Bernard N’Doumi, président de la Commission indépendante permanente de concertation (CIPC) des entreprises privées, a appelé les partenaires sociaux des secteurs aériens, maritimes et nettoyage, ainsi que celui de l’insalubrité à tout mettre en oeuvre pour finaliser les discussions sous l’égide de la CIPC et de permettre la mise en route de la procédure devant aboutir à la prise d’un arrêté d’extension des Accords sur la revalorisation des salaires par le ministre de l’Emploi. Il était, à cet effet, face à la presse ce mardi 15 septembre à la Maison des patrons au Plateau. D’entrée, il a fait le point des négociations sur l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du secteur privé. Il est revenu, dans son propos liminaire, sur les principaux accords obtenus depuis 2008. Ce sont notamment les revalorisations de la prime de transport, du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est maintenant de 60 000 F CFA, la revalorisation du salaire minimum agricole garanti (SMAG) à hauteur de 25%.
Par ailleurs, M. N’Doumi a relevé que, sur la base du rapport du Comité ad-hoc définissant le cadre des négociations sur les salaires minima catégoriels conventionnels, la CIPC a ouvert les discussions qui ont abouti le 6 mars 2015 à une recommandation signée par les dirigeants des organisations professionnelles d’employeurs et des travailleurs membres. Laquelle recommandation qui porte sur la détermination d’un taux uniforme de revalorisation des barèmes sectoriels qui doit osciller entre 5 et 15%, la date de prise d’effet de l’accord fixée au 1er janvier 2015, la prise en compte des augmentations à valoir faites par les entreprises depuis 1998. Maintenant il est question, a-t-il estimé, de passer à une étape supérieure, c’est-à-dire étendre tous ces acquis aux entreprises non membres de la CIPC. Il a annoncé, séance tenante, que sa structure va transmettre au ministre de l’Emploi pour la prise d’un arrêté d’extension les Accords signés par toutes les parties concernées, les dirigeants des organisations professionnelles d’employeurs et des travailleurs membres.
Danielle Tagro
Par ailleurs, M. N’Doumi a relevé que, sur la base du rapport du Comité ad-hoc définissant le cadre des négociations sur les salaires minima catégoriels conventionnels, la CIPC a ouvert les discussions qui ont abouti le 6 mars 2015 à une recommandation signée par les dirigeants des organisations professionnelles d’employeurs et des travailleurs membres. Laquelle recommandation qui porte sur la détermination d’un taux uniforme de revalorisation des barèmes sectoriels qui doit osciller entre 5 et 15%, la date de prise d’effet de l’accord fixée au 1er janvier 2015, la prise en compte des augmentations à valoir faites par les entreprises depuis 1998. Maintenant il est question, a-t-il estimé, de passer à une étape supérieure, c’est-à-dire étendre tous ces acquis aux entreprises non membres de la CIPC. Il a annoncé, séance tenante, que sa structure va transmettre au ministre de l’Emploi pour la prise d’un arrêté d’extension les Accords signés par toutes les parties concernées, les dirigeants des organisations professionnelles d’employeurs et des travailleurs membres.
Danielle Tagro