Agboville - Le nouveau chef du village de Grand Moutcho (3 km d’Agboville), Apata Gustave, a reçu vendredi son arrêté de nomination, des mains du préfet de région, préfet du département d’Agboville, Bako Privat.
Ohochi (nom de chef de village en langue Abbey) Apata Gustave, 75 ans, enseignant à la retraite, succède à Apata Yavo clément, dernier chef de village à avoir eu un arrêté de nomination en 2003, mais qui avait été révoqué le 31 décembre 2008, par le pr&eacu te;fet pour 'Inaptitude au commandement'.
"Nous tenons à faire respecter nos us et coutumes et croyons que dans la désignation et la révocation d'un chef, la procédure doit être de mise", a fait observer l’ancien chef Apata Yavo, estimant avoir été lésé.
M. Apata était alors entré en dissidence, contestant la décision prise par le préfet Alliali Kouadio. Il refusa par ailleurs, de reconnaitre Yao Kokola Ambroise, comme le nouveau chef de village de Grand Moutcho, choisi par le chef de terre en 2009, ce qui créa un bicéphalisme à la tête du village pendant sept ans.
Le préfet Bako Privat a salué les deux parties, pour lui avoir facilité la tâche dans sa mission de recherche de solutions, lors de la remise de l’arrêté de nomination sur la grande place du vi llage de Moutcho.
"Il vaut mieux un consensus comme cela a été le cas à Grand Moutcho, qu’une élection, à l’issue de laquelle, le vainqueur peut se croire nanti de pouvoir exorbitant, au point de dominer les autres", a expliqué M. Bako.
"Le poste de chef de village est exercé à vie et celui qui l’occupe n’appartient plus seulement à sa famille, mais à tout le village. Il doit respect et considération à sa population, qui a son tour, lui doit obéissance", a fait savoir l’administrateur civil.
"Je voudrais vous faire confiance et je ne voudrais plus entendre parler d’un autre problème de chefferie à Moutcho", a conclu Bako, rappelant qu’il s’agit d’un jour nouveau pour cette grosse localité, pour laquelle le nouveau chef de village doit ouvrir les bras à tous, en mettant en avant, l’intérêt de sa population.
(AIP)
dd/kam
Ohochi (nom de chef de village en langue Abbey) Apata Gustave, 75 ans, enseignant à la retraite, succède à Apata Yavo clément, dernier chef de village à avoir eu un arrêté de nomination en 2003, mais qui avait été révoqué le 31 décembre 2008, par le pr&eacu te;fet pour 'Inaptitude au commandement'.
"Nous tenons à faire respecter nos us et coutumes et croyons que dans la désignation et la révocation d'un chef, la procédure doit être de mise", a fait observer l’ancien chef Apata Yavo, estimant avoir été lésé.
M. Apata était alors entré en dissidence, contestant la décision prise par le préfet Alliali Kouadio. Il refusa par ailleurs, de reconnaitre Yao Kokola Ambroise, comme le nouveau chef de village de Grand Moutcho, choisi par le chef de terre en 2009, ce qui créa un bicéphalisme à la tête du village pendant sept ans.
Le préfet Bako Privat a salué les deux parties, pour lui avoir facilité la tâche dans sa mission de recherche de solutions, lors de la remise de l’arrêté de nomination sur la grande place du vi llage de Moutcho.
"Il vaut mieux un consensus comme cela a été le cas à Grand Moutcho, qu’une élection, à l’issue de laquelle, le vainqueur peut se croire nanti de pouvoir exorbitant, au point de dominer les autres", a expliqué M. Bako.
"Le poste de chef de village est exercé à vie et celui qui l’occupe n’appartient plus seulement à sa famille, mais à tout le village. Il doit respect et considération à sa population, qui a son tour, lui doit obéissance", a fait savoir l’administrateur civil.
"Je voudrais vous faire confiance et je ne voudrais plus entendre parler d’un autre problème de chefferie à Moutcho", a conclu Bako, rappelant qu’il s’agit d’un jour nouveau pour cette grosse localité, pour laquelle le nouveau chef de village doit ouvrir les bras à tous, en mettant en avant, l’intérêt de sa population.
(AIP)
dd/kam
