Le juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a débouté, hier vendredi, le collectif des candidats, dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) dirigé par Sidy Diallo.
Après la note de la Fifa le vendredi 5 septembre dernier, favorable à Sidy Diallo, dans le bras de fer qui l’oppose à des candidats déclarés à la présidence de la Fif, la justice ivoirienne lui a donné raison, hier vendredi 11 septembre. En effet, saisi par le collectif des candidats (Eugène Diomandé, Eric Monnet, Dao Mamadou et Koné Cheick Oumar), le juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Sory Condé, a débouté les demandeurs. Arguant qu’il n’y a pas de paralysie à la Fédération ivoirienne de football pour la mise en place d’une administration provisoire, comme souhaité par l’avocat des plaignants dans l’un de ses 5 chefs de demande. Ce verdict qui remet en scelle Sidy Diallo a été prononcé devant Me Mohamed Lamine Faye, représentant les intérêts de la Fif et Me Abdoulaye Méité, celui du collectif des candidats, qui a eu le soutien dans la salle de Dao Mamadou, porte-parole dudit collectif. Traduit devant les tribunaux ordinaires, alors que les textes de la Fif, de la Caf et de la Fifa, interdisent cela, pour le règlement de tout différend, Sidy Diallo s’en tire bien. « Je n’ai jamais répondu à un président de club, dans la presse. Parce que ce sont eux qui m’ont mis là où je suis. Toutefois, j’invite les uns et les autres à être du côté de la vérité », a confié hier au téléphone Sidy Diallo, visiblement heureux de la tournure de cette affaire. Mieux, fait-il savoir, son mandat a officiellement pris fin le 10 septembre 2015, mais il a jusqu’au 30 juin 2016, au plus tard, pour organiser les élections, comme le stipulent les statuts du 9 juillet 2011. En tout cas, le patron de la Maison de verre et ses collaborateurs espèrent que ceux qui s’agitent mettront un peu d’eau dans leur vin, pour le bonheur du football ivoirien. Cependant, ce souhait n’est pas pour ces jours-ci. Puisque l’avocat du collectif compte bien faire appel. Pour Me Abdoulaye Timité, la décision en faveur de Sidy Diallo est « forcée ». Même son de cloche chez les candidats qui sont prêts à revenir à la charge. « La paralysie est de fait. On parle de fin de mandat du comité exécutif de la Fif depuis le 30 juin 2015. Nos textes sont bien clairs sur ce sujet. Nous avons notre plan B. Son mandat est terminé et nous avons des arguments pour la mise en place d’une administration provisoire », a soufflé hier également un des candidats joint au téléphone. Sidy Diallo tient deux victoires (Fifa et justice ivoirienne) dans cette bataille de forclusion du mandat du comité exécutif de la fédé, tandis que les candidats et les clubs qui leur sont favorables, comptent deux défaites. Peut-être que la réunion cruciale du mercredi 16 septembre 2015, qui réunira les principaux clubs, leur sera profitable.
Annoncia SEHOUE
Après la note de la Fifa le vendredi 5 septembre dernier, favorable à Sidy Diallo, dans le bras de fer qui l’oppose à des candidats déclarés à la présidence de la Fif, la justice ivoirienne lui a donné raison, hier vendredi 11 septembre. En effet, saisi par le collectif des candidats (Eugène Diomandé, Eric Monnet, Dao Mamadou et Koné Cheick Oumar), le juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Sory Condé, a débouté les demandeurs. Arguant qu’il n’y a pas de paralysie à la Fédération ivoirienne de football pour la mise en place d’une administration provisoire, comme souhaité par l’avocat des plaignants dans l’un de ses 5 chefs de demande. Ce verdict qui remet en scelle Sidy Diallo a été prononcé devant Me Mohamed Lamine Faye, représentant les intérêts de la Fif et Me Abdoulaye Méité, celui du collectif des candidats, qui a eu le soutien dans la salle de Dao Mamadou, porte-parole dudit collectif. Traduit devant les tribunaux ordinaires, alors que les textes de la Fif, de la Caf et de la Fifa, interdisent cela, pour le règlement de tout différend, Sidy Diallo s’en tire bien. « Je n’ai jamais répondu à un président de club, dans la presse. Parce que ce sont eux qui m’ont mis là où je suis. Toutefois, j’invite les uns et les autres à être du côté de la vérité », a confié hier au téléphone Sidy Diallo, visiblement heureux de la tournure de cette affaire. Mieux, fait-il savoir, son mandat a officiellement pris fin le 10 septembre 2015, mais il a jusqu’au 30 juin 2016, au plus tard, pour organiser les élections, comme le stipulent les statuts du 9 juillet 2011. En tout cas, le patron de la Maison de verre et ses collaborateurs espèrent que ceux qui s’agitent mettront un peu d’eau dans leur vin, pour le bonheur du football ivoirien. Cependant, ce souhait n’est pas pour ces jours-ci. Puisque l’avocat du collectif compte bien faire appel. Pour Me Abdoulaye Timité, la décision en faveur de Sidy Diallo est « forcée ». Même son de cloche chez les candidats qui sont prêts à revenir à la charge. « La paralysie est de fait. On parle de fin de mandat du comité exécutif de la Fif depuis le 30 juin 2015. Nos textes sont bien clairs sur ce sujet. Nous avons notre plan B. Son mandat est terminé et nous avons des arguments pour la mise en place d’une administration provisoire », a soufflé hier également un des candidats joint au téléphone. Sidy Diallo tient deux victoires (Fifa et justice ivoirienne) dans cette bataille de forclusion du mandat du comité exécutif de la fédé, tandis que les candidats et les clubs qui leur sont favorables, comptent deux défaites. Peut-être que la réunion cruciale du mercredi 16 septembre 2015, qui réunira les principaux clubs, leur sera profitable.
Annoncia SEHOUE