Candidat à la présidentielle 2015, Charles Konan Banny a profité le mercredi 14 octobre 2015 de la cérémonie de présentation officielle de son projet de société pour se prononcer sur la contestation de sa candidature unique par certains membres de la Coalition nationale pour le changement (Cnc).
La branche dissidente du Front populaire ivoirien (Fpi) conduite par Sangaré Abou Drahamane compte parmi les membres de la Cnc qui s’opposent à la candidature unique de Charles Konan Banny. Réagissant à cette prise de position de certains de ses alliés de la Cnc qu’il préside, Banny a indiqué : « Mon ambition dépasse tous les calculs d’aujourd’hui ou de demain. J’ai un rêve, un engagement dans lequel je veux entraîner les Ivoiriens. On ne calcule pas quand on s’engage. (…) Est-ce que Sangaré n’a pas brouillé mes calculs ? Je n’ai rien calculé. Je ne suis pas un militant du Fpi. Je suis du Pdci. Si je calculais, je n’aurais pas été candidat. (…) Je propose un projet pour les Ivoiriens qui dépasse les calculs politiciens ».
Alors que d’autres membres de la Cnc se sont retirés de la course à la présidentielle, Banny a émis la possibilité de le faire, tout en justifiant le maintien de sa candidature par la nécessité de démontrer que les conditions d’organisation du scrutin présidentiel ne sont pas transparentes. « Nous sommes aujourd’hui le 14 octobre 2015 (mercredi dernier, Ndlr). Nous ne sommes pas encore au 25 octobre. (…) Ma candidature est sérieuse. Nous aurons l’occasion de démontrer que les conditions ne sont pas justes, équitables et républicaines. Je reste dans le système pour le démontrer. (…) Si vous n’êtes pas dans le jeu, comment pouvez-vous jouer ? Mais les règles du jeu doivent être égales. Pour le moment, nous luttons pour que les conditions changent. Les derniers mots n’ont pas encore été dits », a souligné le président-candidat de la Cnc.
Dans le cadre de sa campagne, Banny a fait savoir qu’il mettra fin au péage sur le 3e pont d’Abidjan et l’autoroute du nord. Il a expliqué sa promesse en ces termes : « Cela a été une décision d’installer ces péages. Par parallélisme de forme, ce sera par une décision qu’ils seront enlevés. C’est donc une volonté politique. Car c’est une bizarrerie d’avoir un péage à l’intérieur de la capitale. Je veux que la Côte d’Ivoire devienne un pays normal. (…) Cela n’a rien de démagogique ».
Offrir une nouvelle espérance aux Ivoiriens, fondée sur l’avènement d’une société de confiance dont les maîtres-mots seront l’amour du travail, la solidarité nationale, la même justice pour tous et la sécurité pour chacun. Ainsi se résume le projet de société du candidat Charles Konan Banny.
Alex A.
La branche dissidente du Front populaire ivoirien (Fpi) conduite par Sangaré Abou Drahamane compte parmi les membres de la Cnc qui s’opposent à la candidature unique de Charles Konan Banny. Réagissant à cette prise de position de certains de ses alliés de la Cnc qu’il préside, Banny a indiqué : « Mon ambition dépasse tous les calculs d’aujourd’hui ou de demain. J’ai un rêve, un engagement dans lequel je veux entraîner les Ivoiriens. On ne calcule pas quand on s’engage. (…) Est-ce que Sangaré n’a pas brouillé mes calculs ? Je n’ai rien calculé. Je ne suis pas un militant du Fpi. Je suis du Pdci. Si je calculais, je n’aurais pas été candidat. (…) Je propose un projet pour les Ivoiriens qui dépasse les calculs politiciens ».
Alors que d’autres membres de la Cnc se sont retirés de la course à la présidentielle, Banny a émis la possibilité de le faire, tout en justifiant le maintien de sa candidature par la nécessité de démontrer que les conditions d’organisation du scrutin présidentiel ne sont pas transparentes. « Nous sommes aujourd’hui le 14 octobre 2015 (mercredi dernier, Ndlr). Nous ne sommes pas encore au 25 octobre. (…) Ma candidature est sérieuse. Nous aurons l’occasion de démontrer que les conditions ne sont pas justes, équitables et républicaines. Je reste dans le système pour le démontrer. (…) Si vous n’êtes pas dans le jeu, comment pouvez-vous jouer ? Mais les règles du jeu doivent être égales. Pour le moment, nous luttons pour que les conditions changent. Les derniers mots n’ont pas encore été dits », a souligné le président-candidat de la Cnc.
Dans le cadre de sa campagne, Banny a fait savoir qu’il mettra fin au péage sur le 3e pont d’Abidjan et l’autoroute du nord. Il a expliqué sa promesse en ces termes : « Cela a été une décision d’installer ces péages. Par parallélisme de forme, ce sera par une décision qu’ils seront enlevés. C’est donc une volonté politique. Car c’est une bizarrerie d’avoir un péage à l’intérieur de la capitale. Je veux que la Côte d’Ivoire devienne un pays normal. (…) Cela n’a rien de démagogique ».
Offrir une nouvelle espérance aux Ivoiriens, fondée sur l’avènement d’une société de confiance dont les maîtres-mots seront l’amour du travail, la solidarité nationale, la même justice pour tous et la sécurité pour chacun. Ainsi se résume le projet de société du candidat Charles Konan Banny.
Alex A.