La Côte d’Ivoire va lancer cette année une Université virtuelle pour un coût de 20,2 milliards de FCFA, a annoncé, mercredi, le gouvernement à l’issue d’un Conseil de ministre présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Selon le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, « le Conseil a adopté une communication relative au processus de création de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire et au lancement de ses activités ».
L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) est un système d’enseignement à distance basé sur l’intégration généralisée des technologies de l’information et de la communication dans les pratiques académiques et pédagogiques, a-t-il expliqué. La création de l’UVCI est une solution novatrice à toutes les contraintes auxquelles sont soumises les universités publiques ivoiriennes.
Cette réforme, qui fait suite à l’effort financier consenti par l’Etat pour la réhabilitation, l’extension et l’équipement des universités existantes, permettra à la fois de moderniser et d’améliorer la qualité de l’offre de formation supérieure et d’agir efficacement sur le déficit en infrastructures et en encadrement.
A cet effet, le gouvernement ivoirien entend mettre en place les conditions propices à un enseignement à distance opérationnel et efficace. « Un réseau intranet interconnectant toutes les universités publiques et une plateforme hébergeant les ressources pédagogiques numériques sont déjà mis en place et en cours d’extension », a annoncé le porte-parole du gouvernement.
« Des mesures sont prises pour faciliter l’acquisition de terminaux numériques ainsi que l’accès des étudiants au réseau internet. Ainsi, le Conseil a adopté les modalités de financement de l’opérationnalisation de l’UVCI, à hauteur de 20,2 milliards de FCFA », a poursuivi M. Koné.
Par ailleurs, le Conseil des ministres a adopté une communication relative à la mise en œuvre de la phase pilote de la Stratégie nationale d’alphabétisation. Compte tenu de son impact rapide et important sur l’amélioration de la qualité des conditions de vie des populations et sur la croissance économique, l’alphabétisation est désormais considérée comme un sujet d’intérêt national, a expliqué Bruno Nabagné Koné.
Selon lui, le plan stratégique d’alphabétisation élaboré et mis en œuvre par le Gouvernement depuis 2014 adopte une nouvelle orientation de la lutte contre l’analphabétisme afin d’assurer à tous les adultes, y compris les personnes du troisième âge, un accès à la lecture, à l’écriture et à une éducation non formelle.
Ainsi, a ajouté M. Koné, « il est proposé la vulgarisation de l’alphabétisation dans tous les secteurs d’activités et auprès du plus grand nombre de cibles (entreprises, marchés, gares routières, maisons d’arrêt et de correction, collectivités locales et territoriales, groupements agricoles, associations et ONG, personnel de maison, lieux de culte, enfants de la rue…) ».
Cette stratégie a pour objectif de réduire, de concert avec les partenaires techniques et financiers, le taux d’analphabétisme de 43,8% actuellement à 20% en 2020.
La phase pilote de la Stratégie nationale d’alphabétisation, d’un coût de 1,8 milliard de francs CFA, s’étendra sur une période de deux ans, 2016 et 2017.
LS/APA
Selon le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, « le Conseil a adopté une communication relative au processus de création de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire et au lancement de ses activités ».
L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) est un système d’enseignement à distance basé sur l’intégration généralisée des technologies de l’information et de la communication dans les pratiques académiques et pédagogiques, a-t-il expliqué. La création de l’UVCI est une solution novatrice à toutes les contraintes auxquelles sont soumises les universités publiques ivoiriennes.
Cette réforme, qui fait suite à l’effort financier consenti par l’Etat pour la réhabilitation, l’extension et l’équipement des universités existantes, permettra à la fois de moderniser et d’améliorer la qualité de l’offre de formation supérieure et d’agir efficacement sur le déficit en infrastructures et en encadrement.
A cet effet, le gouvernement ivoirien entend mettre en place les conditions propices à un enseignement à distance opérationnel et efficace. « Un réseau intranet interconnectant toutes les universités publiques et une plateforme hébergeant les ressources pédagogiques numériques sont déjà mis en place et en cours d’extension », a annoncé le porte-parole du gouvernement.
« Des mesures sont prises pour faciliter l’acquisition de terminaux numériques ainsi que l’accès des étudiants au réseau internet. Ainsi, le Conseil a adopté les modalités de financement de l’opérationnalisation de l’UVCI, à hauteur de 20,2 milliards de FCFA », a poursuivi M. Koné.
Par ailleurs, le Conseil des ministres a adopté une communication relative à la mise en œuvre de la phase pilote de la Stratégie nationale d’alphabétisation. Compte tenu de son impact rapide et important sur l’amélioration de la qualité des conditions de vie des populations et sur la croissance économique, l’alphabétisation est désormais considérée comme un sujet d’intérêt national, a expliqué Bruno Nabagné Koné.
Selon lui, le plan stratégique d’alphabétisation élaboré et mis en œuvre par le Gouvernement depuis 2014 adopte une nouvelle orientation de la lutte contre l’analphabétisme afin d’assurer à tous les adultes, y compris les personnes du troisième âge, un accès à la lecture, à l’écriture et à une éducation non formelle.
Ainsi, a ajouté M. Koné, « il est proposé la vulgarisation de l’alphabétisation dans tous les secteurs d’activités et auprès du plus grand nombre de cibles (entreprises, marchés, gares routières, maisons d’arrêt et de correction, collectivités locales et territoriales, groupements agricoles, associations et ONG, personnel de maison, lieux de culte, enfants de la rue…) ».
Cette stratégie a pour objectif de réduire, de concert avec les partenaires techniques et financiers, le taux d’analphabétisme de 43,8% actuellement à 20% en 2020.
La phase pilote de la Stratégie nationale d’alphabétisation, d’un coût de 1,8 milliard de francs CFA, s’étendra sur une période de deux ans, 2016 et 2017.
LS/APA