Yamoussoukro - La ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (MSFFE), Anne Désirée Ouloto dénonce les mutilations génitales féminines (MGF) "hélas encore pratiquées", soulignant que le fléau représente "une cause nationale" qui nécessite une synergie d'actions", afin d’éliminer cette pratique aux conséquences néfastes sur la santé de la femme.
"Les MGF doivent être l’affaire de tous, hommes et femmes. Tous les acteurs doivent être sensibilisés et mobilisés pour trouver la solution à l’épineuse question du financement de la lutte", a exhorté Anne Ouloto.
Elle était invitée à se prononcer sur "les aspects financiers de la lutte contre les MGF" à une table ronde initiée par la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI), jeudi, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Le fléau touche 36% de femmes en Côte d’Ivoire, relève-ton.
Pour y parvenir, la ministre de la famille encourage, "nous ne devons pas avoir peur ni honte d’en parler, parce que nos femmes, vos enfants souffrent en silence", relevant toutefois que "la lutte contre les MGF est multiforme et a un coût financier, ajouté à la souffrance qu’on ne peut évaluer et l’impact de cette pratique sur les familles.
Anne Ouloto demande également aux cadres de procéder à la sensibilisation à l’intérieur des familles et à "ne pas faire des MGF, qui ne reposent sur aucun fondement, un sujet tabou de sorte que les femmes soient informées des conséquences de la pratique, et que les victimes soient rétablies dans leurs droits et épanouies dans leur foyer avec la reconstitution du clitoris".
La table ronde sur les MGF a enregistré la participation de l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, de la Fondation Djigui de l’Imam Cissé Djiguiba.
Elle marque la fin des travaux du troisième congrès de la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) ouvert lundi à Yamoussoukro autour du thème "financement de la santé de la reproduction : quels enjeux pour la santé de la femme et de l’enfant".
nam/akn/ask
"Les MGF doivent être l’affaire de tous, hommes et femmes. Tous les acteurs doivent être sensibilisés et mobilisés pour trouver la solution à l’épineuse question du financement de la lutte", a exhorté Anne Ouloto.
Elle était invitée à se prononcer sur "les aspects financiers de la lutte contre les MGF" à une table ronde initiée par la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI), jeudi, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Le fléau touche 36% de femmes en Côte d’Ivoire, relève-ton.
Pour y parvenir, la ministre de la famille encourage, "nous ne devons pas avoir peur ni honte d’en parler, parce que nos femmes, vos enfants souffrent en silence", relevant toutefois que "la lutte contre les MGF est multiforme et a un coût financier, ajouté à la souffrance qu’on ne peut évaluer et l’impact de cette pratique sur les familles.
Anne Ouloto demande également aux cadres de procéder à la sensibilisation à l’intérieur des familles et à "ne pas faire des MGF, qui ne reposent sur aucun fondement, un sujet tabou de sorte que les femmes soient informées des conséquences de la pratique, et que les victimes soient rétablies dans leurs droits et épanouies dans leur foyer avec la reconstitution du clitoris".
La table ronde sur les MGF a enregistré la participation de l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, de la Fondation Djigui de l’Imam Cissé Djiguiba.
Elle marque la fin des travaux du troisième congrès de la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) ouvert lundi à Yamoussoukro autour du thème "financement de la santé de la reproduction : quels enjeux pour la santé de la femme et de l’enfant".
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