Odienné - Coulibaly Seydou, conseiller du ministre de l’I ndustrie et des Mines, chef d’une mission de sensibilisation contre l’orpaillage clandestin, a indiqué, vendredi à Odienné, que tous les sites en exploitation minière dans les régions du Kabadougou et du Folon (Nord-ouest) sont "illégaux", excepté celui de la société Taurian à Kaniasso, qui détient un permis d’exploitation.
"Je puis vous assurer que tous les sites en exploitation dans les régions du Kabadougou et Folon sont illégalement installés. Aucun d’entre eux ne possède un permis de recherche ou d’exploitation. La société Taurian est la seule qui dispose d’un permis d’exploitation délivré par le ministère de l’industrie et des mines", a déclaré M. Coulibaly.
Ziévasso, Sokoro et Kabangoué sont entre autres, des sites d’orpaillage clandestins dans les régions du Kabadougou et du Folon, note-t-on.
Le chef de la mission du ministère des Mines a appelé les propriétaires terriens à ne pas céder les terres aux exploitants clandestins. «Si vous donnez vos terres à un seul exploitant, vous n’allez plus pouvoir maitriser le flux d’exploitants. Ce qui a pour conséquence, l’exploitation des enfants, l’instauration de prostitution, la fermeture de l’école dans les localités et l’instauration d’un climat d’insécurité » sur les sites d’orpaillage », a-il fait savoir.
"Le code minier ivoirien stipule que l’activité de l’orpaillage est dévolue aux exploitants de nationalité ivoirienne, ce qui n’est pas le cas sur plusieurs sites clandestins. La rationalisation permettra de mettr e fin à l’exploitation de l’or par des non ivoiriens", a-t-il souligné.
Sur 258 sites clandestins déguerpis en Côte d’Ivoire, dans le cadre du programme de rationalisation, seulement 10 sites ont été recolonisés, et l’on dénombre 33 arrestations.
ss/tm
"Je puis vous assurer que tous les sites en exploitation dans les régions du Kabadougou et Folon sont illégalement installés. Aucun d’entre eux ne possède un permis de recherche ou d’exploitation. La société Taurian est la seule qui dispose d’un permis d’exploitation délivré par le ministère de l’industrie et des mines", a déclaré M. Coulibaly.
Ziévasso, Sokoro et Kabangoué sont entre autres, des sites d’orpaillage clandestins dans les régions du Kabadougou et du Folon, note-t-on.
Le chef de la mission du ministère des Mines a appelé les propriétaires terriens à ne pas céder les terres aux exploitants clandestins. «Si vous donnez vos terres à un seul exploitant, vous n’allez plus pouvoir maitriser le flux d’exploitants. Ce qui a pour conséquence, l’exploitation des enfants, l’instauration de prostitution, la fermeture de l’école dans les localités et l’instauration d’un climat d’insécurité » sur les sites d’orpaillage », a-il fait savoir.
"Le code minier ivoirien stipule que l’activité de l’orpaillage est dévolue aux exploitants de nationalité ivoirienne, ce qui n’est pas le cas sur plusieurs sites clandestins. La rationalisation permettra de mettr e fin à l’exploitation de l’or par des non ivoiriens", a-t-il souligné.
Sur 258 sites clandestins déguerpis en Côte d’Ivoire, dans le cadre du programme de rationalisation, seulement 10 sites ont été recolonisés, et l’on dénombre 33 arrestations.
ss/tm