Plus rien ne va entre l’instance dirigeante du football ivoirien et des présidents de clubs regroupés au sein du comité interclubs. Et, ce à quelques semaines de la reprise du championnat de Ligue 1 et Ligue 2.
L’appel de l’actuel président de la FIFA, Issa Hayatou à l’endroit des présidents de clubs lors de son récent passage semble ne pas avoir porté de fruits. Des présidents de clubs, réunis au sein de la Conférence des présidents de clubs et de l’Union des présidents de clubs de Côte d’Ivoire, poursuivent le bras de fer engagé avec le comité exécutif de la FIF. A l’origine de ce revirement de situation, le rejet par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) de la demande du comité interclubs (la fusion des deux associations de présidents de clubs) pour l’organisation d’une Assemblée générale extraordinaire (AGE). Un refus justifié par la maison de verre par deux motifs. La première, selon le porte-parole de la FIF, Pierre Gondo, c’est que le comité interclubs qui réclame la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire ‘’n’est nullement statutaire’’ pour formuler une telle requête. La seconde raison et surtout la principale, selon la Fif, c’est que le comité interclubs ne rassemble pas le nombre suffisant de clubs pour exiger une AGE conformément à l’article 36 des statuts de la FIF. Au nombre de 45 à avoir fait cette exigence, selon le comité interclubs, la FIF au regard de l’article 36 (lorsque 50% + 1 au moins des membres actifs en font la demande écrite et motivée, le Comité Exécutif est tenu de convoquer l’Assemblée Générale, en session extraordinaire, au plus tard dans les trente (30) jours suivant la réception de la demande) a trouvé ce nombre insuffisant. Mieux le comité exécutif de la FIF, après analyse, a relevé qu’il ne s’agit pas de 45 clubs. « Sur cette liste de 45 signataires, il y a quatre clubs de division régionale. Ils ne sont pas électeurs selon nos statuts. Il faut ajouter l’absence de quatre présidents de clubs. Devant leurs noms il est mentionné ‘’excusé’’. On ne peut pas dire que les personnes absentes ce sont engagées. Treize clubs (L’ASI d’Abengourou, Cosmos de Koumassi, Sabé de Bouna Sinkensi FC, FC Zénoula, N’Zi de Dimobokro, Athletic d’Adjamé) ont écrit formellement pour dire qu’ils ne se sentaient pas concernés sur l’ordre du jour et résolutions abordé. Ils disent s’en remettre à la réunion avec le comité exécutif de la FIF », a expliqué Pierre Gondo.
Salif Bictogo menace et reprend les commandes de la Conférence
Le lundi 26 octobre, le président d’honneur de la Conférence des présidents des clubs, Salif Bictogo, dans une correspondance adressée à la FIF a réagi en ces termes. « A l’analyse de toute cette situation, nous estimons qu’il était tout à fait opportun pour les clubs, de vous demander, de façon expresse, de convoquer une Assemblée générale extraordinaire pour la mise en place des organes électoraux. Ceci, aura pour avantage d’éviter de se retrouver face à un blocage certain du fonctionnement. En refusant de convoquer une Assemblée générale extraordinaire, comme les clubs vous l’ont demandé, vous ne faites qu’ouvrir les portes à d’autres voix. Et rassurez-vous, toutes ces voix seront exploitées à toutes fins utiles si vous nous contraigniez ». Une réponse qui fragilise l’atmosphère déjà délétère entre les dirigeants du football. L’une des options que pourrait explorer ‘’ les frondeurs’’ pour se faire entendre est le blocage du championnat de Ligue 1 et Ligue 2. La reprise pour la Ligue 1 est prévue pour le 28 novembre 2015 quant à la Ligue 2, l’ouverture du championnat aura lieu le 4 décembre 2105. Le comité interclubs qui revendique 45 clubs entend demander à ces derniers de boycotter la reprise des joutes locales. Au-delà, du boycott annoncé, le président du conseil d’administration du Stella Club d’Adjamé (relégué en Ligue 2), Salif Bictogo en paraphant ce courrier semble vouloir (re)prendre les commandes de la Conférence des présidents de clubs, dont il était le président. Salif Bictogo et ses pairs n’auraient pas digérer la déclaration de l’actuel président de la Conférence des présidents, Yeboua Céverin lors du passage d’Issa Hayatou. Une Déclaration dans laquelle Yeboua Céverin a demandé aux présidents de clubs ‘’ de faire bloc autour de Sidy Diallo et travailler pour le développement du football ivoirien’’. « Yeboua Céverin a rejeté en bloc cette déclaration. Mais nous savons que c’est faux. Et Salif Bictogo a décidé de monter au créneau dans ce combat », a confié un président de club membre de la Conférence.
