Abidjan - La Côte d'Ivoire, qui depuis trois ans traque
les emplois fictifs dans la Fonction publique, est parvenue à économiser 21
milliards de FCFA (32 millions d'euros) depuis début 2015, en assainissant ses
fichiers informatiques, a-t-on appris vendredi auprès du ministère concerné.
"Une économie de 21 milliards de FCFA a été réalisée en 2015, grâce à notre
politique de modernisation de l'administration", s'est réjoui auprès de l'AFP
Joseph Kaudjhis, directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de la
Fonction publique.
Cette "performance" trouve son origine dans le système intégré des
fonctionnaires et des agents de l'Etat (Syfae), une plate-forme informatique
mise en place en 2012 et qui permet de gérer tous les fonctionnaires. De
telles avancées étaient souhaitées par les bailleurs de fonds comme le Fonds
monétaire internationale qui stigmatisaient une administration budgétivore.
Il y a deux semaines, le ministre ivoirien de la Fonction publique, Cissé
Ibrahim Bacongo, avait annoncé la découverte en 2015, de 2.000
"fonctionnaires fraudeurs" dans son administration, le plus gros employeur du
pays.
"Nous avons identifié 2.000 agents qui émargeaient à la Fonction publique
alors qu'ils bénéficiaient de numéros matricules acquis frauduleusement",
avait expliqué à l'AFP M. Bacongo, évoquant un "travail de tous les jours pour
expurger les fonctionnaires véreux".
Cette politique d'assainissement s'inscrit dans le programme de
modernisation de la Fonction publique ivoirienne visant à réduire la masse
salariale qui avoisine 50% des recettes fiscales, alors que la norme
communautaire ouest-africaine est de 35%.
Le gouvernement ivoirien s'est fixé jusqu'en 2020 une politique de
recrutement en adéquation avec les finances de l'Etat, à travers la formule
"une entrée (un recrutement) pour une sortie".
En 2013, 3.000 emplois "fictifs" avaient déjà été identifiés dans la
Fonction publique. Les fichiers de l'administration ivoirienne comptent
actuellement 183.000 noms de fonctionnaires dont "167.000 présents et payés",
selon les chiffres officiels.
ck/eak/dom
les emplois fictifs dans la Fonction publique, est parvenue à économiser 21
milliards de FCFA (32 millions d'euros) depuis début 2015, en assainissant ses
fichiers informatiques, a-t-on appris vendredi auprès du ministère concerné.
"Une économie de 21 milliards de FCFA a été réalisée en 2015, grâce à notre
politique de modernisation de l'administration", s'est réjoui auprès de l'AFP
Joseph Kaudjhis, directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de la
Fonction publique.
Cette "performance" trouve son origine dans le système intégré des
fonctionnaires et des agents de l'Etat (Syfae), une plate-forme informatique
mise en place en 2012 et qui permet de gérer tous les fonctionnaires. De
telles avancées étaient souhaitées par les bailleurs de fonds comme le Fonds
monétaire internationale qui stigmatisaient une administration budgétivore.
Il y a deux semaines, le ministre ivoirien de la Fonction publique, Cissé
Ibrahim Bacongo, avait annoncé la découverte en 2015, de 2.000
"fonctionnaires fraudeurs" dans son administration, le plus gros employeur du
pays.
"Nous avons identifié 2.000 agents qui émargeaient à la Fonction publique
alors qu'ils bénéficiaient de numéros matricules acquis frauduleusement",
avait expliqué à l'AFP M. Bacongo, évoquant un "travail de tous les jours pour
expurger les fonctionnaires véreux".
Cette politique d'assainissement s'inscrit dans le programme de
modernisation de la Fonction publique ivoirienne visant à réduire la masse
salariale qui avoisine 50% des recettes fiscales, alors que la norme
communautaire ouest-africaine est de 35%.
Le gouvernement ivoirien s'est fixé jusqu'en 2020 une politique de
recrutement en adéquation avec les finances de l'Etat, à travers la formule
"une entrée (un recrutement) pour une sortie".
En 2013, 3.000 emplois "fictifs" avaient déjà été identifiés dans la
Fonction publique. Les fichiers de l'administration ivoirienne comptent
actuellement 183.000 noms de fonctionnaires dont "167.000 présents et payés",
selon les chiffres officiels.
ck/eak/dom