La commune de Yopougon est toujours victime de coupures intempestives d’eau. En effet, depuis mercredi dernier, l’eau ne coule plus dans les robinets des habitants des quartiers Toits rouges, camp militaire et cité verte. « Sans nous informer au préalable par voie de presse, la fourniture d’eau a été interrompue dans nos maisons. Nous ne savons même pas ce qui se passe pour qu’on nous fasse souffrir de la sorte ! », peste dame Jacqueline Zré, habitante du quartier Toits rouges, rencontrée hier matin. Cette colère est partagée par deux autres habitants du quartier camp militaire qui appelle les autorités au secours pour abréger leur souffrance. Puisque, selon eux, ces autorités doivent veiller au bien-être des populations en parant au plus pressé lorsqu’un incident survient sur le réseau. Quelle est la politique d’exécution rapide des interventions sur le terrain ? Même quand il y a des tuyaux cassés, il est rare de voir les agents de la Sodeci intervenir avec promptitude. Entre-temps, comment facture-t-on cette panne indépendante de la volonté du propriétaire de la maison et qui paye cela ? », se demande Roland Gballou, résidant à la cité verte, pour qui la propagande doit cesser en matière d’adduction en eau potable. « Mais permettre à toutes les couches sociales de consommer cette source de la vie sans pénibilité », a ajouté notre interlocuteur. D’autres quartiers de Yopougon connaissent le même sort que ceux évoqués plus haut, a-t-on constaté hier au cours de notre tournée.
Didier Kéi
Didier Kéi