Après trois échecs successifs en phases finales et en éliminatoires du championnat d’Afrique des nations (Chan), Michel Dussuyer doit changer le cours des choses. Non sans périls.
Après les échecs en phases finales du Championnat d’Afrique des nations (Chan), lors des éditions 2009 et 2011, de Kouadio Georges, puis de Saraka Norbert aux éliminatoires de l’édition 2013, Michel Dussuyer, le sélectionneur des Eléphants, peut-il enfin écrire une page plus belle pour la Côte d’Ivoire au niveau de cette épreuve ? On devrait être situé au terme de la double confrontation Côte d’Ivoire-Ghana des 18 et 31 octobre prochains, dans le cadre du dernier tour éliminatoire du Chan 2016 prévue au Rwanda. En charge aussi de l’encadrement de la sélection locale, le sélectionneur des Eléphants fait face à une double mission. Il devra non seulement ramener la Côte d’Ivoire dans une compétition où elle aura brillé par son absence lors de l’édition 2013 en Afrique du Sud, mais faire mieux que lors des deux premières phases finales auxquelles elle avait participé en cas de qualification finale. Le fait est qu’après ses trois premières éditions, le Chan, compétition uniquement dédiée aux joueurs africains évoluant dans leurs championnats nationaux, se présente comme une épreuve plutôt difficile pour le Pays des Eléphants, à tout point de vue. Tout commence lors de la première édition de 2009 en… Côte d’Ivoire. Pourtant auréolée de ses deux titres consécutifs au tournoi de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), la sélection locale dirigée par Georges Kouadio échouera lamentablement dès le premier tour. Présentant des statistiques plutôt faméliques avec deux défaites et un match nul. Défaites notamment face à la Zambie en match d’ouverture au stade Félix Houphouët-Boigny, devant un public médusé (3-0) puis face à la Tanzanie lors de la sortie suivante (1-0). Avant d’accrocher un nul insignifiant face au Sénégal (0-0). Passés par l’épreuve du feu des éliminatoires, double victoire sur le Togo (4-0, 1-2), les Eléphants arrivent au Soudan très confiants en 2011. Très loin de se douter que la compétition qui est née sur leur sol continuait de les bouder. Logés dans la poule C en compagnie de la RD Congo, première vainqueur de l’épreuve à Abidjan face au Ghana (2-0), du Cameroun et du Mali, Mangoua Kessé et ses coéquipiers crurent avoir conjuré le signe indien, quand ils s’imposent d’entrée face aux Maliens (1-0). Mais ils chutent incroyablement face à la RD Congo (2-1) et le Cameroun (2-0). La psychose s’était-elle installée après ces deux échecs consécutifs, avec une seule victoire en phase finale de l’épreuve? En tout cas, les Eléphants locaux s’écroulent lourdement à Kano, face aux Super Eagles locaux, en match aller des éliminatoires du Chan 2013 (4-1), avant de frôler l’exploit au retour (2-0). Après avoir rapidement pris les devants grâce à un doublé d’un certain Zougoula Koely Kévin, les Eléphants locaux n’arriveront pas à marquer le troisième but indispensable pour composter leur billet pour l’Afrique du Sud. Sortant ainsi des radars pour une attente de trois longues années. A laquelle Michel Dussuyer et sa nouvelle sélection sont chargés d’y mettre fin. Et ce sera dès ce dimanche à Accra au Ghana, avant le match retour désormais prévu pour le 31 octobre à Abidjan.
Patrice BEKET
Après les échecs en phases finales du Championnat d’Afrique des nations (Chan), lors des éditions 2009 et 2011, de Kouadio Georges, puis de Saraka Norbert aux éliminatoires de l’édition 2013, Michel Dussuyer, le sélectionneur des Eléphants, peut-il enfin écrire une page plus belle pour la Côte d’Ivoire au niveau de cette épreuve ? On devrait être situé au terme de la double confrontation Côte d’Ivoire-Ghana des 18 et 31 octobre prochains, dans le cadre du dernier tour éliminatoire du Chan 2016 prévue au Rwanda. En charge aussi de l’encadrement de la sélection locale, le sélectionneur des Eléphants fait face à une double mission. Il devra non seulement ramener la Côte d’Ivoire dans une compétition où elle aura brillé par son absence lors de l’édition 2013 en Afrique du Sud, mais faire mieux que lors des deux premières phases finales auxquelles elle avait participé en cas de qualification finale. Le fait est qu’après ses trois premières éditions, le Chan, compétition uniquement dédiée aux joueurs africains évoluant dans leurs championnats nationaux, se présente comme une épreuve plutôt difficile pour le Pays des Eléphants, à tout point de vue. Tout commence lors de la première édition de 2009 en… Côte d’Ivoire. Pourtant auréolée de ses deux titres consécutifs au tournoi de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), la sélection locale dirigée par Georges Kouadio échouera lamentablement dès le premier tour. Présentant des statistiques plutôt faméliques avec deux défaites et un match nul. Défaites notamment face à la Zambie en match d’ouverture au stade Félix Houphouët-Boigny, devant un public médusé (3-0) puis face à la Tanzanie lors de la sortie suivante (1-0). Avant d’accrocher un nul insignifiant face au Sénégal (0-0). Passés par l’épreuve du feu des éliminatoires, double victoire sur le Togo (4-0, 1-2), les Eléphants arrivent au Soudan très confiants en 2011. Très loin de se douter que la compétition qui est née sur leur sol continuait de les bouder. Logés dans la poule C en compagnie de la RD Congo, première vainqueur de l’épreuve à Abidjan face au Ghana (2-0), du Cameroun et du Mali, Mangoua Kessé et ses coéquipiers crurent avoir conjuré le signe indien, quand ils s’imposent d’entrée face aux Maliens (1-0). Mais ils chutent incroyablement face à la RD Congo (2-1) et le Cameroun (2-0). La psychose s’était-elle installée après ces deux échecs consécutifs, avec une seule victoire en phase finale de l’épreuve? En tout cas, les Eléphants locaux s’écroulent lourdement à Kano, face aux Super Eagles locaux, en match aller des éliminatoires du Chan 2013 (4-1), avant de frôler l’exploit au retour (2-0). Après avoir rapidement pris les devants grâce à un doublé d’un certain Zougoula Koely Kévin, les Eléphants locaux n’arriveront pas à marquer le troisième but indispensable pour composter leur billet pour l’Afrique du Sud. Sortant ainsi des radars pour une attente de trois longues années. A laquelle Michel Dussuyer et sa nouvelle sélection sont chargés d’y mettre fin. Et ce sera dès ce dimanche à Accra au Ghana, avant le match retour désormais prévu pour le 31 octobre à Abidjan.
Patrice BEKET