A 73 ans, Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui a consacré presque toute sa carrière au monde économique, joue sa seule et unique carte pour briguer la magistrature suprême à la présidentielle ivoirienne dont la limite d'âge est de 75 ans, dix ans après son entrée officielle en politique.
Orphelin de père à deux ans, M. Banny, né en 1942, a occupé le poste de Chargé de mission de la défunte Caisse de stabilisation et de soutien des prix des productions agricoles en Côte d`Ivoire (CSSPPA), plus connue sous le diminutif de "Caistab" pendant "un court instant" en 1969 avant d’entamer en 1970 sa "carrière internationale" au sein de l’organisation interafricaine du café, en tant que secrétaire général adjoint puis secrétaire général pendant "cinq à six ans".
Après son brillant parcourt à la BECEAO où il occupe différents postes de responsabilité, l’ex-gouverneur de l’institution de 1990 à 2005 envisage de "promouvoir une autre gouvernance pour une société ivoirienne de confiance (dont) le rêve a été brisé par les successeurs" du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, son mentor dont il entend poursuivre l’ambition.
C’est sur le tard, à 63 ans qu’il fait son entrée sur la scène politique, en décembre 2005, après avoir été nommé Premier ministre par Laurent Gbagbo à la suite d’un accord de sortie de crise.
Son passage de deux ans à la tête du gouvernement ivoirien sera entaché par le scandale des déchets toxiques déversés en 2006 dans des quartiers d’Abidjan, par un navire grec et qui a fait plusieurs morts.
Après avoir conduit en 2010 la campagne victorieuse de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara dans le centre ivoirien, l’ancien Premier ministre, candidat contre son ex-allié veut répondre aux attentes des Ivoiriens à travers "un nouveau pacte de confiance".
De septembre 2011 à décembre 2014, il préside la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), mise en place pour favoriser la réconciliation des Ivoiriens au sortie de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 qui a officiellement fait plus de 3000 morts.
En raison de son bilan mitigé, ses activités à la tête de la commission a été beaucoup critiqué par la classe politique.
M.Banny estime que "le coup d’Etat de 1999, la rébellion de 2002 et les élections de 2010 ont entraîné une crise post-électorale meurtrière dont les séquelles sont persistantes".
Pour effacer ce chapitre, le candidat de la Coalition nationale pour le changement (CNC), principale plateforme de l’opposition dont il est le chef de file, l’ex-Premier ministre propose parmi "ses cinq engagements et 12 propositions, une "grande conférence " sur la réconciliation" dès qu’il sera élu.
Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié, M. Banny s’est opposé à l’appel dit de Daoukro, visant à soutenir le président Ouattara à la présidentielle d'octobre) de son leader qui a appelé sa formation politique à ne pas présenter de candidat et à soutenir M. Ouattara.
Sa campagne électorale sera plus "stratégique et symbolique que géographique" pour convaincre plus d’électeurs notamment des pro-Laurent Gbagbo (ex-président) dont il essaie de se rapprocher de l’électorat depuis quelque mois, selon son staff.
Charles Konan Banny dit participer à ce scrutin pour " faire changer les conditions d’organisation". La CNC avait menacé de boycotter la présidentielle et exige une élection transparente, critiquant entre autres la composition de la Commission électorale indépendante et le temps de parole accordé à M. Ouattara à la télévision publique.
EFI
Orphelin de père à deux ans, M. Banny, né en 1942, a occupé le poste de Chargé de mission de la défunte Caisse de stabilisation et de soutien des prix des productions agricoles en Côte d`Ivoire (CSSPPA), plus connue sous le diminutif de "Caistab" pendant "un court instant" en 1969 avant d’entamer en 1970 sa "carrière internationale" au sein de l’organisation interafricaine du café, en tant que secrétaire général adjoint puis secrétaire général pendant "cinq à six ans".
Après son brillant parcourt à la BECEAO où il occupe différents postes de responsabilité, l’ex-gouverneur de l’institution de 1990 à 2005 envisage de "promouvoir une autre gouvernance pour une société ivoirienne de confiance (dont) le rêve a été brisé par les successeurs" du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, son mentor dont il entend poursuivre l’ambition.
C’est sur le tard, à 63 ans qu’il fait son entrée sur la scène politique, en décembre 2005, après avoir été nommé Premier ministre par Laurent Gbagbo à la suite d’un accord de sortie de crise.
Son passage de deux ans à la tête du gouvernement ivoirien sera entaché par le scandale des déchets toxiques déversés en 2006 dans des quartiers d’Abidjan, par un navire grec et qui a fait plusieurs morts.
Après avoir conduit en 2010 la campagne victorieuse de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara dans le centre ivoirien, l’ancien Premier ministre, candidat contre son ex-allié veut répondre aux attentes des Ivoiriens à travers "un nouveau pacte de confiance".
De septembre 2011 à décembre 2014, il préside la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), mise en place pour favoriser la réconciliation des Ivoiriens au sortie de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 qui a officiellement fait plus de 3000 morts.
En raison de son bilan mitigé, ses activités à la tête de la commission a été beaucoup critiqué par la classe politique.
M.Banny estime que "le coup d’Etat de 1999, la rébellion de 2002 et les élections de 2010 ont entraîné une crise post-électorale meurtrière dont les séquelles sont persistantes".
Pour effacer ce chapitre, le candidat de la Coalition nationale pour le changement (CNC), principale plateforme de l’opposition dont il est le chef de file, l’ex-Premier ministre propose parmi "ses cinq engagements et 12 propositions, une "grande conférence " sur la réconciliation" dès qu’il sera élu.
Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié, M. Banny s’est opposé à l’appel dit de Daoukro, visant à soutenir le président Ouattara à la présidentielle d'octobre) de son leader qui a appelé sa formation politique à ne pas présenter de candidat et à soutenir M. Ouattara.
Sa campagne électorale sera plus "stratégique et symbolique que géographique" pour convaincre plus d’électeurs notamment des pro-Laurent Gbagbo (ex-président) dont il essaie de se rapprocher de l’électorat depuis quelque mois, selon son staff.
Charles Konan Banny dit participer à ce scrutin pour " faire changer les conditions d’organisation". La CNC avait menacé de boycotter la présidentielle et exige une élection transparente, critiquant entre autres la composition de la Commission électorale indépendante et le temps de parole accordé à M. Ouattara à la télévision publique.
EFI