La ministre de la Solidarité de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Affaires sociales, Anne-Désirée Oulotto, a plaidé pour la mise en place d’une « porte d’entrée unique » au profit des victimes des mutilations génitales féminines (MGF). C’était le 9 septembre dernier, alors qu’elle animait une communication sur « les aspects financiers de la lutte contre les mutilations génitales féminines », qui marquait la clôture du 3ème congrès de gynécologie et obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) qui a eu lieu à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro.
Selon elle, cette « porte d’entrée unique » qui s’apparentera à un programme national doit être le premier point de chute de la victime afin de faciliter sa prise en charge psycho-sociale. Vu que celles-ci, très souvent, éprouvent des difficultés à s’ouvrir aux praticiens.
Condamnant la pratique des MGF, Anne Ouloto a indiqué que celles-ci ne doivent plus exister. « Nous voulons prendre en charge les victimes existantes, mais nous n’en voulons plus. Tout le monde doit être sensibilisé. La lutte doit être avant tout une affaire des femmes et des hommes », a t-elle indiqué, ajoutant « qu’on n’aura plus en Côte d’Ivoire, ce genre de femmes qui souffrent ». Elle a, cet effet, souhaité avoir aux côtés de l’Etat, la Sogoci, dans le cadre de la prise en charge des victimes.
Ouattara Abdul-Mohamed
Selon elle, cette « porte d’entrée unique » qui s’apparentera à un programme national doit être le premier point de chute de la victime afin de faciliter sa prise en charge psycho-sociale. Vu que celles-ci, très souvent, éprouvent des difficultés à s’ouvrir aux praticiens.
Condamnant la pratique des MGF, Anne Ouloto a indiqué que celles-ci ne doivent plus exister. « Nous voulons prendre en charge les victimes existantes, mais nous n’en voulons plus. Tout le monde doit être sensibilisé. La lutte doit être avant tout une affaire des femmes et des hommes », a t-elle indiqué, ajoutant « qu’on n’aura plus en Côte d’Ivoire, ce genre de femmes qui souffrent ». Elle a, cet effet, souhaité avoir aux côtés de l’Etat, la Sogoci, dans le cadre de la prise en charge des victimes.
Ouattara Abdul-Mohamed