Le gouvernement ivoirien a sollicité l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) courant septembre 2014 à l’effet de mener une étude pour l’élaboration du «Plan stratégique Côte d’Ivoire pays émergent en 2020». La présentation de la phase II de ce plan a eu lieu le lundi 28 septembre 2015 au Golf hôtel, en présence de Théophile Ahoua N’doli, directeur de cabinet du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, par ailleurs président du Comité technique de suivi de l’Etude et des Grands travaux de l’Emergence.
Cette phase II de l’étude menée par l’OCDE a déjà fait l’objet d’une première lecture et des recommandations ont été faites, selon le ministre Ahoua N’doli. Il s’agissait au cours de la présentation de l’OCDE faite par Jan Rieländer, de s’assurer que ces recommandations qui portent essentiellement sur les limites de l’atteinte de l’émergence en 2020 ont été prises en compte. « Pour atteindre l’émergence, nous devons passer d’une économie agricole à une économie industrialisée, assurer une compétitivité des chaines de valeurs. Nous devons être plus agressifs en matière de conquête des marchés et faire en sorte d’avoir suffisamment de compétences qualifiées pour soutenir et accompagner l’économie ivoirienne. Il y a aussi la question de l’innovation technologique, à travers une administration ivoirienne numérisée. Au terme de cette phase II, il y aura une troisième phase qui consistera à identifier et prioriser les leviers de la croissance de la Côte d’Ivoire. Il s’agira de définir un tableau de bord des critères de performances avec un chronogramme bien précis pour les différentes actions à mener», a rappelé entres autres limites actuelles, l’ex-ministre Ahoua N’doli. Jan Rieländer a pour sa part, relevé les mesures à prendre pour une Côte d’Ivoire émergente en 2020, entres autres, des institutions fortes, des facilités d’accès au Port d’Abidjan dont les taxes sont plus élevées que celles de Téma (Ghana) Lomé (Togo) et Dakar (Sénégal). «Il faut aussi un régime fiscal simplifié qui génère des recettes pour accompagner l’émergence par une approche globale avec un accès facilité des petites entreprises aux financements».
Olivier Dion
Cette phase II de l’étude menée par l’OCDE a déjà fait l’objet d’une première lecture et des recommandations ont été faites, selon le ministre Ahoua N’doli. Il s’agissait au cours de la présentation de l’OCDE faite par Jan Rieländer, de s’assurer que ces recommandations qui portent essentiellement sur les limites de l’atteinte de l’émergence en 2020 ont été prises en compte. « Pour atteindre l’émergence, nous devons passer d’une économie agricole à une économie industrialisée, assurer une compétitivité des chaines de valeurs. Nous devons être plus agressifs en matière de conquête des marchés et faire en sorte d’avoir suffisamment de compétences qualifiées pour soutenir et accompagner l’économie ivoirienne. Il y a aussi la question de l’innovation technologique, à travers une administration ivoirienne numérisée. Au terme de cette phase II, il y aura une troisième phase qui consistera à identifier et prioriser les leviers de la croissance de la Côte d’Ivoire. Il s’agira de définir un tableau de bord des critères de performances avec un chronogramme bien précis pour les différentes actions à mener», a rappelé entres autres limites actuelles, l’ex-ministre Ahoua N’doli. Jan Rieländer a pour sa part, relevé les mesures à prendre pour une Côte d’Ivoire émergente en 2020, entres autres, des institutions fortes, des facilités d’accès au Port d’Abidjan dont les taxes sont plus élevées que celles de Téma (Ghana) Lomé (Togo) et Dakar (Sénégal). «Il faut aussi un régime fiscal simplifié qui génère des recettes pour accompagner l’émergence par une approche globale avec un accès facilité des petites entreprises aux financements».
Olivier Dion