La communauté villageoise de Layou, dans la sous préfecture de Dabou, n’est pas contente du maire et du préfet.
Le président du comité-villageois de gestion foncière et le pasteur Akpa Marcelin, le village de Layou a dénoncé hier, au cours d’un point de presse l’activisme des autorités dans les attaques à mains armées dont le village a été victime les 29 et 30 septembre derniers. « J’interpelle les autorités politiques, notamment le chef de l’Etat Alassane Ouattara, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko à intervenir pour éviter le génocide qui se prépare à Layou, dans la sous-préfecture de Dabou. J’engage la responsabilité du préfet, du sous-préfet et de la police qui organisent un génocide de Layou », a déclaré le pasteur Akpa Marcellin qui avait à ses côtés Lath Akpa Jacques, président du comité villageois de gestion foncière. Donnant les raisons de ce qu’ils ont qualifié de méchanceté gratuite des autorités à l’égard des populations de Layou, le pasteur Akpa Marcellin explique : « Le maire de Dabou a sollicité l’accord du chef du village de Layou, M. Yédo Lath Théophile afin de vendre les terres villageoises. Ce que nous avons refusé, expliquant au maire que les terres de Layou sont le patrimoine des différentes générations du village. Mécontent de notre refus, le maire, Sess Soukou Mohamed, va monter les jeunes des villages voisins pour s’en prendre aux populations de Layou et à leurs intérêts. Devant ces menaces, les autorités administrative et policière contactées n’ont pas daigné réagir pour assurer notre sécurité. Pis ces autorités se font complices de nos agresseurs. C’est un génocide qui se prépare si l’on n’y prend garde et nous voulons interpeller les autorités politiques sur le danger qui guette Layou », a dit le conférencier. Pour en savoir d’avantage, nous avons joint le maire qui nous a répondu laconiquement ’’ libre à vous d’écrire ce que vous voulez, je n’en ai cure. Il a par ailleurs indiqué qu’il n’entendait pas discuter de cette question de conflit foncier avec la presse. Sess Soukou Mohamed s’est interrogé sur les raisons de la conférence de la communauté villageoise à Abidjan et non à Dabou. « D’ailleurs, qui vous a donné mes contacts ? » a-t-il menacé.
De Gballou
Le président du comité-villageois de gestion foncière et le pasteur Akpa Marcelin, le village de Layou a dénoncé hier, au cours d’un point de presse l’activisme des autorités dans les attaques à mains armées dont le village a été victime les 29 et 30 septembre derniers. « J’interpelle les autorités politiques, notamment le chef de l’Etat Alassane Ouattara, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko à intervenir pour éviter le génocide qui se prépare à Layou, dans la sous-préfecture de Dabou. J’engage la responsabilité du préfet, du sous-préfet et de la police qui organisent un génocide de Layou », a déclaré le pasteur Akpa Marcellin qui avait à ses côtés Lath Akpa Jacques, président du comité villageois de gestion foncière. Donnant les raisons de ce qu’ils ont qualifié de méchanceté gratuite des autorités à l’égard des populations de Layou, le pasteur Akpa Marcellin explique : « Le maire de Dabou a sollicité l’accord du chef du village de Layou, M. Yédo Lath Théophile afin de vendre les terres villageoises. Ce que nous avons refusé, expliquant au maire que les terres de Layou sont le patrimoine des différentes générations du village. Mécontent de notre refus, le maire, Sess Soukou Mohamed, va monter les jeunes des villages voisins pour s’en prendre aux populations de Layou et à leurs intérêts. Devant ces menaces, les autorités administrative et policière contactées n’ont pas daigné réagir pour assurer notre sécurité. Pis ces autorités se font complices de nos agresseurs. C’est un génocide qui se prépare si l’on n’y prend garde et nous voulons interpeller les autorités politiques sur le danger qui guette Layou », a dit le conférencier. Pour en savoir d’avantage, nous avons joint le maire qui nous a répondu laconiquement ’’ libre à vous d’écrire ce que vous voulez, je n’en ai cure. Il a par ailleurs indiqué qu’il n’entendait pas discuter de cette question de conflit foncier avec la presse. Sess Soukou Mohamed s’est interrogé sur les raisons de la conférence de la communauté villageoise à Abidjan et non à Dabou. « D’ailleurs, qui vous a donné mes contacts ? » a-t-il menacé.
De Gballou