Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a révélé le vendredi 30 octobre 2015, lors d’un atelier de restitution des résultats du rapport Doing Business 2016 concernant la Côte d’Ivoire, les raisons pour lesquelles la Côte d’Ivoire est sortie du Top 10 des pays les plus réformateurs au monde. Bien que la Côte d’Ivoire ait obtenu cinq places dans le rapport 2016 du Doing Business, passant de la 147ème à la 142ème place, Daniel Kablan Duncan a estimé qu’il faut « tirer toutes les leçons de cette contre-performance» afin de « prendre toutes les mesures urgentes » qui s’imposent : «Cette année, le rapport Doing Business 2016 indique que nous avons grappillé seulement cinq (5) petites places, passant du 147ème au 142ème rang. C’est bon mais ce n’est pas suffisant car nous ne sommes pas cette année, parmi les dix (10) Top pays réformateurs au monde. Il nous faut donc humblement, mais très rapidement et résolument tirer toutes les leçons de cette faible avancée, voire de cette contre-performance et surtout prendre toutes les mesures urgentes comme il sied en pareille circonstance».
De grandes décisions annoncées pour l’application effective des réformes sur le terrain
Plusieurs facteurs ont contribué à cette contre-performance. Daniel Kablan Duncan en a noté trois avant de dévoiler ses grandes décisions pour l’application effectives des réformes sur le terrain, en donnant, pour chaque ministère concerné, des orientations claires : «Il apparaît, à l’analyse, que trois (3) principaux facteurs ont conduit cette année à cette faible performance à savoir : le retard dans la prise des textes en raison de la faible réactivité des administrations concernées ; le retard ou la faiblesse de la mise en œuvre effective des mesures (au plan législatif et réglementaire) sur le terrain, du fait que les usagers n’ont pas accès à l’information et à l’utilisation effective des services par certaines administrations ; le faible rendement de l’organisation du travail lié au manque de synergie d’action ou encore à une duplication des actions au niveau des acteurs publics nationaux (départements ministériels ou agences). Notre objectif reste de placer la Côte d’Ivoire parmi les 50 premiers pays au monde du classement Doing Business de la Banque Mondiale au plus tard en 2018. Il nous faut donc remédier à ces dysfonctionnements et pour ce faire, nous allons instituer des visites périodiques d’inspections par les ministres concernés, voire par le Premier ministre pour le temps qu’il sera nécessaire afin de rendre les réformes effectives sur le terrain (…) Le gouvernement aura à revoir le dispositif institutionnel pour lui insuffler plus de répondant lui permettant d’assurer une mise en œuvre plus efficace, un suivi plus rapproché et plus efficace des décisions et mesures arrêtées. Nous allons également réexaminer avec beaucoup d’attention l’agenda qui vient de nous être soumis pour 2017. Je demanderai aux ministres de les examiner afin de proposer très rapidement au gouvernement un calendrier réaliste et à leur portée (…) L’Ivoirien nouveau, à partir de maintenant doit être une femme ou un homme de qualité faisant preuve de travail assidu, de rigueur et de responsabilité, chacun à la place et dans la fonction qu’il occupe. C’est à ce prix seulement que nous pourrons aspirer à entrer dans le cercle prestigieux des 50 premières économies mondiales dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale. C’est le cap que nous a désormais fixé le Président de la République. Tâchons d’être à la mesure de ce défi».
Olivier Dion
De grandes décisions annoncées pour l’application effective des réformes sur le terrain
Plusieurs facteurs ont contribué à cette contre-performance. Daniel Kablan Duncan en a noté trois avant de dévoiler ses grandes décisions pour l’application effectives des réformes sur le terrain, en donnant, pour chaque ministère concerné, des orientations claires : «Il apparaît, à l’analyse, que trois (3) principaux facteurs ont conduit cette année à cette faible performance à savoir : le retard dans la prise des textes en raison de la faible réactivité des administrations concernées ; le retard ou la faiblesse de la mise en œuvre effective des mesures (au plan législatif et réglementaire) sur le terrain, du fait que les usagers n’ont pas accès à l’information et à l’utilisation effective des services par certaines administrations ; le faible rendement de l’organisation du travail lié au manque de synergie d’action ou encore à une duplication des actions au niveau des acteurs publics nationaux (départements ministériels ou agences). Notre objectif reste de placer la Côte d’Ivoire parmi les 50 premiers pays au monde du classement Doing Business de la Banque Mondiale au plus tard en 2018. Il nous faut donc remédier à ces dysfonctionnements et pour ce faire, nous allons instituer des visites périodiques d’inspections par les ministres concernés, voire par le Premier ministre pour le temps qu’il sera nécessaire afin de rendre les réformes effectives sur le terrain (…) Le gouvernement aura à revoir le dispositif institutionnel pour lui insuffler plus de répondant lui permettant d’assurer une mise en œuvre plus efficace, un suivi plus rapproché et plus efficace des décisions et mesures arrêtées. Nous allons également réexaminer avec beaucoup d’attention l’agenda qui vient de nous être soumis pour 2017. Je demanderai aux ministres de les examiner afin de proposer très rapidement au gouvernement un calendrier réaliste et à leur portée (…) L’Ivoirien nouveau, à partir de maintenant doit être une femme ou un homme de qualité faisant preuve de travail assidu, de rigueur et de responsabilité, chacun à la place et dans la fonction qu’il occupe. C’est à ce prix seulement que nous pourrons aspirer à entrer dans le cercle prestigieux des 50 premières économies mondiales dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale. C’est le cap que nous a désormais fixé le Président de la République. Tâchons d’être à la mesure de ce défi».
Olivier Dion