Un Conseil des ministres s’est réuni le vendredi 18 septembre 2015 à la Préfecture d’Abengourou.
Le Président de la République avait déploré le retard dans l’exécution des travaux de développement de l’Indenié-Djuablin lors de son meeting à Agnibilekrou. Il avait promis de demander au Conseil des ministres d’hier des comptes aux ministres concernés. C’est chose faite. Selon Bruno Koné, le chef de l’Etat a montré, lors du Conseil, une colère forte, une impatience forte par rapport aux nombreux retards constatés dans la mise en œuvre de toutes les mesures qui ont été prises pour l’Indenié-Djuablin. « Sans entrer dans les détails, je peux vous assurer que dans les prochaines semaines, les choses vont aller très vite en ce qui concerne cette région. Tous les ministres concernés ont entendu chacun leur part de responsabilité et chacun est donc amené, le plus rapidement possible, à rattraper le retard accusé », a fait savoir Bruno Koné. Avant de laisser entendre que les retards viennent notamment de la sélection tardive des prestataires, du déploiement tardif des prestataires bien que sélectionnés à temps et la mise à dispositions des financements.
1,2 millions d’Ivoiriens sortis de la pauvreté de 2011 à 2015
Au titre du ministère d’Etat, ministère du Plan et du Développement, le Conseil a adopté deux communications. La première est relative aux résultats de l’enquête sur le niveau de vie des ménages en Côte d’ Ivoire. Cette enquête conduite par l’Ins a été initiée par le gouvernement pour répondre à la nécessité de collecter les informations devant lui permettre d’améliorer la planification et de mieux évaluer les politiques économiques et sociales mises en œuvre. Cette enquête s’est déroulée du 23 janvier au 25 mars 2015 et a concerné près de 13 000 ménages choisis de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire nationale. Cette enquête montre que le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire se situe aujourd’hui aux environs de 46% contre 51% en 2011. On note donc une régression de près de 5 points, soit de 10% du taux de pauvreté par rapport à 2011. C’est dire d’une façon plus claire que les actions du gouvernement ont permis depuis 2011 de sortir de la pauvreté environ 1. 200 000 Ivoiriens au cours de la période. Le niveau de pauvreté mesuré demeure toujours élevé surtout en zone rurale où il est proche de 60% contre 35% en zone urbaine. Cette enquête a également permis de noter le relèvement du niveau général du revenu de la population, qui est passé de 342 000 f CFA en 2008 à 461 243 f CFA par ménage et par an en 2011. Il s’agit d’une hausse relativement importante qui a été notée et qui s’explique par toutes les actions mises en place par le gouvernement depuis quelques années, notamment l’augmentation du Smig, la revalorisation des salaires des fonctionnaires, l’amélioration des prix d’achat des produits agricoles comme le café et le cacao et d’autres projets tels que le Fafci et l’opération emploi-jeune.
Abdoulaye Touré
Le Président de la République avait déploré le retard dans l’exécution des travaux de développement de l’Indenié-Djuablin lors de son meeting à Agnibilekrou. Il avait promis de demander au Conseil des ministres d’hier des comptes aux ministres concernés. C’est chose faite. Selon Bruno Koné, le chef de l’Etat a montré, lors du Conseil, une colère forte, une impatience forte par rapport aux nombreux retards constatés dans la mise en œuvre de toutes les mesures qui ont été prises pour l’Indenié-Djuablin. « Sans entrer dans les détails, je peux vous assurer que dans les prochaines semaines, les choses vont aller très vite en ce qui concerne cette région. Tous les ministres concernés ont entendu chacun leur part de responsabilité et chacun est donc amené, le plus rapidement possible, à rattraper le retard accusé », a fait savoir Bruno Koné. Avant de laisser entendre que les retards viennent notamment de la sélection tardive des prestataires, du déploiement tardif des prestataires bien que sélectionnés à temps et la mise à dispositions des financements.
1,2 millions d’Ivoiriens sortis de la pauvreté de 2011 à 2015
Au titre du ministère d’Etat, ministère du Plan et du Développement, le Conseil a adopté deux communications. La première est relative aux résultats de l’enquête sur le niveau de vie des ménages en Côte d’ Ivoire. Cette enquête conduite par l’Ins a été initiée par le gouvernement pour répondre à la nécessité de collecter les informations devant lui permettre d’améliorer la planification et de mieux évaluer les politiques économiques et sociales mises en œuvre. Cette enquête s’est déroulée du 23 janvier au 25 mars 2015 et a concerné près de 13 000 ménages choisis de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire nationale. Cette enquête montre que le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire se situe aujourd’hui aux environs de 46% contre 51% en 2011. On note donc une régression de près de 5 points, soit de 10% du taux de pauvreté par rapport à 2011. C’est dire d’une façon plus claire que les actions du gouvernement ont permis depuis 2011 de sortir de la pauvreté environ 1. 200 000 Ivoiriens au cours de la période. Le niveau de pauvreté mesuré demeure toujours élevé surtout en zone rurale où il est proche de 60% contre 35% en zone urbaine. Cette enquête a également permis de noter le relèvement du niveau général du revenu de la population, qui est passé de 342 000 f CFA en 2008 à 461 243 f CFA par ménage et par an en 2011. Il s’agit d’une hausse relativement importante qui a été notée et qui s’explique par toutes les actions mises en place par le gouvernement depuis quelques années, notamment l’augmentation du Smig, la revalorisation des salaires des fonctionnaires, l’amélioration des prix d’achat des produits agricoles comme le café et le cacao et d’autres projets tels que le Fafci et l’opération emploi-jeune.
Abdoulaye Touré