Représentés mercredi dernier au conclave des clubs issus de la Conférence et de l’Union, Jacques Anouma et Me Roger Ouégnin ont joué un rôle clé dans le maintien à la Maison de verre de Sidy Diallo. Révélations.
La Conférence des présidents de club de Côte d’Ivoire et l’Union des présidents de club de football ont convié l’ensemble de leurs membres à une grande réunion de concertation, le mercredi 16 septembre 2015, au Grand Hôtel, au Plateau. A cette réunion, les responsables de club ont parlé du reliquat de la subvention des équipes de Ligue 1 et bien évidemment de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) piloté par Sidy Diallo. Durant six heures, les 45 clubs présents ont eu du mal à accorder leurs violons sur l’attitude à adopter face à Sidy Diallo qui, à l’unanimité des dirigeants réunis ce jour-là, a été reconnu forclos. La majorité des intervenants, a confié un dirigeant de club, ont souhaité que Sidy Diallo et son comité soient chassés de force, ce même mercredi, pour qu’un comité ad hoc voie le jour. « Il n’y a pas beaucoup de garçons parmi nous. C’est dommage, tout le monde reconnaît qu’il est forclos mais personne n’ose parler de le démettre en même temps », a soufflé un responsable de Ligue 1 qui a abandonné ses pairs avant la lecture du communiqué final par Armand Gohourou. Les positions étant favorables à « un coup de force » ou « coup d’Etat », ajoute notre source, Me Adou Nangon, Anzouan Kacou, Koné Abdoualye et autres Armand Gohourou ont eu recours à deux dinosaures du foot ivoirien : Me Roger Ouégnin pour les questions sur le plan juridique et Jacques Anouma, père-fondateur des statuts de la Fif qui datent du 9 juillet 2011. C’est par téléphone qu’ils ont été mis à contribution. « D’abord, Anouma et Ouégnin ont clairement dit que la rencontre n’était pas une assemblée générale extraordinaire. Par conséquent, on ne pouvait pas démettre un président élu dans ces conditions. Que tout ce qu’on pouvait faire, c’est d’arrêter des résolutions et d’en informer le comité exécutif. Que c’est ça qui est responsable et non de faire un coup de force. On a bien apprécié cela », fait savoir ce dirigeant de club qui livre les secrets du conclave entre les clubs tenu loin des regards des hommes de média, pourtant nombreux dans le hall de l’hôtel, mercredi. Pour lui, n’eut été l’intervention d’Anouma et d’Ouégnin, peut-être que la crise qui secoue la fédé aurait pris une autre tournure à l’heure actuelle : « La réunion a duré parce qu’on ne s’entendait pas. Au finish, les propositions faites par nos membres d’honneur ont permis de parvenir à un consensus. Au début, on a cru qu’ils roulaient pour Sidy Diallo, mais par la suite, on a compris leur attitude. Ils ont expliqué, qu’on le veuille ou pas, il y a déjà une gestion de fait ». Au niveau des résolutions, six au total arrêtées à cette rencontre, les présidents de l’Asec Mimosas et de l’Afad ont refusé une proposition de la majorité de leurs pairs. Cette résolution, la septième, invitait Sidy Diallo à surseoir à toute transaction avec les entreprises et le gouvernement. « De nombreux présidents ont dit qu’au moment où on tient Sidy Diallo, si on le lâche, il reviendra plus fort et coupera des têtes. Mais comme toujours, il y a des sages dans un groupe. Ils n’étaient pas dans la salle, mais ils ont joué un grand rôle », a-t-il conclu. Depuis le début de la crise, Jacques Anouma joue les équilibristes et invite au dialogue. Il en est de même pour Me Roger Ouégnin. Certes, il n’apprécie pas la manière dont est géré le football ivoirien, mais il ne milite pas pour la chienlit. Il appartient donc à Sidy Diallo de se rapprocher des clubs afin de trouver une solution durable pour le bonheur du cuir en Côte d’Ivoire. Car se prévaloir d’un soutien de 45 clubs pour défier certains, ne le tirera pas d’affaires.
