Le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD) a tiré samedi dernier, à l’EPP Amon d’Aby, au Plateau, la sonnette d’alarme sur le taux très élevé d’analphabètes en Côte d’Ivoire, et qui est de 51%. Ce sombre tableau de la politique de l’alphabétisation a été négativement commenté, samedi dernier à l’Ecole Primaire Publique (EPP) Amon d’Aby, au Plateau. A l’occasion de l’assemblée générale de rentrée 2015-2016 de ce syndicat. Mesmin Komoé, le secrétaire général du MIDD a sonné la mobilisation de tous ses militants et justifié l’implication désormais de ce syndicat dans la lutte contre l’analphabétisme. « La population est à 51% analphabète. 70% de la population active n’ont pas dépassé le niveau primaire. Par ces chiffres qui doivent nous interpeler, la Côte d’Ivoire ne peut pas être un pays émergent » a-t-il indiqué. Pour lui, la pléthore de clubs Unesco qui enseignent l’alphabétisation, n’a jusqu’à présent, pas
réussi à inverser la tendance. Selon Mesmin Komoé, ces clubs Unesco ont montré leurs limites. D’où l’appel qu’il a lancé à ses militants pour sauver les meubles pendant qu’il est encore temps. Autre point important discuté à cette AG de rentrée, c’est la faisabilité de l’école obligatoire décidée par le gouvernement. A l’en croire, cette école obligatoire suppose que dans un village, personne ne doit être exclu du système scolaire, quel que soit son handicap (malentendant, aveugle…). Il a exprimé son entière adhésion à cette décision. Encore que, a-t-il poursuivi, l’Etat doit prendre en compte les frais annexes créés par ce surplus de travail, au profit des instituteurs. Tout en annonçant à la presse, un document version MIDD sur la faisabilité de l’école obligatoire.
L’adhésion à une centrale syndicale qui, jusque là fait défaut, et qui ne permet pas au MIDD de bénéficier des aides de partenaires financiers, a été également débattue. « L’UGTCI, c’est déjà verrouillé, nous risquons d’être phagocyté. La FESACI, leurs querelles internes nous dérangent. Lorsque la gauche est au pouvoir, c’est la tendance de gauche qui est reconnue. Quant la droite est au pouvoir, c’est la tendance de droite qui est reconnue. Nous discutons carte sur table avec la centrale Humanisme de Soro Mamadou et Dignité de Bli Blé David. Nous analyserons les propositions et on vous rendra compte » a expliqué le secrétaire général du MIDD. La définition de la plate-forme revendicative 2015-2016 (les arriérés dus, la question de la grille indemnitaire, les conditions syndicales à la source, le règlement définitif de la question des instituteurs adjoints, les textes réglementant l’acte et l’environnement pédagogique) a été élucidée.
Charles Bédé
réussi à inverser la tendance. Selon Mesmin Komoé, ces clubs Unesco ont montré leurs limites. D’où l’appel qu’il a lancé à ses militants pour sauver les meubles pendant qu’il est encore temps. Autre point important discuté à cette AG de rentrée, c’est la faisabilité de l’école obligatoire décidée par le gouvernement. A l’en croire, cette école obligatoire suppose que dans un village, personne ne doit être exclu du système scolaire, quel que soit son handicap (malentendant, aveugle…). Il a exprimé son entière adhésion à cette décision. Encore que, a-t-il poursuivi, l’Etat doit prendre en compte les frais annexes créés par ce surplus de travail, au profit des instituteurs. Tout en annonçant à la presse, un document version MIDD sur la faisabilité de l’école obligatoire.
L’adhésion à une centrale syndicale qui, jusque là fait défaut, et qui ne permet pas au MIDD de bénéficier des aides de partenaires financiers, a été également débattue. « L’UGTCI, c’est déjà verrouillé, nous risquons d’être phagocyté. La FESACI, leurs querelles internes nous dérangent. Lorsque la gauche est au pouvoir, c’est la tendance de gauche qui est reconnue. Quant la droite est au pouvoir, c’est la tendance de droite qui est reconnue. Nous discutons carte sur table avec la centrale Humanisme de Soro Mamadou et Dignité de Bli Blé David. Nous analyserons les propositions et on vous rendra compte » a expliqué le secrétaire général du MIDD. La définition de la plate-forme revendicative 2015-2016 (les arriérés dus, la question de la grille indemnitaire, les conditions syndicales à la source, le règlement définitif de la question des instituteurs adjoints, les textes réglementant l’acte et l’environnement pédagogique) a été élucidée.
Charles Bédé