Le personnel enseignant du Lycée moderne d’Abobo a décidé d’observer un temps d’arrêt de travail, suite à la mort dans la nuit de dimanche à lundi d’un vigile chargé d’assurer la sécurité des lieux.
L’émotion était vive hier lundi au Lycée moderne d’Abobo. Et pour cause, la découverte macabre du corps de Bissi Laurent gisant dans une mare de sang. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, le vigile a trouvé la mort dans des conditions atroces. C’est aux environs de 4h du matin, que des inconnus armés de machettes se sont introduits dans l’école et, se sont directement attaqués à l’infortuné, qui assurait sa garde. Le temps de constater les faits, il était déjà trop tard et, les quidams après leur forfait ont pris la fuite, sans laisser de trace. Un règlement de compte ou une simple agression ? C’est l’interrogation à laquelle tenteront de répondre les enquêteurs dépêchés sur les lieux du crime.
Cet acte odieux qui met en exergue la question de l’insécurité dans ledit établissement a occasionné un arrêt des cours. Car le Lycée moderne d’Abobo est régulièrement en proie à des agressions de bandes armées, et les professeurs ont également décidé de crier leur ras-le-bol. « Il n’existe aucune sécurité dans cette école. Très souvent en plein cours, des inconnus entrent pour se bagarrer avec les élèves et, on y assiste impuissant. Il est temps que tout ça prenne fin. Il faut la sécurité ou on arrête de travailler », s’est livré un professeur au sein du collectif réuni en urgence en salle des profs.
En effet, à la suite d’une réunion de crise tenue entre l’administration du Lycée et les enseignants, il a été convenu d’un arrêt de cours aux fins d’interpeller leur hiérarchie sur ce phénomène devenu récurrent. Pour les enseignants c’en est trop. La situation d’insécurité qui prévaut au lycée moderne d’Abobo, rend difficile les conditions de travail. Ils entament donc un arrêt de travail de 3 jours, renvoyant plusieurs centaines d’élèves chez eux, afin d’interpeller les autorités, et que solution soit trouvée.
Constant DOSSOU
L’émotion était vive hier lundi au Lycée moderne d’Abobo. Et pour cause, la découverte macabre du corps de Bissi Laurent gisant dans une mare de sang. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, le vigile a trouvé la mort dans des conditions atroces. C’est aux environs de 4h du matin, que des inconnus armés de machettes se sont introduits dans l’école et, se sont directement attaqués à l’infortuné, qui assurait sa garde. Le temps de constater les faits, il était déjà trop tard et, les quidams après leur forfait ont pris la fuite, sans laisser de trace. Un règlement de compte ou une simple agression ? C’est l’interrogation à laquelle tenteront de répondre les enquêteurs dépêchés sur les lieux du crime.
Cet acte odieux qui met en exergue la question de l’insécurité dans ledit établissement a occasionné un arrêt des cours. Car le Lycée moderne d’Abobo est régulièrement en proie à des agressions de bandes armées, et les professeurs ont également décidé de crier leur ras-le-bol. « Il n’existe aucune sécurité dans cette école. Très souvent en plein cours, des inconnus entrent pour se bagarrer avec les élèves et, on y assiste impuissant. Il est temps que tout ça prenne fin. Il faut la sécurité ou on arrête de travailler », s’est livré un professeur au sein du collectif réuni en urgence en salle des profs.
En effet, à la suite d’une réunion de crise tenue entre l’administration du Lycée et les enseignants, il a été convenu d’un arrêt de cours aux fins d’interpeller leur hiérarchie sur ce phénomène devenu récurrent. Pour les enseignants c’en est trop. La situation d’insécurité qui prévaut au lycée moderne d’Abobo, rend difficile les conditions de travail. Ils entament donc un arrêt de travail de 3 jours, renvoyant plusieurs centaines d’élèves chez eux, afin d’interpeller les autorités, et que solution soit trouvée.
Constant DOSSOU