Le projet de transformation et de production de soja initié par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, d’un montant de 18 milliards de Fcfa, est entré dans sa phase active samedi dernier, dans la région du Bafing.
Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, était à Touba, dans la capitale de la région du Bafing, samedi. Il y a procédé au lancement de deux projets : celui de la transformation et de la production de soja d’un montant de 18 milliards de Fcfa et le projet d’appui à la production agricole et à la commercialisation (Propacom-Ouest) financé à hauteur de 23 milliards de Fcfa. « Ces fonds sont déjà disponibles pour la réalisation du projet », a annoncé le ministre de l’Agriculture aux populations. Ayant pour activité principale l’agriculture, elles ont accueilli avec joie cette nouvelle apportée par l’autorité ministérielle. Car la réalisation de ce projet contribuera à l’amélioration de leurs conditions de vie et leur permettra de sortir de la pauvreté. Le président du conseil régional du Bafing, Diomandé Lancina, place beaucoup d’espoir à la réalisation effective de ces ambitieux projets, surtout que la région dispose de grandes étendues de terres non cultivées et très fertiles pour la production du soja et les autres cultures. 80% de la population de cette région attendait avec impatience ce projet. Diomandé Lancina dit être confiant en ce qui concerne la réalisation de ces deux projets car le ministre de l’Agriculture, depuis sa nomination à la tête de ce département, a toujours travaillé pour atteindre les objectifs qui lui ont été fixés par le Président Alassane Ouattara. « Le peuple Mahou, Monsieur le Ministre, suit avec beaucoup d’intérêt les actions que vous menez à la tête du ministère telles que la valorisation des prix des matières premières agricoles, la révolution des moyens de production, la mise à disposition de matériels et d’outils de travail etc. Vous êtes pour ce peuple le propulseur du développement durable. C’est pour cela que ce peuple me charge de vous traduire son infinie reconnaissance », a indiqué le patron du conseil régional du Bafing. Expliquant le projet aux populations, Noun Coulibaly, Directeur général de la Planification et du Contrôle des projets des statistiques (Dgpps) au ministère de l’Agriculture, a expliqué que le programme Propacom, mis en œuvre avec l’appui du Fonds international pour le développement de l’Agriculture (Fida), vise l’exploitation de 20 000 hectares de terres. Il touchera 200 000 bénéficiaires et pourra créer plus de 200 000 emplois. Concernant le projet soja, 16 milliards sont disponibles pour le financement. L’opérateur qui va transformer les grains du soja en mayonnaise apportera deux milliards de Fcfa. Le lancement de ce programme marque le 10ème projet en Côte d’Ivoire financé par le Fida, depuis 2004 à en croire son représentant, Barry Abdoul. Ce qui confirme la bonne santé de la coopération entre sa structure et le gouvernement ivoirien. Ces deux projets, a-t-il expliqué, s’inscrivent dans le cadre du Programme national de développement (Pnd) et le programme national d’investissement agricole (Pnia). Sur les 30 milliards de Fcfa que coûte le projet, le Fida a apporté 23 milliards de Fcfa. Expliquant les bien-fondés de ce programme, il a noté que le Propacom qui cible 200 000 bénéficiaires est non seulement une réponse aux besoins des producteurs en riz, manioc, igname entre autres. Mais aussi met l’accent sur la bancarisation des producteurs qui aura un impact direct sur leurs conditions de vie. Il faut donc formuler des projets et les soumettre aux unités de coordination. Il a exhorté celles-ci à entreprendre des campagnes de sensibilisation auprès des populations leur expliquant l’importance de ce programme. Avant de rassurer : « Les habitants de la région du Bafing seront satisfaits de l’intervention du Fida ».
LE PROJET SOJA ANNONCE PAR LE CHEF DE L’ETAT LORS DE SA DERNIERE VISITE
Le ministre de l’Agriculture a expliqué qu’en procédant au lancement du projet de production et de transformation du soja à Touba, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, vient encore d’honorer l’une de ses promesses. En effet, c’est lors de sa récente visite d’Etat dans la région du Bafing, que le premier citoyen ivoirien avait promis de ressusciter l’ancien projet-soja du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny. « C’est donc deux mois après cette visite d’Etat, que je viens vous voir, chers parents, pour procéder au lancement de ce projet qui va coûter 18 milliards de Fcfa », a indiqué le patron du département de l’Agriculture. D’autres projets suivront celui du soja qui démarre dès janvier prochain selon le ministre de l’Agriculture. Il s’agit du projet d’appui au secteur agricole sur financement de la Banque mondiale, du projet de magasins de conservation financé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine selon le ministre Sangafowa entre autres. « Quand ADO dit, il fait. Il a hérité d’un secteur agricole sinistré. En quatre ans, il a remis ce secteur sur les rails grâce aux nouvelles réformes. Ces réformes ont aujourd’hui un impact positif sur les populations. Alors, votez-le massivement lors des élections présidentielles du 25 octobre pour lui permettre de terminer son ambition qu’il a pour vous », a conclu le visiteur du peuple Mahou.