Ange Kouadio
L’appel de l’actuel président de la FIFA, Issa Hayatou à l’endroit des présidents de clubs lors de son récent passage semble ne pas avoir porté de fruits. Des présidents de clubs, réunis au sein de la Conférence des présidents de clubs et de l’Union des présidents de clubs de Côte d’Ivoire, poursuivent le bras de fer engagé avec le comité exécutif de la FIF. A l’origine de ce revirement de situation, le rejet par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) de la demande du comité interclubs (la fusion des deux associations de présidents de clubs) pour l’organisation d’une Assemblée générale extraordinaire (AGE). Un refus justifié par la maison de verre par deux motifs. La première, selon le porte-parole de la FIF, Pierre Gondo, c’est que le comité interclubs qui réclame la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire ‘’n’est nullement statutaire’’ pour formuler une telle requête. La seconde raison et surtout la principale, selon la Fif, c’est que le comité interclubs ne rassemble pas le nombre suffisant de clubs pour exiger une AGE conformément à l’article 36 des statuts de la FIF. Au nombre de 45 à avoir fait cette exigence, selon le comité interclubs, la FIF au regard de l’article 36 (lorsque 50% + 1 au moins des membres actifs en font la demande écrite et motivée, le Comité Exécutif est tenu de convoquer l’Assemblée Générale, en session extraordinaire, au plus tard dans les trente (30) jours suivant la réception de la demande) a trouvé ce nombre insuffisant. Mieux le comité exécutif de la FIF, après analyse, a relevé qu’il ne s’agit pas de 45 clubs. « Sur cette liste de 45 signataires, il y a quatre clubs de division régionale. Ils ne sont pas électeurs selon nos statuts. Il faut ajouter l’absence de quatre présidents de clubs. Devant leurs noms il est mentionné ‘’excusé’’. On ne peut pas dire que les personnes absentes ce sont engagées. Treize clubs (L’ASI d’Abengourou, Cosmos de Koumassi, Sabé de Bouna Sinkensi FC, FC Zénoula, N’Zi de Dimobokro, Athletic d’Adjamé) ont écrit formellement pour dire qu’ils ne se sentaient pas concernés sur l’ordre du jour et résolutions abordé. Ils disent s’en remettre à la réunion avec le comité exécutif de la FIF », a expliqué Pierre Gondo.
Salif Bictogo menace et reprend les commandes de la Conférence
Le lundi 26 octobre, le président d’honneur de la Conférence des présidents des clubs, Salif Bictogo, dans une correspondance adressée à la FIF a réagi en ces termes. « A l’analyse de toute cette situation, nous estimons qu’il était tout à fait opportun pour les clubs, de vous demander, de façon expresse, de convoquer une Assemblée générale extraordinaire pour la mise en place des organes électoraux. Ceci, aura pour avantage d’éviter de se retrouver face à un blocage certain du fonctionnement. En refusant de convoquer une Assemblée générale extraordinaire, comme les clubs vous l’ont demandé, vous ne faites qu’ouvrir les portes à d’autres voix. Et rassurez-vous, toutes ces voix seront exploitées à toutes fins utiles si vous nous contraigniez ». Une réponse qui fragilise l’atmosphère déjà délétère entre les dirigeants du football. L’une des options que pourrait explorer ‘’ les frondeurs’’ pour se faire entendre est le blocage du championnat de Ligue 1 et Ligue 2. La reprise pour la Ligue 1 est prévue pour le 28 novembre 2015 quant à la Ligue 2, l’ouverture du championnat aura lieu le 4 décembre 2105. Le comité interclubs qui revendique 45 clubs entend demander à ces derniers de boycotter la reprise des joutes locales. Au-delà, du boycott annoncé, le président du conseil d’administration du Stella Club d’Adjamé (relégué en Ligue 2), Salif Bictogo en paraphant ce courrier semble vouloir (re)prendre les commandes de la Conférence des présidents de clubs, dont il était le président. Salif Bictogo et ses pairs n’auraient pas digérer la déclaration de l’actuel président de la Conférence des présidents, Yeboua Céverin lors du passage d’Issa Hayatou. Une Déclaration dans laquelle Yeboua Céverin a demandé aux présidents de clubs ‘’ de faire bloc autour de Sidy Diallo et travailler pour le développement du football ivoirien’’. « Yeboua Céverin a rejeté en bloc cette déclaration. Mais nous savons que c’est faux. Et Salif Bictogo a décidé de monter au créneau dans ce combat », a confié un président de club membre de la Conférence.
Ange Kouadio
