Malgré la pluie, plus de 150 personnes environ, dont de nombreux jeunes, se sont déplacées à la Riviera, dans la commune de Cocody (dans l’Est d’Abidjan) pour assister au meeting du candidat indépendant à la présidentielle ivoirienne d’octobre Gnangbo Kacou, qui a déclaré que les trois priorités du prochain président devraient être "la jeunesse, la jeunesse et encore la jeunesse".
Élu député pour la première fois aux élections législatives de décembre 2011 en tant qu’indépendant, Gnangbo Kacou, fiscaliste de formation, est une personnalité politique relativement nouvelle dans la vie politique ivoirienne. C’est devant son Quartier Général qu’il a annoncé ses engagements pour l’emploi des jeunes face à ses partisans.
"Gnangbo soutient beaucoup la jeunesse, en tant que jeune on doit le soutenir, il organise souvent des tournois de sport pour nous ! Je n’ai aucun doute qu’il va gagner, tout le quartier le soutient", estime Daina Effoli, vêtue d’un t-shirt rouge et blanc à l’effigie de son candidat.
Sous l’une des trois larges tentes dressées pour l’occasion, un groupe de musiciens se déchaîne pour animer le terrain sur lequel l’homme politique de 53 ans doit arriver quelques minutes plus tard. Parmi eux, Roland Ayechi, qui se présente comme "jeune patriote", compte sur son candidat pour "la libération totale de Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques".
Alors que ses paroles sont applaudies par ses camarades, une petite foule quitte les lieux pour aller accueillir le député à l’entrée de la cité.
A quelques mètres de là, alors que le député d’Adiaké (sud-est ivoirien) progresse vers le centre du terrain, Ismaël Tapé, se réjouit que l’orateur du jour veuille "donner du travail à la jeunesse et propose un retour de Gbagbo".
Le directeur de campagne du candidat, Louis de Gouyon Matignon, jeune Français de 24 ans, ouvre les débats en évoquant lui-aussi la jeunesse, sous les acclamations du public. "En France, en tant que jeune, j’ai droit à un emploi. Pourquoi est-ce impossible en Côte d’Ivoire ?", scande-t-il.
Une fois au micro, M. Kacou exhorte ses partisans : "En tant que membre de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, je connais les rouages de l’économie ivoirienne. Je mettrai en place une formation professionnelle qui vous aidera à avoir un emploi".
Le discours d’une vingtaine de minutes est intégralement tourné vers la jeunesse. A intervalles fréquents, l’une ou l’autre des trois tribunes se lève pour brandir l’affiche rouge du candidat. Une autre petite foule raccompagne le candidat vers sa voiture, où il part pour Yopougon (Ouest abidjanais), un autre endroit à la jeunesse réputée très active.
NMI
Élu député pour la première fois aux élections législatives de décembre 2011 en tant qu’indépendant, Gnangbo Kacou, fiscaliste de formation, est une personnalité politique relativement nouvelle dans la vie politique ivoirienne. C’est devant son Quartier Général qu’il a annoncé ses engagements pour l’emploi des jeunes face à ses partisans.
"Gnangbo soutient beaucoup la jeunesse, en tant que jeune on doit le soutenir, il organise souvent des tournois de sport pour nous ! Je n’ai aucun doute qu’il va gagner, tout le quartier le soutient", estime Daina Effoli, vêtue d’un t-shirt rouge et blanc à l’effigie de son candidat.
Sous l’une des trois larges tentes dressées pour l’occasion, un groupe de musiciens se déchaîne pour animer le terrain sur lequel l’homme politique de 53 ans doit arriver quelques minutes plus tard. Parmi eux, Roland Ayechi, qui se présente comme "jeune patriote", compte sur son candidat pour "la libération totale de Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques".
Alors que ses paroles sont applaudies par ses camarades, une petite foule quitte les lieux pour aller accueillir le député à l’entrée de la cité.
A quelques mètres de là, alors que le député d’Adiaké (sud-est ivoirien) progresse vers le centre du terrain, Ismaël Tapé, se réjouit que l’orateur du jour veuille "donner du travail à la jeunesse et propose un retour de Gbagbo".
Le directeur de campagne du candidat, Louis de Gouyon Matignon, jeune Français de 24 ans, ouvre les débats en évoquant lui-aussi la jeunesse, sous les acclamations du public. "En France, en tant que jeune, j’ai droit à un emploi. Pourquoi est-ce impossible en Côte d’Ivoire ?", scande-t-il.
Une fois au micro, M. Kacou exhorte ses partisans : "En tant que membre de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, je connais les rouages de l’économie ivoirienne. Je mettrai en place une formation professionnelle qui vous aidera à avoir un emploi".
Le discours d’une vingtaine de minutes est intégralement tourné vers la jeunesse. A intervalles fréquents, l’une ou l’autre des trois tribunes se lève pour brandir l’affiche rouge du candidat. Une autre petite foule raccompagne le candidat vers sa voiture, où il part pour Yopougon (Ouest abidjanais), un autre endroit à la jeunesse réputée très active.
NMI