Abidjan - Le projet d’implantation d’une nouvelle aire aux animaux autour du fleuve Oti, une réserve à Mango au Nord du Togo sur la route qui mène au Burkina Faso a été suspendu suite à des violences qui ont occasionné la mort de cinq personnes, au moins, depuis vendredi, lors d’affrontements entre manifestants et policiers.
Une partie de la population s’est mobilis&eacut e;e ces derniers jours pour protester contre la réhabilitation d’espaces protégés. Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé aurait suspendu le projet. Des émissaires vont être envoyés pour discuter avec les habitants.
La violence a repris samedi matin alors que les familles étaient invitées à retirer les corps de la veille. Alertée, la population s’est mobilisée à nouveau pour refuser de prendre les corps. Ces décès ont provoqué la colère de la population et quelques ressortissants de Mango à Lomé ont aussi manifesté et répété dans la capitale, "non à la réserve".
Les habitants craignent de revivre les violences des années 1970-1990, lorsque des militaires faisaient la ronde la nuit, fouillaient les marmites des villageois pour voir quelle viande se trouvait d ans la sauce.
La mise en place de cette aire protégée est un projet du programme des Nations unies pour le développement et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, financée à plusieurs millions. L’aire protégée va couvrir près de 179 000 ha et va déloger des habitants de 38 villages aux abords du fleuve Oti.
ask
Une partie de la population s’est mobilis&eacut e;e ces derniers jours pour protester contre la réhabilitation d’espaces protégés. Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé aurait suspendu le projet. Des émissaires vont être envoyés pour discuter avec les habitants.
La violence a repris samedi matin alors que les familles étaient invitées à retirer les corps de la veille. Alertée, la population s’est mobilisée à nouveau pour refuser de prendre les corps. Ces décès ont provoqué la colère de la population et quelques ressortissants de Mango à Lomé ont aussi manifesté et répété dans la capitale, "non à la réserve".
Les habitants craignent de revivre les violences des années 1970-1990, lorsque des militaires faisaient la ronde la nuit, fouillaient les marmites des villageois pour voir quelle viande se trouvait d ans la sauce.
La mise en place de cette aire protégée est un projet du programme des Nations unies pour le développement et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, financée à plusieurs millions. L’aire protégée va couvrir près de 179 000 ha et va déloger des habitants de 38 villages aux abords du fleuve Oti.
ask