L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, candidat à la présidentielle d’octobre a estimé samedi qu’il "est illusoire de rêver" à une réconciliation en Côte d’Ivoire sans l’ex-Président Laurent Gbagbo incarcéré à La Haye, proposant une "grande conférence nationale", au lancement de sa campagne à Dabou, à 47 kilomètres à l’Ouest d’Abidjan.
"Il est illusoire de rêver à la réconciliation en excluant des dignes fils de la Côte d’Ivoire qui sont en prison parmi lesquels il y a (M.) Gbagbo", a affirmé M. Banny qui promet de "mettre fin à tout cela".
Comme "proposition concrète", l’ex-président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) qui était chargée de réconcilier les Ivoiriens après la crise post-électorale de 2010 à 2011, a annoncé "une grande conférence nationale pour que les Ivoiriens se retrouvent dans la vérité", s’il est élu.
Justifiant sa candidature à la présidentielle du 25 octobre, le candidat de la Coalition nationale pour le changement (CNC), principale plateforme de l’opposition ivoirienne, a indiqué que "nous voulons aller à ces élections parce les conditions doivent changer et nous allons continuer (de mettre) la pression".
La CNC a déjà menacé de ne pas participer au scrutin, exigeant les conditions d’une élection "transparente" notamment une Commission électorale indépendante (CEI, chargée d’organiser la présidentielle) "consensuelle".
Charles Konan Banny a dénoncé "des manœuvres organisées" par la coalition au pouvoir pour un "plébiscite de l’actuel président Alassane Ouattara, candidat à sa succession, estimant que "toutes les provocations qui sont faites" visent "à amener" des personnalités "à renoncer à" leurs candidatures.
M. Bany a par ailleurs invité ses militants à rester "vigilants car "une fraude se prépare les bureaux de vote et systèmes informatiques".
Vendredi, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, candidat à la présidentielle et membre de la CNC a annoncé son retrait à cette élection "truquée" après l’ex-ministre des Affaires étrangères, Essy Amara qui a suspendu mardi sa participation au scrutin pour ne pas se "rendre complice d’une mascarade électorale".
EFI
"Il est illusoire de rêver à la réconciliation en excluant des dignes fils de la Côte d’Ivoire qui sont en prison parmi lesquels il y a (M.) Gbagbo", a affirmé M. Banny qui promet de "mettre fin à tout cela".
Comme "proposition concrète", l’ex-président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) qui était chargée de réconcilier les Ivoiriens après la crise post-électorale de 2010 à 2011, a annoncé "une grande conférence nationale pour que les Ivoiriens se retrouvent dans la vérité", s’il est élu.
Justifiant sa candidature à la présidentielle du 25 octobre, le candidat de la Coalition nationale pour le changement (CNC), principale plateforme de l’opposition ivoirienne, a indiqué que "nous voulons aller à ces élections parce les conditions doivent changer et nous allons continuer (de mettre) la pression".
La CNC a déjà menacé de ne pas participer au scrutin, exigeant les conditions d’une élection "transparente" notamment une Commission électorale indépendante (CEI, chargée d’organiser la présidentielle) "consensuelle".
Charles Konan Banny a dénoncé "des manœuvres organisées" par la coalition au pouvoir pour un "plébiscite de l’actuel président Alassane Ouattara, candidat à sa succession, estimant que "toutes les provocations qui sont faites" visent "à amener" des personnalités "à renoncer à" leurs candidatures.
M. Bany a par ailleurs invité ses militants à rester "vigilants car "une fraude se prépare les bureaux de vote et systèmes informatiques".
Vendredi, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, candidat à la présidentielle et membre de la CNC a annoncé son retrait à cette élection "truquée" après l’ex-ministre des Affaires étrangères, Essy Amara qui a suspendu mardi sa participation au scrutin pour ne pas se "rendre complice d’une mascarade électorale".
EFI