Abidjan – Le gouvernement ivoirien va instituer des "inspections périodiques" pour la mise en œuvre des réformes initiées, en vue de l’amélioration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire.
"Nous allons instituer des visites périodiques d’inspections par les ministres concernés, voir par le Premier ministre, pour le temps qu’il sera nécessaire afin de rendre les réformes effectives sur le terrain", a déclaré le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, vendredi à l’ouverture d’un atelier d’examen des résultats du Doing business 2016.
Le rapport Doing business 2016 de la Banque mondiale classe la Côte d’Ivoire à la 142è place contre 147ème en 2015. Pour le Premier ministre, ceci représente une "contre-performance" quand bien même le pays a connu un bond de cinq places.
Selon lui, trois principaux facteurs ont conduit à cette très faible performance à savoir d’une part, le retard dans la prise des textes, ensuite, le retard ou la faiblesse de la mise en œuvre effective des mesures prises (au plan législatif et règlementaire) sur le terrain. Et d’autre part, le faible rendement de l’organisation du travail lié au manque de synergie d’actions ou encore à une duplication des actions au niveau des acteurs publics nationaux.
Réagissant à la contre-performance de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre a annoncé la prise de "mesures urgentes". "Il nous faut donc, humblement mais très rapidement et résolument tirer toutes les leçons de cette faible avancée", a-t-il insisté.
Le Premier ministre a également annoncé des dispositions pour remédier à ces dysfonctionnements. Il s’agira pour les membres du gouvernement, a-t-il souligné, de revoir le dispositif institutionnel, de disposer un calendrier "réaliste" et "à leur portée" en privilégiant les "petites" réformes mais également qu’il soit proposé au gouvernement, un programme clair et un chronogramme précis d’accélé ;ration de la dématérialisation des procédures par l’informatisation.
"Le présent atelier d’examen des résultats du Doing business 2016 doit être l’occasion d’une évaluation sans complaisance de nos insuffisances pour donner une impulsion nouvelle, forte, ordonnée et coordonnée à nos ambitions du doing business pour le classement 2017", a-t-il suggéré à l’ouverture des travaux.
(AIP)
kkf/cmas
"Nous allons instituer des visites périodiques d’inspections par les ministres concernés, voir par le Premier ministre, pour le temps qu’il sera nécessaire afin de rendre les réformes effectives sur le terrain", a déclaré le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, vendredi à l’ouverture d’un atelier d’examen des résultats du Doing business 2016.
Le rapport Doing business 2016 de la Banque mondiale classe la Côte d’Ivoire à la 142è place contre 147ème en 2015. Pour le Premier ministre, ceci représente une "contre-performance" quand bien même le pays a connu un bond de cinq places.
Selon lui, trois principaux facteurs ont conduit à cette très faible performance à savoir d’une part, le retard dans la prise des textes, ensuite, le retard ou la faiblesse de la mise en œuvre effective des mesures prises (au plan législatif et règlementaire) sur le terrain. Et d’autre part, le faible rendement de l’organisation du travail lié au manque de synergie d’actions ou encore à une duplication des actions au niveau des acteurs publics nationaux.
Réagissant à la contre-performance de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre a annoncé la prise de "mesures urgentes". "Il nous faut donc, humblement mais très rapidement et résolument tirer toutes les leçons de cette faible avancée", a-t-il insisté.
Le Premier ministre a également annoncé des dispositions pour remédier à ces dysfonctionnements. Il s’agira pour les membres du gouvernement, a-t-il souligné, de revoir le dispositif institutionnel, de disposer un calendrier "réaliste" et "à leur portée" en privilégiant les "petites" réformes mais également qu’il soit proposé au gouvernement, un programme clair et un chronogramme précis d’accélé ;ration de la dématérialisation des procédures par l’informatisation.
"Le présent atelier d’examen des résultats du Doing business 2016 doit être l’occasion d’une évaluation sans complaisance de nos insuffisances pour donner une impulsion nouvelle, forte, ordonnée et coordonnée à nos ambitions du doing business pour le classement 2017", a-t-il suggéré à l’ouverture des travaux.
(AIP)
kkf/cmas