La commission de discipline de la Fédération ivoirienne de football (Fif) vient de sanctionner Eugène Diomandé, Eric Monnet et Dao Mamadou, trois présidents de club qui avaient traduit la structure devant le tribunal de première instance d’Abidjan. Ces derniers ne resteront pas les bras croisés.
Deux ans d’interdiction de toute activité liée au football assortie d’une amende de deux millions de Fcfa. C’est le verdict de la commission de discipline de la Fif dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la fédération, à l’endroit de trois dirigeants de club, à savoir Eugène Diomandé (Sewé Sport de San Pedro, Ligue 1), Eric Monnet (Adzopé FC, D3) et Dao Mamadou (Atlantis FC). Ces trois dirigeants, candidats déclarés à la présidence à l’élection à la présidence de la Fif, avaient traduit le comité exécutif sortant devant le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, pour exiger la mise en place d’une administration provisoire. Parce qu’à la lecture des statuts du 9 juillet 2011, selon ces trois candidats, le mandat de Sidy Diallo est terminé depuis le 30 juin 2015. Au tribunal, il n’aura pas gain de cause, puisque le juge des référés a clairement indiqué qu’il n’y a pas de chaos à la fédé pour la mise sur pied d’une administration provisoire. Ils ont été donc déboutés. Mais sûrs que le comité exécutif est forclos depuis des mois, ces trois candidats déclarés ne baisseront pas les bras. Convoqués devant la commission de discipline, le mardi 15 septembre 2015, ils brilleront par leur absence. « On ne les reconnaît pas », n’a pas manqué d’ironiser un des leurs. Ils seront à nouveau convoqués une semaine, plus tard, c’est-à-dire, le 22 septembre 2015. Ils n’ont pas encore répondu. C’est ce qui aurait énervé les dirigeants de la Fif qui, ont décidé de punir ces dirigeants de club, surtout que les statuts du 9 juillet 2011 proscrivent en divers articles, tout recours devant un tribunal ordinaire. « Il fallait qu’on leur montre qui est maître de la situation. Ils doivent respecter les structures de la Fif et son président », a confié un proche de Sidy Diallo. Dans le camp des dirigeants suspendus, l’on relativise. « J’ai pris acte. Nous avons pris deux ans d’interdiction de toute activité liée au football. J’ai bien pris acte », a coupé court, hier, Dao Mamadou, porte-parole des candidats déclarés à l’élection à la présidence de la Fif. Depuis le Malawi où il séjourne depuis le lundi 29 septembre dernier, Eric Monnet n’a pas caché sa colère. « Sidy Diallo ne cherche pas à arranger les choses. Nous avons saisi la justice en tant que candidat. Ce qui est sûr, on verra », a-t-il martelé au téléphone. En France depuis deux mois, Eugène Diomandé veut se donner un temps pour réagir. Ces trois candidats vont-ils faire appel ou opter pour le bras de fer ? Mystère. Pour des présidents de club qui soutiennent Diomandé, Monnet et Dao, Sidy Diallo manœuvre pour être candidat unique. « Suspendre des dirigeants de toute activité relative au football pour deux ans, c’est trop ! Les gens veulent induire Sidy Diallo en erreur. Heureusement que l’assemblée générale est souveraine. Au temps opportun, les clubs prendront leurs responsabilités », confie un dirigeant de Ligue 2. Eugène Diomandé, Eric Monnet et Dao Mamadou ont une semaine pour faire appel s’ils le désirent. Pour l’heure, les commentaires vont bon train dans le milieu des dirigeants de club.
Annoncia SEHOUE
Deux ans d’interdiction de toute activité liée au football assortie d’une amende de deux millions de Fcfa. C’est le verdict de la commission de discipline de la Fif dans l’affaire de la forclusion du mandat du comité exécutif de la fédération, à l’endroit de trois dirigeants de club, à savoir Eugène Diomandé (Sewé Sport de San Pedro, Ligue 1), Eric Monnet (Adzopé FC, D3) et Dao Mamadou (Atlantis FC). Ces trois dirigeants, candidats déclarés à la présidence à l’élection à la présidence de la Fif, avaient traduit le comité exécutif sortant devant le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, pour exiger la mise en place d’une administration provisoire. Parce qu’à la lecture des statuts du 9 juillet 2011, selon ces trois candidats, le mandat de Sidy Diallo est terminé depuis le 30 juin 2015. Au tribunal, il n’aura pas gain de cause, puisque le juge des référés a clairement indiqué qu’il n’y a pas de chaos à la fédé pour la mise sur pied d’une administration provisoire. Ils ont été donc déboutés. Mais sûrs que le comité exécutif est forclos depuis des mois, ces trois candidats déclarés ne baisseront pas les bras. Convoqués devant la commission de discipline, le mardi 15 septembre 2015, ils brilleront par leur absence. « On ne les reconnaît pas », n’a pas manqué d’ironiser un des leurs. Ils seront à nouveau convoqués une semaine, plus tard, c’est-à-dire, le 22 septembre 2015. Ils n’ont pas encore répondu. C’est ce qui aurait énervé les dirigeants de la Fif qui, ont décidé de punir ces dirigeants de club, surtout que les statuts du 9 juillet 2011 proscrivent en divers articles, tout recours devant un tribunal ordinaire. « Il fallait qu’on leur montre qui est maître de la situation. Ils doivent respecter les structures de la Fif et son président », a confié un proche de Sidy Diallo. Dans le camp des dirigeants suspendus, l’on relativise. « J’ai pris acte. Nous avons pris deux ans d’interdiction de toute activité liée au football. J’ai bien pris acte », a coupé court, hier, Dao Mamadou, porte-parole des candidats déclarés à l’élection à la présidence de la Fif. Depuis le Malawi où il séjourne depuis le lundi 29 septembre dernier, Eric Monnet n’a pas caché sa colère. « Sidy Diallo ne cherche pas à arranger les choses. Nous avons saisi la justice en tant que candidat. Ce qui est sûr, on verra », a-t-il martelé au téléphone. En France depuis deux mois, Eugène Diomandé veut se donner un temps pour réagir. Ces trois candidats vont-ils faire appel ou opter pour le bras de fer ? Mystère. Pour des présidents de club qui soutiennent Diomandé, Monnet et Dao, Sidy Diallo manœuvre pour être candidat unique. « Suspendre des dirigeants de toute activité relative au football pour deux ans, c’est trop ! Les gens veulent induire Sidy Diallo en erreur. Heureusement que l’assemblée générale est souveraine. Au temps opportun, les clubs prendront leurs responsabilités », confie un dirigeant de Ligue 2. Eugène Diomandé, Eric Monnet et Dao Mamadou ont une semaine pour faire appel s’ils le désirent. Pour l’heure, les commentaires vont bon train dans le milieu des dirigeants de club.
Annoncia SEHOUE