Yamoussoukro - Dix ex-exciseuses de Yamoussoukro se sont engagées, jeudi, à accompagner le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).
L’engagement a été pris solennellement par Mme Fatoumata Coulibaly, au nom de ses camarades, devant la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (MSFFE), Anne Désirée Ouloto, jeudi, lors de la cérémonie de clôture du troisième congrès de la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamousoukro.
Elle a indiqué que l’excision est "un héritage familial" qui s’est transformé en "métier" permettant à chaque femme exciseuse de gagner 1500 F CFA par excision. Elle a indiqué qu’après leur désengagement elles ont perdu leur statut, le respect de la communauté et tout prestige.
"Malgré cela, nous ne regrettons pas d’avoir cessé le métier d’exciseuse", a fait savoir Fatoumata Coulibaly qui a sollicité le soutien du ministère et plaidé pour la prise en charge médicale d’une dame excisée et âgée de 30 ans et qui n’a jamais voulu d’homme parce que souffrant de fortes douleurs.
Anne Désirée Ouloto a salué le courage des des dix ex-exciseuses de Yamoussoukro pour leur choix désormais aux côtés de son ministère pour préserver la santé et la vie des femmes, leur conseillant de demeurer ferme dans leur engagement pour ne pas fléchir.
Elle a répondu favorablement à la prise en charge de la jeune dame souffrant des conséquences de l’excision et promis un fonds de 300 000 FCFA à 500 000 F CFA pour accompagner chaque ex-exciseuse dans des activités génératrices de revenus.
nam/akn/ask
L’engagement a été pris solennellement par Mme Fatoumata Coulibaly, au nom de ses camarades, devant la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (MSFFE), Anne Désirée Ouloto, jeudi, lors de la cérémonie de clôture du troisième congrès de la société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamousoukro.
Elle a indiqué que l’excision est "un héritage familial" qui s’est transformé en "métier" permettant à chaque femme exciseuse de gagner 1500 F CFA par excision. Elle a indiqué qu’après leur désengagement elles ont perdu leur statut, le respect de la communauté et tout prestige.
"Malgré cela, nous ne regrettons pas d’avoir cessé le métier d’exciseuse", a fait savoir Fatoumata Coulibaly qui a sollicité le soutien du ministère et plaidé pour la prise en charge médicale d’une dame excisée et âgée de 30 ans et qui n’a jamais voulu d’homme parce que souffrant de fortes douleurs.
Anne Désirée Ouloto a salué le courage des des dix ex-exciseuses de Yamoussoukro pour leur choix désormais aux côtés de son ministère pour préserver la santé et la vie des femmes, leur conseillant de demeurer ferme dans leur engagement pour ne pas fléchir.
Elle a répondu favorablement à la prise en charge de la jeune dame souffrant des conséquences de l’excision et promis un fonds de 300 000 FCFA à 500 000 F CFA pour accompagner chaque ex-exciseuse dans des activités génératrices de revenus.
nam/akn/ask