Alors qu’il est accusé par l’opposition de vouloir organisé la tricherie à la présidentielle du 25 octobre prochain, Youssouf Bakayoko sort son dernière carte. Introduire le contrôle biométrique dans l’opération du vote. Une autre insulte à l’intelligence des Ivoiriens.
Malgré les soupçons de fraudes qui pèsent sur lui, Youssouf Bakayoko continue de se moquer des Ivoiriens. Selon une information publiée par l’hebdomadaire « Jeune Afrique » et reprise par le quotidien « Notre voie », Youssouf Bakayoko « va imposer le recours à la biométrie lors des opérations de vote » à l’occasion de la prochaine présidentielle. Selon le confrère, cette mesure viserait à « contrer toute velléité de fraudes pendant ce scrutin.» Il s’agira « d’enregistrer et de notifier immédiatement l’empreinte électronique de chaque votant au fichier national ».Ce qui, aux dires du confrère, permettra d’éviter les votes multiples. Cette information qui frise le ridicule vise à faire croire au peuple de Côte d’Ivoire que les fraudes à une élection présidentielle ne peuvent provenir que des votes multiples. Or il est de notoriété publique que les braquages électoraux proviennent toujours de plusieurs facteurs. Parmi lesquels le contrôle des Institutions chargée de l’organisation des élections, le découpage administratif et surtout la mainmise sur l’institution chargée de valider les résultats. Et c’est à ce niveau que se trouve le problème de la Côte d’Ivoire. La Commission Electorale Indépendante, de par sa composition est une institution déséquilibrée. Le candidat sortant à lui seul, y est représenté par 9 commissaires sur 17 personnes. Et le candidat sortant est du même bord politique que Youssouf Bakayoko, le président de la CEI. Ce dernier, comme il l’a fait en 2010, ne proclamera jamais un résultat qui donne Alassane Ouattara perdant. La composition du Conseil constitutionnel est une photocopie conforme du bureau politique du RDR.
Il suffira à Koné Mamadou, le président de cette institution et ses conseillers de ne valider que les faux résultats de la CEI et le tour est joué. Ainsi, contrairement aux partisans du candidat sortant qui pensent que l’instauration du contrôle biométrique est une panacée aux velléités de fraudes, c’est un procédé qui ne met pas la Côte d’Ivoire à l’abri d’un hold-up électoral. Le conseil constitutionnel et la CEI constituant les véritables dangers pour la présidentielle à venir. Tant que ces deux Institutions seront contrôlées par les hommes du pouvoir, il est illusoire de songer à une quelconque victoire d’un candidat de l’opposition. Yousouf Bakayoko n’a-t-il pas déjà démontré aux Ivoiriens et au monde entier ses capacités de tricheur ? N’a-t-il pas déjà démontré au monde entier son manque de rigueur intellectuelle ? Non, les Ivoiriens ne sont pas aussi naïfs pour se laisser berner par cette histoire de contrôle biométrique dont l’objectif réel est de les détourner des vrais problèmes liés à la transparence de la présidentielle. C’est donc un contrôle moral qu’il faut à la CEI et au Conseil constitutionnel avec des hommes irréprochables en termes de rigueur morale. Des hommes capables de se départir des chapelles politiques en proclamant les vrais résultats issus des urnes et qui donnent Ouattara perdant au cas où le peuple refuse de le reconduire à la tête de l’Etat ivoirien.
Gobson Zago
Malgré les soupçons de fraudes qui pèsent sur lui, Youssouf Bakayoko continue de se moquer des Ivoiriens. Selon une information publiée par l’hebdomadaire « Jeune Afrique » et reprise par le quotidien « Notre voie », Youssouf Bakayoko « va imposer le recours à la biométrie lors des opérations de vote » à l’occasion de la prochaine présidentielle. Selon le confrère, cette mesure viserait à « contrer toute velléité de fraudes pendant ce scrutin.» Il s’agira « d’enregistrer et de notifier immédiatement l’empreinte électronique de chaque votant au fichier national ».Ce qui, aux dires du confrère, permettra d’éviter les votes multiples. Cette information qui frise le ridicule vise à faire croire au peuple de Côte d’Ivoire que les fraudes à une élection présidentielle ne peuvent provenir que des votes multiples. Or il est de notoriété publique que les braquages électoraux proviennent toujours de plusieurs facteurs. Parmi lesquels le contrôle des Institutions chargée de l’organisation des élections, le découpage administratif et surtout la mainmise sur l’institution chargée de valider les résultats. Et c’est à ce niveau que se trouve le problème de la Côte d’Ivoire. La Commission Electorale Indépendante, de par sa composition est une institution déséquilibrée. Le candidat sortant à lui seul, y est représenté par 9 commissaires sur 17 personnes. Et le candidat sortant est du même bord politique que Youssouf Bakayoko, le président de la CEI. Ce dernier, comme il l’a fait en 2010, ne proclamera jamais un résultat qui donne Alassane Ouattara perdant. La composition du Conseil constitutionnel est une photocopie conforme du bureau politique du RDR.
Il suffira à Koné Mamadou, le président de cette institution et ses conseillers de ne valider que les faux résultats de la CEI et le tour est joué. Ainsi, contrairement aux partisans du candidat sortant qui pensent que l’instauration du contrôle biométrique est une panacée aux velléités de fraudes, c’est un procédé qui ne met pas la Côte d’Ivoire à l’abri d’un hold-up électoral. Le conseil constitutionnel et la CEI constituant les véritables dangers pour la présidentielle à venir. Tant que ces deux Institutions seront contrôlées par les hommes du pouvoir, il est illusoire de songer à une quelconque victoire d’un candidat de l’opposition. Yousouf Bakayoko n’a-t-il pas déjà démontré aux Ivoiriens et au monde entier ses capacités de tricheur ? N’a-t-il pas déjà démontré au monde entier son manque de rigueur intellectuelle ? Non, les Ivoiriens ne sont pas aussi naïfs pour se laisser berner par cette histoire de contrôle biométrique dont l’objectif réel est de les détourner des vrais problèmes liés à la transparence de la présidentielle. C’est donc un contrôle moral qu’il faut à la CEI et au Conseil constitutionnel avec des hommes irréprochables en termes de rigueur morale. Des hommes capables de se départir des chapelles politiques en proclamant les vrais résultats issus des urnes et qui donnent Ouattara perdant au cas où le peuple refuse de le reconduire à la tête de l’Etat ivoirien.
Gobson Zago