Le mouvement des Jeunes filles émergentes (Jfe) a procédé, dimanche, au lancement de ses activités. C’était au Palais de la culture de Treichville en présence d’un parterre de personnalités politiques dont le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Sidy Touré, et le député Alphonse Soro. Par la voix de leur porte-parole, Thérèse Nabi, ces jeunes filles ont rappelé qu’elles se sont réunies au sein du mouvement pour parvenir à un certain nombre d’objectifs qu’elles se sont assignés. Notamment combler un vide économique, social et politique. Surtout s’engager dans un travail remarquable de promotion de la jeune fille. Une initiative appréciée à sa juste valeur par le ministre Kandia Camara. Selon elle, l’Etat veut répondre davantage aux attentes des populations, surtout à l’émergence de la jeune fille afin de donner les moyens de soutenir efficacement le développement du pays. « Vous êtes vraiment ambitieuses et je vous félicite pour cette initiative. Ne soyez plus des jeunes filles assistées, mais battantes pour atteindre un lendemain meilleur, personne ne fera votre bonheur à votre place. Une fille émergente c’est celle qui est battante », s’est réjouie la ministre Kandia. « Depuis la célébration des activités de la 28ème Journée mondiale de la population (…), les jeunes ont ainsi été identifiés comme étant les acteurs essentiels de l’émergence et en particulier la jeune fille. Mais force est de constater que la jeune fille est restée peu entreprenante face à cette main tendue. Où sont les jeunes quand les femmes sont là ? Et où sont les filles quand les jeunes se mobilisent ? », a indiqué pour sa part Thérèse Nabil, porte-parole du mouvement des jeunes filles émergentes. Et de poursuivre: « Pourtant, selon les objectifs de développement durable, ‘‘il y aura une complémentarité entre les femmes et les hommes lorsque la jeune fille contribuera à la réalisation des objectifs à venir’’. Et nous, jeunes filles de Côte d’Ivoire, devons faire la course pour l’avenir, notre avenir ». Désormais, ces filles ont décidé de ne plus rester en marge de l’actualité politique et socio-économique du pays. C’est pourquoi elles sont déterminées à jouer un rôle capital dans le développement de leur pays. Trois mots les caractérisent d’après leurs dires : dynamisme, ambition et audace. Dynamisme, parce que pour émerger, il faut être actif et montrer la capacité à investir tous les secteurs d’activité. C’est donc sans complexe qu’elles veulent prendre ce train de l’émergence tout en étant prêtes à se former. Pour bénéficier des projets et des financements qui leur permettront de parvenir à une émancipation vraie.
Abou DIARRASSOUBA
Abou DIARRASSOUBA