Abidjan - Le transfert du siège de l’Organisation internationale pour le cacao (ICCO) de Londres à Abidjan va renforcer le leadership de la Côte d’Ivoire sur l’économie cacaoyère dont le pays est premier producteur mondial, a estimé lundi Jean-Marc Anga, son directeur.
"Nous venons en Côte d’Ivoire pour aider les pays producteurs en général, mais aider la Côte d’Ivoire en particulier pour renforcer son leadership sur l’économie cacaoyère mondiale", a souligné l’Ivoirien Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’ICCO depuis 2010.
Débuté le 1er octobre, le processus de déménagement de l’ICCO qui doit s’achever le 31 mars 2016, est "l’aboutissement d’une victoire remportée de haute lutte par la Côte d’Ivoire, après un combat de titans", a affirmé de son côté Jean-Louis Billon, le ministre ivoirien du Commerce.
Pour lui, "il est inconcevable que le pays qui produit 45% de la récolte mondiale ne puisse pas influencer sur les cours ou le développement en matière d’économie cacaoyère".
Le transfert de l’ICCO à Abidjan constitue "un déplacement du centre de décision du cacao dans le pays qui produit la plus grande quantité".
La présence de l’ICCO à Abidjan va permettre aux Ivoiriens d’avoir les informations statistiques sur les prévisions de récolte, d’analyse de marché de cacao dont l’institution est la seule référence, a souligné un spécialiste.
La campagne cacaoyère ivoirienne s’est soldée en 2014 par une production record de plus de 1,7 million de tonnes, soit 35% des récoltes mondiales.
Le prix d’achat du cacao aux planteurs de Côte d’Ivoire a été fixé à 1.000 francs CFA (1,52 euros) le kilo pour la campagne 2015-2016, soit une hausse de d’environ 20%.
L’"or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population ivoirienne, selon la Banque mondiale.
L’ICCO ambitionne de créer un centre de formation et un musée du cacao à Abidjan.
Selon les prévisions de l’ICCO, la campagne cacaoyère mondiale 2015-2016 va se solder par une production de 4,25 millions de tonnes, en légère augmentation par rapport à la campagne précédente (4,135 millions de tonnes).
ck/eak/pgf/dom
"Nous venons en Côte d’Ivoire pour aider les pays producteurs en général, mais aider la Côte d’Ivoire en particulier pour renforcer son leadership sur l’économie cacaoyère mondiale", a souligné l’Ivoirien Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’ICCO depuis 2010.
Débuté le 1er octobre, le processus de déménagement de l’ICCO qui doit s’achever le 31 mars 2016, est "l’aboutissement d’une victoire remportée de haute lutte par la Côte d’Ivoire, après un combat de titans", a affirmé de son côté Jean-Louis Billon, le ministre ivoirien du Commerce.
Pour lui, "il est inconcevable que le pays qui produit 45% de la récolte mondiale ne puisse pas influencer sur les cours ou le développement en matière d’économie cacaoyère".
Le transfert de l’ICCO à Abidjan constitue "un déplacement du centre de décision du cacao dans le pays qui produit la plus grande quantité".
La présence de l’ICCO à Abidjan va permettre aux Ivoiriens d’avoir les informations statistiques sur les prévisions de récolte, d’analyse de marché de cacao dont l’institution est la seule référence, a souligné un spécialiste.
La campagne cacaoyère ivoirienne s’est soldée en 2014 par une production record de plus de 1,7 million de tonnes, soit 35% des récoltes mondiales.
Le prix d’achat du cacao aux planteurs de Côte d’Ivoire a été fixé à 1.000 francs CFA (1,52 euros) le kilo pour la campagne 2015-2016, soit une hausse de d’environ 20%.
L’"or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population ivoirienne, selon la Banque mondiale.
L’ICCO ambitionne de créer un centre de formation et un musée du cacao à Abidjan.
Selon les prévisions de l’ICCO, la campagne cacaoyère mondiale 2015-2016 va se solder par une production de 4,25 millions de tonnes, en légère augmentation par rapport à la campagne précédente (4,135 millions de tonnes).
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