Abidjan - Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, s’est offusqué vendredi du meurtre du fils d’un défenseur des droits de l’homme du Burundi, Pierre Claver Mbonimpa, actuellement en exil suite à une tentative d’assassinat.
"Je condamne sans réserve le meurtre du fils de l’un des plus éminents défenseurs des droits de l’homme, Pierre Claver Mbonimpa, à Bujumbura plus tôt aujourd’hui. Il s’agit du second membre de la famille de M. Mbonimpa à être assassiné ces dernières semaines. Welly Nzitonda aurait été arrêté par la police ce matin vers 11 heures. Son corps a été retrouvé cet après-midi dans le quartier de Mutakura. Pierre Claver Mbonimpa a lui-même échappé de justesse à une tentative d’assassinat en août dernier et est toujours sous traitement à l’étranger. L’un de ses gendres a aussi été tué le 9 octobre 2015", a dénoncé M. Zeid dans un communiqué.
Selon lui, cet assassinat renforce les craintes d’une politique systématique ciblant des membres de l’opposition, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des citoyens ordinaires perçus comme opposés au gouvernement, précisant que, ces crimes restent impunis.
Lundi, le Haut-commissaire s’exprimera devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour évoquer la rapide détérioration de la situation au Burundi, annonce-t-on.
(AIP)
kam
"Je condamne sans réserve le meurtre du fils de l’un des plus éminents défenseurs des droits de l’homme, Pierre Claver Mbonimpa, à Bujumbura plus tôt aujourd’hui. Il s’agit du second membre de la famille de M. Mbonimpa à être assassiné ces dernières semaines. Welly Nzitonda aurait été arrêté par la police ce matin vers 11 heures. Son corps a été retrouvé cet après-midi dans le quartier de Mutakura. Pierre Claver Mbonimpa a lui-même échappé de justesse à une tentative d’assassinat en août dernier et est toujours sous traitement à l’étranger. L’un de ses gendres a aussi été tué le 9 octobre 2015", a dénoncé M. Zeid dans un communiqué.
Selon lui, cet assassinat renforce les craintes d’une politique systématique ciblant des membres de l’opposition, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des citoyens ordinaires perçus comme opposés au gouvernement, précisant que, ces crimes restent impunis.
Lundi, le Haut-commissaire s’exprimera devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour évoquer la rapide détérioration de la situation au Burundi, annonce-t-on.
(AIP)
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