x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le lundi 21 septembre 2015 |

La Côte d’Ivoire a économisé 21 milliards FCFA grâce à la révocation des fonctionnaires fictifs

© Par Serge T
Activités gouvernementales : passation de charges entre Cissé Bacongo et Gnamien Konan
Mercredi 19 mars 2014. Abidjan. Double cérémonie de passation des charges d’une part au Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative et d’autre part au ministère de l’enseignement supérieur entre les ministres Cissé Bacongo et Gnamien Konan qui ont permuté. Photo: Cissé Bacongo.
La Côte d'Ivoire a économisé 21 milliards de FCFA (32 millions d'euros) depuis début 2015 grâce à la révocation de milliers de fonctionnaires fictifs, rapporte l’AFP le 18 septembre, citant un responsable du ministère ivoirien de la Fonction publique.

«Une économie de 21 milliards de FCFA a été réalisée en 2015, grâce à notre politique de modernisation de l'administration», a déclaré le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de la Fonction publique, Joseph Kaudjhis.

La traque des «employés véreux» a été rendue possible grâce au système intégré des fonctionnaires et des agents de l'Etat (Syfae), une plate-forme informatique mise en place en 2012 et qui permet de gérer tous les fonctionnaires.

Début septembre, le ministre ivoirien de la Fonction publique, Cissé Ibrahim Bacongo (photo), avait annoncé la découverte en 2015, de 2000 «fonctionnaires fraudeurs» dans son administration, le plus gros employeur du pays. «Nous avons identifié 2000 agents qui émargeaient à la Fonction publique alors qu'ils bénéficiaient de numéros matricules acquis frauduleusement», avait expliqué M. Bacongo, évoquant un «travail de tous les jours pour expurger les fonctionnaires véreux».

La chasse aux fonctionnaires fictifs se situe dans le cadre du programme de modernisation de la Fonction publique ivoirienne visant à réduire la masse salariale qui avoisine 50% des recettes fiscales, alors que la norme communautaire ouest-africaine est de 35%.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