Annoncia SEHOUE
La Conférence des présidents de club de Côte d’Ivoire et l’Union des présidents de club de football ont convié l’ensemble de leurs membres à une grande réunion de concertation, le mercredi 16 septembre 2015, au Grand Hôtel, au Plateau. A cette réunion, les responsables de club ont parlé du reliquat de la subvention des équipes de Ligue 1 et bien évidemment de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) piloté par Sidy Diallo. Durant six heures, les 45 clubs présents ont eu du mal à accorder leurs violons sur l’attitude à adopter face à Sidy Diallo qui, à l’unanimité des dirigeants réunis ce jour-là, a été reconnu forclos. La majorité des intervenants, a confié un dirigeant de club, ont souhaité que Sidy Diallo et son comité soient chassés de force, ce même mercredi, pour qu’un comité ad hoc voie le jour. « Il n’y a pas beaucoup de garçons parmi nous. C’est dommage, tout le monde reconnaît qu’il est forclos mais personne n’ose parler de le démettre en même temps », a soufflé un responsable de Ligue 1 qui a abandonné ses pairs avant la lecture du communiqué final par Armand Gohourou. Les positions étant favorables à « un coup de force » ou « coup d’Etat », ajoute notre source, Me Adou Nangon, Anzouan Kacou, Koné Abdoualye et autres Armand Gohourou ont eu recours à deux dinosaures du foot ivoirien : Me Roger Ouégnin pour les questions sur le plan juridique et Jacques Anouma, père-fondateur des statuts de la Fif qui datent du 9 juillet 2011. C’est par téléphone qu’ils ont été mis à contribution. « D’abord, Anouma et Ouégnin ont clairement dit que la rencontre n’était pas une assemblée générale extraordinaire. Par conséquent, on ne pouvait pas démettre un président élu dans ces conditions. Que tout ce qu’on pouvait faire, c’est d’arrêter des résolutions et d’en informer le comité exécutif. Que c’est ça qui est responsable et non de faire un coup de force. On a bien apprécié cela », fait savoir ce dirigeant de club qui livre les secrets du conclave entre les clubs tenu loin des regards des hommes de média, pourtant nombreux dans le hall de l’hôtel, mercredi. Pour lui, n’eut été l’intervention d’Anouma et d’Ouégnin, peut-être que la crise qui secoue la fédé aurait pris une autre tournure à l’heure actuelle : « La réunion a duré parce qu’on ne s’entendait pas. Au finish, les propositions faites par nos membres d’honneur ont permis de parvenir à un consensus. Au début, on a cru qu’ils roulaient pour Sidy Diallo, mais par la suite, on a compris leur attitude. Ils ont expliqué, qu’on le veuille ou pas, il y a déjà une gestion de fait ». Au niveau des résolutions, six au total arrêtées à cette rencontre, les présidents de l’Asec Mimosas et de l’Afad ont refusé une proposition de la majorité de leurs pairs. Cette résolution, la septième, invitait Sidy Diallo à surseoir à toute transaction avec les entreprises et le gouvernement. « De nombreux présidents ont dit qu’au moment où on tient Sidy Diallo, si on le lâche, il reviendra plus fort et coupera des têtes. Mais comme toujours, il y a des sages dans un groupe. Ils n’étaient pas dans la salle, mais ils ont joué un grand rôle », a-t-il conclu. Depuis le début de la crise, Jacques Anouma joue les équilibristes et invite au dialogue. Il en est de même pour Me Roger Ouégnin. Certes, il n’apprécie pas la manière dont est géré le football ivoirien, mais il ne milite pas pour la chienlit. Il appartient donc à Sidy Diallo de se rapprocher des clubs afin de trouver une solution durable pour le bonheur du cuir en Côte d’Ivoire. Car se prévaloir d’un soutien de 45 clubs pour défier certains, ne le tirera pas d’affaires.
Annoncia SEHOUE