Abidjan - La Côte d’Ivoire reste "volontairement prudente" sur la situation au Burkina Faso, a fait savoir ce mercredi son porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagn&ea cute; Koné, évoquant la particularité de son pays qui accueille sur son sol plus de trois millions de burkinabés.
"Notre position est volontairement prudente", a répondu le porte-parole du gouvernent ivoirien, interpelé sur la question lors d’une conférence de presse, au terme d’un Conseil des ministres.
Cette position ivoirienne "ne variera pas", a-t-il poursuivi, pour répondre aux observateurs qui s’interrogent sur le mutisme de la Côte d’Ivoire à propos de la crise qui secoue le Bukina depuis jeudi, suite à un coup d’Etat perpétré par le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l’ex-président déchu, Blaise Compaoré. Toutefois,
Bruno Koné a évoqué les "rapports particuliers" entre ce s deux pays voisins et leurs différents peuples.
"Ceux qui parlent n’ont pas 3,5 millions de burkinabé chez eux", a-t-il en outre justifié, estimant "qu’un silence coupable vaut mieux qu’un bruit qui va apporter des problèmes".
Pour le porte-parole du gouvernement ivoirien, la Côte d’Ivoire n’est d’ailleurs pas restée aussi silencieuse qu’on veut le faire croire, puisqu’elle fait partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a pris en main la situation, et a rendu publique son appréciation.
kg/akn/tm
"Notre position est volontairement prudente", a répondu le porte-parole du gouvernent ivoirien, interpelé sur la question lors d’une conférence de presse, au terme d’un Conseil des ministres.
Cette position ivoirienne "ne variera pas", a-t-il poursuivi, pour répondre aux observateurs qui s’interrogent sur le mutisme de la Côte d’Ivoire à propos de la crise qui secoue le Bukina depuis jeudi, suite à un coup d’Etat perpétré par le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l’ex-président déchu, Blaise Compaoré. Toutefois,
Bruno Koné a évoqué les "rapports particuliers" entre ce s deux pays voisins et leurs différents peuples.
"Ceux qui parlent n’ont pas 3,5 millions de burkinabé chez eux", a-t-il en outre justifié, estimant "qu’un silence coupable vaut mieux qu’un bruit qui va apporter des problèmes".
Pour le porte-parole du gouvernement ivoirien, la Côte d’Ivoire n’est d’ailleurs pas restée aussi silencieuse qu’on veut le faire croire, puisqu’elle fait partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a pris en main la situation, et a rendu publique son appréciation.
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