Sidy Diallo-Présidents de club: déposer les ‘’armes’’

La crise qui secoue la Fédération ivoirienne de football (FIF), à propos de la fin du mandat du président Sidy Diallo, est une crise de trop pour les dirigeants du sport roi en Côte d’Ivoire. En effet, on observe d’un côté, certains présidents de club qui restent persuadés que le mandat de Sidy a pris fin depuis le 30 juin 2015, et non le 11 septembre de la même année ; et de l’autre côté, Sidy Diallo qui ne semble nullement ébranlé par ce qui se trame dans l’ombre contre sa personne et qui continue d’agir au nom de l’instance dirigeante du foot. Il est à croire que des jours sombres s’annoncent dans la ‘’maison de verre’’, siège de la FIF à Abidjan-Treichville. Mais pour faire bien, cette guéguerre doit pouvoir connaître une fin et cela de la plus belle manière pour le grand bonheur du Ballon rond ivoirien. Pour ce faire, en sa qualité de chef de fil, le président de la FIF a d’autres cartes en mains pour apaiser les ardeurs et les dirigeants de club, en utilisant tous les arrangements possibles dans le respect des uns et des autres. L’Assemblée générale fixée en novembre prochain, en vue de jeter les bases des futures élections annoncées pour janvier 2016, devrait pouvoir se tenir à la date indiquée. Par ailleurs, les derniers développements de cette crise ne doivent pas être préjudiciables aux adversaires du président Sidy Diallo. Lesquels adversaires auraient violé les dispositions de l’article 79 des statuts et règlement de la FIF en traduisant leur président devant la justice ivoirienne. Ceux-ci devraient échapper aux sanctions prévues par les articles 75 et 77 des statuts de la FIF qui prévoient notamment l’avertissement, l’expulsion, la suspension, l’interdiction de vestiaires, de stades où alors de toutes activités liées au football, comme ce fut le cas de Oumar Cheick Koné, ex-président de l’Africa Sports. Vouloir sanctionner à tout prix les contestataires au sein de la FIF ne ferait qu’accentuer les clivages entre les dirigeants et participerait à ternir l’image de la gestion du football ivoirien, déjà entachée par les dernières crises de primes impayées des Eléphants footballeurs