Depuis octobre 2014, la vie dans plusieurs villages de Sikensi est perturbée avec l’apparition d’un troupeau de trois (3) éléphants (un male, une femelle et un éléphanteau) porteurs d’émetteurs. Depuis lors, la liste de leur ravage (cultures détruites, maisons saccagées) dans ces villages ne fait que s’allonger sans parler du risque humain car, ces éléphants ont déjà tué 3 personnes dans la région de Daloa d’où ils ont été transférés voici plus d’un an. Face aux dangers réels, le Gouvernement a pris la décision d’agir. C’est ainsi que le vendredi11 septembre 2015, MM. Mathieu Babaud Darret et Maurice Bandama, respectivement ministre des Eaux et Forêts, et de la Culture et de la Francophonie se sont rendus à Sikensi afin de rencontrer les autorités villageoises concernées pour leur parler des solutions de l’Etat afin de soustraire leurs plantations et terres à la présence de ces animaux sauvages.
Comment ces éléphants se sont retrouvés dans cette zone ?
Les animaux en question sont les éléphants qui avaient été transférés au mois de janvier 2014 de Daloa pour le parc national d’Azagny à Grand Lahou où ils devaient vivre définitivement. Mais voila, une partie d’environ 1km de la clôture dudit parc était défectueuse et a favorisé la sortie des 3 éléphants qui se sont retrouvés à Sikensi, précisément dans les villages de Bakanou A et B, Bécédi, de Soukoueby.
Ces animaux ont causé d’énormes dégâts, d’ailleurs les villageois parlent de plus de 50 plantations détruites sans compter la peur qu’inspirent ces animaux. C’est pourquoi, le ministre Babaud Darret est venu présenter les solutions à ce problème. Il a dit que d’ici à 3 semaines, les agents de son ministère allaient mener une opération de refoulement des pachydermes en dehors de cette zone vers un lieu plus sûr. Mieux, ces agents seront chargés pendant 6 mois de veiller au non retour des éléphants. Pourquoi pendant une période 6 mois, parce qu’on sera en pleine saison sèche, période pendant laquelle les experts Sud-africains ont choisi de capturer les animaux pour les ramener définitivement sur le site du parc d’Azagny.
Mais en attendant, le Gouvernement a décidé de prendre la mesure conservatoire de refoulement. Les chefs des villages concernés ont salué cette initiative et plaidé pour un dédommagement au vu des énormes dégâts causés dans les plantations. Un fait que n’ont pas rejeté les envoyés de l’Etat. Le ministre Babaud Darret a souligné qu’en relation avec le ministre de l’Agriculture, des dispositions seront prises pour évaluer la liste des victimes et la nature des préjudices afin qu’une communication soit faite en Conseil des ministres.
Olivier Guédé
Comment ces éléphants se sont retrouvés dans cette zone ?
Les animaux en question sont les éléphants qui avaient été transférés au mois de janvier 2014 de Daloa pour le parc national d’Azagny à Grand Lahou où ils devaient vivre définitivement. Mais voila, une partie d’environ 1km de la clôture dudit parc était défectueuse et a favorisé la sortie des 3 éléphants qui se sont retrouvés à Sikensi, précisément dans les villages de Bakanou A et B, Bécédi, de Soukoueby.
Ces animaux ont causé d’énormes dégâts, d’ailleurs les villageois parlent de plus de 50 plantations détruites sans compter la peur qu’inspirent ces animaux. C’est pourquoi, le ministre Babaud Darret est venu présenter les solutions à ce problème. Il a dit que d’ici à 3 semaines, les agents de son ministère allaient mener une opération de refoulement des pachydermes en dehors de cette zone vers un lieu plus sûr. Mieux, ces agents seront chargés pendant 6 mois de veiller au non retour des éléphants. Pourquoi pendant une période 6 mois, parce qu’on sera en pleine saison sèche, période pendant laquelle les experts Sud-africains ont choisi de capturer les animaux pour les ramener définitivement sur le site du parc d’Azagny.
Mais en attendant, le Gouvernement a décidé de prendre la mesure conservatoire de refoulement. Les chefs des villages concernés ont salué cette initiative et plaidé pour un dédommagement au vu des énormes dégâts causés dans les plantations. Un fait que n’ont pas rejeté les envoyés de l’Etat. Le ministre Babaud Darret a souligné qu’en relation avec le ministre de l’Agriculture, des dispositions seront prises pour évaluer la liste des victimes et la nature des préjudices afin qu’une communication soit faite en Conseil des ministres.
Olivier Guédé