été faites. « C’est une ambition démesurée », a lâché Cassandra Colbert, représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale. C’était à l’occasion de la remise officielle de l’agenda des réformes 2016, focus Doing business 2017, par le Cepici au Premier ministre Daniel Kablan Duncan, lundi 7 septembre dernier, dans un hôtel de la place. Cette réaction de Mme Colbert fait suite au faible niveau des réformes impulsées par la Côte d’Ivoire pour assainir son climat des affaires. « La Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint la moyenne des réformes. Nous sommes à 38% », a regretté le directeur général du Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire. Dans sa mission qui est de réfléchir sur un package de réformes utiles pour rendre compétitif l’environnement des affaires, le Cepici, aux dires de Esmel Essis Emmanuel est confronté à d’énormes difficultés : manque de collaboration de certains acteurs de l’administration publique, la forte résistance de nombreuses structures, le faible niveau de synergie de nombreux intervenants et de problèmes de leadership mais également l’indisponibilité de ressource de fonctionnement. « Il est malheureusement difficile pour nous d’accomplir notre travail dans cet environnement austère », s’est presque plaint le Premier responsable du Cepici avant de remettre l’agenda des réformes 2016 à Daniel Kablan Duncan. Ce qui expliquerait que certaines réformes tardent à être concrétisées. En ce qui concerne le package de réformes 2016, ce sont 44 projets de réformes répartis sur les dix indicateurs Doing business, et 4 réformes institutionnelles qui ont présentés au cours de l’atelier qui a précédé la remise officielle de l’agenda au chef du gouvernement. Plusieurs recommandations ont été faites à l’issue des deux ateliers nationaux qui ont permis de valider ces nouvelles réformes. Il s’agit entre autre autres de la mise en place d’un cadre institutionnel de l’environnement des affaires, la planification et la responsabilisation, l’adoption d’une gestion axée sur les résultats, la mise sur pieds d’un budget conséquents dans les délais requis… Au titre des facteurs clés de succès, il a été suggéré l’implication et le soutien constant des plus hautes autorités gouvernementales, la disponibilité des ressources financières… Pour rappel, la Côte d’Ivoire occupe actuellement la 147ème place dans le dernier Doing Business.
Dieudonné Wognin