Les pays africains sont au bas du classement en matière de liberté de la presse. Sur les 126 pays mal classés des 5 continents, 48 proviennent de l’Afrique, soit 38% et le pays le plus mal classé à la 180ème place, c’est-à-dire en dernier, est l’Erythrée. Quant à la Côte d’Ivoire, elle est logée dans le groupe des 30 pays où l’exercice de la liberté de la presse est jugée satisfaisante.
Nonobstant cette mauvaise posture, les Etats africains, affichent leur volonté d’améliorer l’environnement de la presse, un outil essentiel à la démocratie et la bonne gouvernance.
Qu’est-ce qui explique ce mauvais classement des Etats africains en matière de liberté de la presse? Existe-t-il une particularité africaine? Quelles sont les entraves propres à l’Afrique et comment les endiguer? C’est à ces questions que va essayer de répondre le premier colloque international sur la liberté de la presse qui se tiendra les 5 et 6 octobre à Abidjan, sur le thème:« La liberté de presse en Afrique: mythe ou réalité ». En prélude à cet événement, qui va réunir toutes les sommités du monde des médias au plan local et international, la ministre de la ministre, Affoussiata Bamba-Lamine, était face aux journalistes ce vendredi 11 septembre à son cabinet au Plateau, pour situer l’opinion sur les enjeux de cette rencontre. ‘’Ce colloque est une plateforme d’identification de toutes formes d’entraves inhérentes à la liberté de la presse, une rencontre sur la problématique de la presse sur notre continent afin de proposer des solutions idoines pour réduire ces obstacles’’, a-t-elle expliqué. Il s’agira surtout pour coller au contexte national, de ‘’créer enfin les conditions de l’émergence d’une presse d’Etat soucieuse de la qualité du service public et d’une presse indépendante, à égale distance de tous les pouvoirs et crédible’’.
Ce sont environ 200 participants nationaux et internationaux composés notamment de journalistes, d’experts, de représentants d’institutions, des cyber-activistes, qui sont attendus à ce premier colloque international sur la liberté de la presse à Abidjan.
Danielle Tagro
Nonobstant cette mauvaise posture, les Etats africains, affichent leur volonté d’améliorer l’environnement de la presse, un outil essentiel à la démocratie et la bonne gouvernance.
Qu’est-ce qui explique ce mauvais classement des Etats africains en matière de liberté de la presse? Existe-t-il une particularité africaine? Quelles sont les entraves propres à l’Afrique et comment les endiguer? C’est à ces questions que va essayer de répondre le premier colloque international sur la liberté de la presse qui se tiendra les 5 et 6 octobre à Abidjan, sur le thème:« La liberté de presse en Afrique: mythe ou réalité ». En prélude à cet événement, qui va réunir toutes les sommités du monde des médias au plan local et international, la ministre de la ministre, Affoussiata Bamba-Lamine, était face aux journalistes ce vendredi 11 septembre à son cabinet au Plateau, pour situer l’opinion sur les enjeux de cette rencontre. ‘’Ce colloque est une plateforme d’identification de toutes formes d’entraves inhérentes à la liberté de la presse, une rencontre sur la problématique de la presse sur notre continent afin de proposer des solutions idoines pour réduire ces obstacles’’, a-t-elle expliqué. Il s’agira surtout pour coller au contexte national, de ‘’créer enfin les conditions de l’émergence d’une presse d’Etat soucieuse de la qualité du service public et d’une presse indépendante, à égale distance de tous les pouvoirs et crédible’’.
Ce sont environ 200 participants nationaux et internationaux composés notamment de journalistes, d’experts, de représentants d’institutions, des cyber-activistes, qui sont attendus à ce premier colloque international sur la liberté de la presse à Abidjan.
Danielle Tagro
