Les récents mouvements sociaux qui ont eu lieu dans la commune de Yopougon n’ont pas laissé indifférents les organisations de jeunesses de la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Jean-Baptiste Edmond Koffi, président de la Plate-forme des jeunesses de Yopougon, est monté au créneau, dimanche dernier, au cours d’une conférence de presse, pour fustiger les casses de bus et autres actes de vandalisme qui ont troublé la quiétude des populations. «Yopougon ne veut plus revivre les événements douloureux qui ont endeuillé nos familles et anéanti l’avenir de certains jeunes. Pourquoi s’en prendre à des bus de la Sotra qui nous permettent d’aller à l’école et courir après des offres d’emploi ? Nous condamnons ces actes avec la dernière énergie. Nous ne voulons plus être des moutons de sacrifices des politiciens poltrons», a indiqué le président de la plate-forme des jeunesses de Yopougon. Pour lui, ce sont des négociations et des accords qui peuvent dénouer les situations les plus difficiles.
Didier Kéi
Didier Kéi