Romaric SAKO, envoyé spécial à Touba.
Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, était à Touba, dans la capitale de la région du Bafing, samedi. Il y a procédé au lancement de deux projets : celui de la transformation et de la production de soja d’un montant de 18 milliards de Fcfa et le projet d’appui à la production agricole et à la commercialisation (Propacom-Ouest) financé à hauteur de 23 milliards de Fcfa. « Ces fonds sont déjà disponibles pour la réalisation du projet », a annoncé le ministre de l’Agriculture aux populations. Ayant pour activité principale l’agriculture, elles ont accueilli avec joie cette nouvelle apportée par l’autorité ministérielle. Car la réalisation de ce projet contribuera à l’amélioration de leurs conditions de vie et leur permettra de sortir de la pauvreté. Le président du conseil régional du Bafing, Diomandé Lancina, place beaucoup d’espoir à la réalisation effective de ces ambitieux projets, surtout que la région dispose de grandes étendues de terres non cultivées et très fertiles pour la production du soja et les autres cultures. 80% de la population de cette région attendait avec impatience ce projet. Diomandé Lancina dit être confiant en ce qui concerne la réalisation de ces deux projets car le ministre de l’Agriculture, depuis sa nomination à la tête de ce département, a toujours travaillé pour atteindre les objectifs qui lui ont été fixés par le Président Alassane Ouattara. « Le peuple Mahou, Monsieur le Ministre, suit avec beaucoup d’intérêt les actions que vous menez à la tête du ministère telles que la valorisation des prix des matières premières agricoles, la révolution des moyens de production, la mise à disposition de matériels et d’outils de travail etc. Vous êtes pour ce peuple le propulseur du développement durable. C’est pour cela que ce peuple me charge de vous traduire son infinie reconnaissance », a indiqué le patron du conseil régional du Bafing. Expliquant le projet aux populations, Noun Coulibaly, Directeur général de la Planification et du Contrôle des projets des statistiques (Dgpps) au ministère de l’Agriculture, a expliqué que le programme Propacom, mis en œuvre avec l’appui du Fonds international pour le développement de l’Agriculture (Fida), vise l’exploitation de 20 000 hectares de terres. Il touchera 200 000 bénéficiaires et pourra créer plus de 200 000 emplois. Concernant le projet soja, 16 milliards sont disponibles pour le financement. L’opérateur qui va transformer les grains du soja en mayonnaise apportera deux milliards de Fcfa. Le lancement de ce programme marque le 10ème projet en Côte d’Ivoire financé par le Fida, depuis 2004 à en croire son représentant, Barry Abdoul. Ce qui confirme la bonne santé de la coopération entre sa structure et le gouvernement ivoirien. Ces deux projets, a-t-il expliqué, s’inscrivent dans le cadre du Programme national de développement (Pnd) et le programme national d’investissement agricole (Pnia). Sur les 30 milliards de Fcfa que coûte le projet, le Fida a apporté 23 milliards de Fcfa. Expliquant les bien-fondés de ce programme, il a noté que le Propacom qui cible 200 000 bénéficiaires est non seulement une réponse aux besoins des producteurs en riz, manioc, igname entre autres. Mais aussi met l’accent sur la bancarisation des producteurs qui aura un impact direct sur leurs conditions de vie. Il faut donc formuler des projets et les soumettre aux unités de coordination. Il a exhorté celles-ci à entreprendre des campagnes de sensibilisation auprès des populations leur expliquant l’importance de ce programme. Avant de rassurer : « Les habitants de la région du Bafing seront satisfaits de l’intervention du Fida ».
LE PROJET SOJA ANNONCE PAR LE CHEF DE L’ETAT LORS DE SA DERNIERE VISITE
Le ministre de l’Agriculture a expliqué qu’en procédant au lancement du projet de production et de transformation du soja à Touba, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, vient encore d’honorer l’une de ses promesses. En effet, c’est lors de sa récente visite d’Etat dans la région du Bafing, que le premier citoyen ivoirien avait promis de ressusciter l’ancien projet-soja du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny. « C’est donc deux mois après cette visite d’Etat, que je viens vous voir, chers parents, pour procéder au lancement de ce projet qui va coûter 18 milliards de Fcfa », a indiqué le patron du département de l’Agriculture. D’autres projets suivront celui du soja qui démarre dès janvier prochain selon le ministre de l’Agriculture. Il s’agit du projet d’appui au secteur agricole sur financement de la Banque mondiale, du projet de magasins de conservation financé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine selon le ministre Sangafowa entre autres. « Quand ADO dit, il fait. Il a hérité d’un secteur agricole sinistré. En quatre ans, il a remis ce secteur sur les rails grâce aux nouvelles réformes. Ces réformes ont aujourd’hui un impact positif sur les populations. Alors, votez-le massivement lors des élections présidentielles du 25 octobre pour lui permettre de terminer son ambition qu’il a pour vous », a conclu le visiteur du peuple Mahou.
Romaric SAKO, envoyé spécial à Touba.