San Pedro – Le ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable et la Coordination nationale du programme régional de biosécurité de l’Union monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ont organisé mardi et mercredi, à l’intention d’acteurs de la société civile et de ministères techniques, un atelier d’information et de sensibilisation sur la biotechnologie moderne, ses applications dans leur quotidien et le cadre légal de leur production et de leur circulation.
La trentaine de participants venus des régions de San Pedro et de la Nawa (Soubré) a appris que les Organismes génétiquement modifiés (OGM) sont au nombre des produits de la biotechnologie. Cette science, a-t-on noté, intervient dans divers domaines dont l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, avec de nombreux produits dont des graines de coton modifiées, des plantes naturelles, différents produits vivriers modifiés génétiquement et mis sur le marché pour être consommés.
"L’Etat ivoirien n’a pas encore dit qu’il adopte les OGM. La biotechnologie est certes déjà pratiquée dans différents domaines, mais la manipulation génétique qui donne les OGM n’est pas encore autorisée par l’Etat de Côte d’Ivoire", a déclaré le sous-directeur à la Commission nationale de développement durable du ministère de l’environnement, Koné Augustin.
Selon le spécialiste ivoirien, la Biosécurité vient pour réglementer les applications de la biotechnologie et mettre des garde-fous pour éviter des dérives qui portent préjudices à la santé des populations.
En matière de biosécurité, a expliqué M. Koné, la Côte d’Ivoire a un cadre légal sur la prévention des risques biologiques depuis 2005, prenant en compte des protocoles internationaux dont le Projet régional de biosécurité en Afrique de l’Ouest (PRBAO).
"Même si pour le moment la Côte d’Ivoire ne fait pas encore de produits OGM, les populations peuvent trouver sur le marché ivoirien des produits OGM importés. Elles doivent donc être informées afin de faire des choix éclairés en vérifiant la composition des produits qu’elles achètent", ont souligné les exposants à l’atelier.
Les échanges avec la société civile et des agents techniques ont été francs mais houleux par moment sur les dangers que représentent les OGM. Les participants ont tout de même apprécié les différentes informations sur le cadre juridique de la biotechnologie et les possibilités de contrôle pour faire des choix en connaissance de cause.
La biotechnologie moderne, a-t-on souligné, relève d’une codification, d’une démarche scientifique qui permet à un ensemble de techniques nouvelles issues de différentes disciplines, notamment la génétique, la microbiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’informatique, de "transformer des matériaux biologiques pour produire des biens et services dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie, de la santé, et d’autres".
(AIP)
jmk/kam
La trentaine de participants venus des régions de San Pedro et de la Nawa (Soubré) a appris que les Organismes génétiquement modifiés (OGM) sont au nombre des produits de la biotechnologie. Cette science, a-t-on noté, intervient dans divers domaines dont l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, avec de nombreux produits dont des graines de coton modifiées, des plantes naturelles, différents produits vivriers modifiés génétiquement et mis sur le marché pour être consommés.
"L’Etat ivoirien n’a pas encore dit qu’il adopte les OGM. La biotechnologie est certes déjà pratiquée dans différents domaines, mais la manipulation génétique qui donne les OGM n’est pas encore autorisée par l’Etat de Côte d’Ivoire", a déclaré le sous-directeur à la Commission nationale de développement durable du ministère de l’environnement, Koné Augustin.
Selon le spécialiste ivoirien, la Biosécurité vient pour réglementer les applications de la biotechnologie et mettre des garde-fous pour éviter des dérives qui portent préjudices à la santé des populations.
En matière de biosécurité, a expliqué M. Koné, la Côte d’Ivoire a un cadre légal sur la prévention des risques biologiques depuis 2005, prenant en compte des protocoles internationaux dont le Projet régional de biosécurité en Afrique de l’Ouest (PRBAO).
"Même si pour le moment la Côte d’Ivoire ne fait pas encore de produits OGM, les populations peuvent trouver sur le marché ivoirien des produits OGM importés. Elles doivent donc être informées afin de faire des choix éclairés en vérifiant la composition des produits qu’elles achètent", ont souligné les exposants à l’atelier.
Les échanges avec la société civile et des agents techniques ont été francs mais houleux par moment sur les dangers que représentent les OGM. Les participants ont tout de même apprécié les différentes informations sur le cadre juridique de la biotechnologie et les possibilités de contrôle pour faire des choix en connaissance de cause.
La biotechnologie moderne, a-t-on souligné, relève d’une codification, d’une démarche scientifique qui permet à un ensemble de techniques nouvelles issues de différentes disciplines, notamment la génétique, la microbiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’informatique, de "transformer des matériaux biologiques pour produire des biens et services dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie, de la santé, et d’autres".
(AIP)
jmk/kam
