Abidjan – L’actualité judiciaire 2015 en Côte d’ivoire a été dominée par les procès en assises de certains cadres civils et militaires proches de l’ex-président Laurent-Gbagbo ainsi que le jugement des présumés assassins du général Robert Guéi.
C’est le 26 décembre 2014 qu’a débuté à Abidjan, dans une ambiance surchauffée, le procès en assises de certains délits et crimes commis lors de la crise postélectorale. L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, et 82 cadres de l’ancien régime ont été appelés à la barre avec des chefs d’accusation de « complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l’ordre public », portés à leur encontre par la justice ivoirienne. Après plus de trois mois de débats, de confrontations de preuves et de plaidoiries, les accusés ont été condamnés, en mars 2015, à diverses peines , relaxe pour certains, condamnation à des peines avec sursis pour d’autres tandis que d’autres encore ont écopé de peines de 20 ans de prison ferme.
En juin 2015, s’est ouvert, par la suite, à Abidjan, le procès de neuf officiers de l’armée ivoirienne dont les commandants Anselme Yapo Séka dit « Séka Séka » et Jean-Noël Abéhi considérés tous deux comme des piliers de l’appareil sécuritaire de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. Ils sont accusés, pour la plupart, de « violation de consignes » et d’exactions lors la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts.
Au terme de plusieurs jours de confrontation, le tribunal militaire d’Abidjan a reconnu le commandant Jean Noël Abéhi coupable de désertion et l’a condamné à cinq ans de prison. Le commandant Séka Séka, quant à lui, a écopé de 20 ans de prison ferme, pour « homicide volontaire, coups et blessures » dans ledit procès.
Enfin le 17 décembre, l’ouverture du procès de l’assassinat du général Robert Guéi a eu lieu au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, avec l’audition de certains témoins cités dans l’affaire. Mais, il a été reporté au 21 janvier 2016.
Ik/akn/kp
C’est le 26 décembre 2014 qu’a débuté à Abidjan, dans une ambiance surchauffée, le procès en assises de certains délits et crimes commis lors de la crise postélectorale. L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, et 82 cadres de l’ancien régime ont été appelés à la barre avec des chefs d’accusation de « complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l’ordre public », portés à leur encontre par la justice ivoirienne. Après plus de trois mois de débats, de confrontations de preuves et de plaidoiries, les accusés ont été condamnés, en mars 2015, à diverses peines , relaxe pour certains, condamnation à des peines avec sursis pour d’autres tandis que d’autres encore ont écopé de peines de 20 ans de prison ferme.
En juin 2015, s’est ouvert, par la suite, à Abidjan, le procès de neuf officiers de l’armée ivoirienne dont les commandants Anselme Yapo Séka dit « Séka Séka » et Jean-Noël Abéhi considérés tous deux comme des piliers de l’appareil sécuritaire de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. Ils sont accusés, pour la plupart, de « violation de consignes » et d’exactions lors la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts.
Au terme de plusieurs jours de confrontation, le tribunal militaire d’Abidjan a reconnu le commandant Jean Noël Abéhi coupable de désertion et l’a condamné à cinq ans de prison. Le commandant Séka Séka, quant à lui, a écopé de 20 ans de prison ferme, pour « homicide volontaire, coups et blessures » dans ledit procès.
Enfin le 17 décembre, l’ouverture du procès de l’assassinat du général Robert Guéi a eu lieu au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, avec l’audition de certains témoins cités dans l’affaire. Mais, il a été reporté au 21 janvier 2016.
Ik/akn/kp
