Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sidy Diallo, pourrait lever la suspension qui frappe trois présidents de club, mercredi prochain, pour une sortie de crise.
Eugène Diomandé (Sewé Sport de San Pedro), Eric Monnet (Adzopé FC) et Dao Mamadou (Atlantis FC) suspendus pour deux ans de toute activité relative au football, assorti d’une amende de 2.000.000 F cfa chacun, gardent le silence depuis plus d’une semaine. Ils ont d’ailleurs annulé une conférence de presse jeudi dernier pour, disent-ils, laisser le comité interclubs, mis sur pied le 16 octobre dernier, rencontrer les dirigeants de la Fif pour trouver une issue à la crise qui frappe le foot ivoirien. De sources dignes de foi, après un dîner au domicile de Sidy Diallo, mardi dernier, à la faveur de la réception du patron de la Caf, Issa Hayatou, deux responsables de club ont décidé de jouer les médiateurs, après les conseils avisés du Camerounais. Il s’agit de Yeboua Kouabenan Cévérin (AS Tanda), président de la Conférence des présidents de club de football de Côte d’Ivoire et d’Adou Nangon (JCA-T), l’un des doyens au niveau des dirigeants de club. Et déjà, ils auraient obtenu gain de cause dans les négociations en cours. Yeboua et Adou sont pour la levée de la suspension de deux ans prise à l’encontre d’Eugène Diomandé, Eric Monnet et de Dao Mamadou, candidats déclarés à l’élection à la présidence de la Fif. Pour eux, c’est la condition sine qua non pour une sortie de crise, même s’ils prendront l’engagement de dire à leurs pairs de ne plus jamais traduire la fédé devant un tribunal ordinaire. Sidy Diallo attendu hier à Abidjan, après la victoire des Eléphants (0-1) sur les Lions de l’Atlas du Maroc, à Agadir vendredi, a, jusqu’au mercredi 14 octobre pour lever la suspension des trois dirigeants. En tout cas, pour de nombreux présidents de club, lever la suspension et ouvrir un cadre de concertation au plus vite pourrait dénouer la crise. De son côté, le comité exécutif de la Fif qui se réunira lundi ou mardi avant l’annonce de Sidy Diallo espère que les clubs s’aligneront sur les dates qu’il a arrêtées pour l’assemblée générale extraordinaire (21 novembre 2015) et pour l’élection (avant le 26 février 2016). De toutes les façons, les mandants de la fédé n’auront pas le choix. Car la requête de 45 clubs qui avaient saisi par voie d’huissier la Fédération pour l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire, a vu en fin de semaine, sa demande rejetée. « Nous leur avons signifié que nous ne pouvons pas accepter leur requête dans la mesure où, après vérification, nous nous sommes rendus compte qu’ils n’avaient pas le quorum requis en la matière pour exiger une AG. Le comité exécutif a fixé des dates pour l’assemblée générale et pour l’élection. Qu’est-ce que les gens recherchent en demandant de nouvelles dates », a confié un membre du comité exécutif de la Fif. Dans le camp des présidents signataires, l’on dit désormais se fier à la médiation entreprise par le comité interclubs qui a mis en mission Yeboua Kouabenan Cévérin et Adou Nangon. « Nous savons tous que le mandat de Sidy Diallo est terminé. Maintenant, il nous faut trouver une solution. Car il est inadmissible que des dirigeants qui sont forclos sanctionnent et prennent des décisions, sans l’avis des clubs. Pour la requête des 45 clubs refusée, aucun commentaire à faire. Nous regardons nos pairs conduire les négociations. Nous suivons tout de près », a martelé un membre influent de la Conférence des présidents de club. Cette semaine sera décisive dans le dossier de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fif.
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Eugène Diomandé (Sewé Sport de San Pedro), Eric Monnet (Adzopé FC) et Dao Mamadou (Atlantis FC) suspendus pour deux ans de toute activité relative au football, assorti d’une amende de 2.000.000 F cfa chacun, gardent le silence depuis plus d’une semaine. Ils ont d’ailleurs annulé une conférence de presse jeudi dernier pour, disent-ils, laisser le comité interclubs, mis sur pied le 16 octobre dernier, rencontrer les dirigeants de la Fif pour trouver une issue à la crise qui frappe le foot ivoirien. De sources dignes de foi, après un dîner au domicile de Sidy Diallo, mardi dernier, à la faveur de la réception du patron de la Caf, Issa Hayatou, deux responsables de club ont décidé de jouer les médiateurs, après les conseils avisés du Camerounais. Il s’agit de Yeboua Kouabenan Cévérin (AS Tanda), président de la Conférence des présidents de club de football de Côte d’Ivoire et d’Adou Nangon (JCA-T), l’un des doyens au niveau des dirigeants de club. Et déjà, ils auraient obtenu gain de cause dans les négociations en cours. Yeboua et Adou sont pour la levée de la suspension de deux ans prise à l’encontre d’Eugène Diomandé, Eric Monnet et de Dao Mamadou, candidats déclarés à l’élection à la présidence de la Fif. Pour eux, c’est la condition sine qua non pour une sortie de crise, même s’ils prendront l’engagement de dire à leurs pairs de ne plus jamais traduire la fédé devant un tribunal ordinaire. Sidy Diallo attendu hier à Abidjan, après la victoire des Eléphants (0-1) sur les Lions de l’Atlas du Maroc, à Agadir vendredi, a, jusqu’au mercredi 14 octobre pour lever la suspension des trois dirigeants. En tout cas, pour de nombreux présidents de club, lever la suspension et ouvrir un cadre de concertation au plus vite pourrait dénouer la crise. De son côté, le comité exécutif de la Fif qui se réunira lundi ou mardi avant l’annonce de Sidy Diallo espère que les clubs s’aligneront sur les dates qu’il a arrêtées pour l’assemblée générale extraordinaire (21 novembre 2015) et pour l’élection (avant le 26 février 2016). De toutes les façons, les mandants de la fédé n’auront pas le choix. Car la requête de 45 clubs qui avaient saisi par voie d’huissier la Fédération pour l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire, a vu en fin de semaine, sa demande rejetée. « Nous leur avons signifié que nous ne pouvons pas accepter leur requête dans la mesure où, après vérification, nous nous sommes rendus compte qu’ils n’avaient pas le quorum requis en la matière pour exiger une AG. Le comité exécutif a fixé des dates pour l’assemblée générale et pour l’élection. Qu’est-ce que les gens recherchent en demandant de nouvelles dates », a confié un membre du comité exécutif de la Fif. Dans le camp des présidents signataires, l’on dit désormais se fier à la médiation entreprise par le comité interclubs qui a mis en mission Yeboua Kouabenan Cévérin et Adou Nangon. « Nous savons tous que le mandat de Sidy Diallo est terminé. Maintenant, il nous faut trouver une solution. Car il est inadmissible que des dirigeants qui sont forclos sanctionnent et prennent des décisions, sans l’avis des clubs. Pour la requête des 45 clubs refusée, aucun commentaire à faire. Nous regardons nos pairs conduire les négociations. Nous suivons tout de près », a martelé un membre influent de la Conférence des présidents de club. Cette semaine sera décisive dans le dossier de la forclusion du mandat du comité exécutif de la Fif.
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